Il n'i a aucun état tel qu'il puisse être qui me paroisse préférable au néant, et vous même qui êtes monsieur de Voltaire, nom qui renferme tout les genres de bonheur: réputation, considération, célébrité, tous les préservatifs contre l'ennuy, trouvant en vous toutes sortes de ressources, une philosophie bien entendûe, qui vous a fait prévoir que le bien étoit nécessaire dans la viellesse; eh bien, monsieur, malgré tous ces avantages, il vaudroit mieux n'être pas né, par la raison qu'il faut mourir, qu'on en â la certitude, et que la nature y répugne si fort que tous les hommes sont comme le bûcheronhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110352_1key001cor/nts/001.
C'est une chose assez plaisante qu'aucune personne d'esprit ne voudrait d'un bonheur fondé sur la sottise.
Plus on vieillit, dit-on, plus on a le cœur dur, celà peut être vrai pour des ministres d'Etat, pour des Evêques, et pour des moines, mais celà est bien faux pour ceux qui ont mis leur bonheur dans les douceurs de la société, et dans les devoirs de la vie.
Elle va faire le bonheur de ses vassaux aulieu d'avoir la tête étourdie du fracas des fêtes dont il ne reste rien que de la lassitude, quand elles sont passées.
Cela fait une vie pleine: pas tout à fait heureuse; mais où est le bonheur?
Je n'avais point d'idée du bonheur réservé à la vieillesse dans la retraitte.
Il y a longtemps que je suis privé du bonheur de vous voir et de vous entendre.
Il n'i a d'heureux que ceux qui n'aissent avec des talents, ils n'ont pas besoin de ceux des autres, ils portent partout leur bonheur, et peuvent se passer de tout.
Il n'y a que vous mon cher Voltaire qui sachiez tirer party de tout, pour qui tous les lieux, tous les tems, tous les âges ne dérangent point votre bonheur.
Je vois que tous les poëtes ont eu raison de faire l'éloge de la vie pastorale, que le bonheur attaché aux soins champètres n'est point une chimère; et je trouve même plus de plaisir à la labourer, à semer, à planter, à recueillir, qu'à faire des tragédies, et à les joüer. […] Plût à Dieu, Madame, que vous pussiez vivre comme moi, et que vôtre société charmante pût augmenter mon bonheur!
Nous avons un grand objet à traitter, il s'agit de bonheur, ou du moins d'être le moins malheureux qu'on peut dans ce monde.
Ils adoraient un Dieu, et ils détestaient la superstition; je n'ai rien de commun avec les philosophes modernes que cette horreur pour le fanatisme intolérant, horreur bien raisonnable et qu'il est utile d'inspirer au genre humain, pour la sûreté des princes, pour la tranquillité des états, et pour le bonheur des particuliers.
Je sens vivement la perte de ce bonheur.
Je me souviens que son mari me mandaithttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180340_1key001cor/nts/003 il y a huit ans qu'il avait une très aimable femme, et que celà contribuait beaucoup à son bonheur.
C'est vous qui m'avez présenté à vôtre grandmaman que je n'ai jamais eu le bonheur de contempler.
Je souffre de l’absence de mes parents; on me s’opposera point à ce que je leur rende une petite visitte; J’en feray demander la permission le mois prochain; Je ne puis pas m’éloigner de chés moi dans ce moment cy; J’attend mr Horace Walpole, mad. sa sœurhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1220019_1key001cor/nts/004 loge chez moi, mais dès que l’un et l’autre seront retournés en Angleterre Je compte aller à Chanteloup; c’est un grand voyage pour quelqu’un de mon âge, mais l’amitié est la fontaine de Jouvence, Je ne désire de la santé et des forces que pour Jouir du bonheur de vivre avec mes amis; Jugez quel plaisir J’aurois de vous revoir.
Je pensais que vous étiez à peu près dans l'état de madame de Staal, aïant par dessus elle le bonheur inestimable d'être libre, de vivre chez vous, et de n'être point assujettie chez une Princesse à une conduite génante qui tenait de l'hippocrisie, enfin d'avoir des amis qui pensent et qui parlent librement avec vous.
Oh que vous êtes heureux d'être Voltaire, vous avez tout les bonheurs, les talents qui font l'occupation et la réputation, les richesses qui font l'indépendance.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050148_1key001cor/txt/003Songez à votre santé madame, elle sera toujours prétieuse à ceux qui ont le bonheur de vous voir, et à ceux qui s'en souviennent avec le plus grand regret.
vous en ririez, vous vous en mocqueriez, vous feriez connoissance avec la grand maman, que vous adoreriez, vous feriez le bonheur de sa petite fille, vous la délivreriez de l'ennuy.
Je sçay que c'est presque toujours notre caractère qui contribue le plus à notre bonheur et à notre malheurs, mais comme vous sçavez nous l'avons reçû de la nature; que conclure de tout cela?
Ne parlons plus de bonheur, c'est la pierre philosophale qui ruine ceux qui la cherchent; on ne se rend point heureux par sistème, il n'i a de bonnes recettes pour le trouver que celles d'une de mes grands tantes, de prendre le tems comme il vient et les gens comme ils sont.
Pour vous, madame, je vous dis très naïvement, que j'aime passionnément vôtre façon de penser, de sentir, et de vous exprimer, et que je me tiens malheureux dans mon bonheur de campagne, de passer ma vieillesse loin de vous.
Mettez moi aux pieds de vôtre grand-maman, mais, si elle n'a pas le bonheur d'être folle de l'Arioste je suis au désespoir de sa sagesse.
Il y a longtems que j'ai eu le bonheur de passer quinze jours avec Mr Turgot.
Vous seriez bien digne d'avoir ce bonheur, et vous seriez bien Etonné de trouver qu'elle surpasse encore l'idée que vous vous en faites.
J'ai eu le bonheur de le voir assez longtemps, et je l'aimerai toute ma vie; j'ai encor une bonne raison de l'aimer, c'est qu'il a àpeuprès la même maladie qui m'a toujours tourmenté.