Adieu mon bon et ancien ami.
Je suis vôtre plus ancien ami.
J’ai toujours mon ancien chagrin que vous connaissez.
Adieu mon cher et ancien amy, je vous aime de tout mon coeur.
Non, Madame, je n'aime des Anglais que leurs livres de philosophie, et quelques unes de leurs poësies hardies; et à l'égard du genrehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1040358b_1key001cor/nts/004 dont vous me parlez, je vous avoüerai que je ne lis que l'ancien Testament, trois ou quatre chants de Virgile, tout L'Arioste, une partie des mille et une nuit; et en fait de prose française, je relis sans cesse les Lettres provinciales. […] Vous ne pouvez lire L'Ariostehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1040358b_1key001cor/nts/008 dans sa langue, et en celà je vous plains beaucoup; mais croyez moi faittes vous lire la partie historique de L'ancien Testament d'un bout à l'autre, vous verrez qu'il n'y a point de livre plus amusant.
J'ai d'ailleurs des raisons particulières d'être attaché à quelques uns d'entr'eux, et une ancienne amitié est toujours respectable.
Répondez moy incessamment, et mandez moy des nouvelles de vôtre santé Corporelle et spirituelle; et croyez que de tout vos amis tant anciens que modernes aucuns ne vous admire et ne vous aime autant que je fait.
Vôtre article des anciens, et des Modernes, m'a fait très grand plaisir; vous êtes judicieux, vous avez toujours raison, et jamais, non jamais, vous n'êtes ni faux n'y fatigant n'y froid.
Jamais disgrâce n’a été accompagnée de tant de gloire; il n’y en â point d’Exemple dans les histoires anciennes et modernes; le regret est général, et l’embaras de trouver des successeurs est une circonstance assez flateuse.
Adieu, Madame, faittes comme vous pourez; vivez, portez vous bien, digérez, cherchez le plaisir s'il y en a, luttez contre cette fatale nature dont je parle sans cesse et où j'entends si peu de chose; aiez de l'imagination jusqu'à la fin et aimez vôtre très ancien serviteur, qui vous est plus attaché que tous vos serviteurs nouveaux.
Car celle sur laquelle Milton a bâti son singulier poëme, est tirée d’un ancien livre indien écrit il y a plus de cinq mille ans.
Souvenez vous que Je suis votre plus ancienne connoissance et les vieilles connoissances valent mieux que les nouveaux amis.
Adieu mon cher et ancien ami.
Portez vous bien, Madame, digérez; jouïssez de la conversation des esprits supérieurs qui sont faits pour le vôtre, et conservez moi vos anciennes bontés.
Monsieur de Voltaire ayez pitié de moy, tous les vivans m'ennuyent, indiqué moy quelques mort qui puissent m'amuser; J'ay rélüe vingt fois les livres qui me plaise, et je suis toujours obligée d'y revenir; Je voudrois une brochure de vous toutes les semaines, je suis persuadée que vous pouriés fournir à cette dépence; Je crois qu'il n'y a qu'une Certaine dose d'imagination, pour chaque siècle, et qui est éparpillé dans les différentes nations; vous vous en êtes emparé subtilément, et n'en avez pas laissé un Grain à personne; c'est donc à vous à distribuer vos richesses; et dans vos largesses il faut préférer vôtre bonne et ancienne amie.
Je vous prie touttes deux de prêter un peu d'attention à l'article Anciens et modernes http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1200223_1key001cor/nts/002.
C'est bien à vous de parler ainsy, vous qui êtes (comme vous me l'Ecrivez) le plus ancien de mes amis!
répondit il, Je ne qu'opine point, Je laisse mes anciens qu'opiner les premiers, quand ils auront qu'opinés Je qu'opineray à mon tour.
L'a, b, c est un ancien ouvrage traduit de l'anglais, imprimé en 1762.
Je me recommande à vous Mon cher et ancien amy, vous êtes en vérité mon unique ressource.
Je suis présentement très tristement occuppée, mon plus ancien ami, le pauvre Pontdeveyle se meurthttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1250118_1key001cor/nts/008; c'étoit un sage à sa façon, il étoit heureux; sa maladie m'a donné occasion de renoüer avec Dargental.
J'ai chez moi un homme d'un mérite râre, un homme de grande condition, ancien officier, retiré dans ses terres.
Peut être est-il étonnant qu'on veuille sacrifier le nouveau parlement, qui n'a sçu qu'obéir au roi, à l'ancien qui n'a sçu que le braver.
Je lis aussi parfois quelque traductions des anciens et des Anglois, mais pour nos beaux diseurs d'aujourd'huy je ne les puis supporter, ils me font dire hautement que Je ne puis souffrir les livres bien Ecrits; J'aime mieux passer pour avoir le goût dépravé que de m'ennuyer de leurs ouvrages; ce soir nous lirons votre Epitre à Boileauhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180355_1key001cor/nts/010.
Il y a là une fanfaronade continuelle d'érudition orientale qui poura vous éffraier et vous ennuier; mais vôtre ami en qualité d'historien vous rassurera, et peut être dans le fond de son cœur il ne sera choqué ni des recherches par les quelles toutes nos anciennes histoires sont combattues, ni des conséquences qu'on en peut tirer; quelque àge qu'on puisse avoir, et à quelque bienséance qu'on soit asservi, on n'aime point à avoir été trompé, et on déteste en secrêt des préjugés ridicules que les hommes sont convenus de respecter en public.