J'attends avec impatience votre histoire du czar, J'ay grand besoin de lecture qui m'amuse, Je lis six ou sept heures par Jour ou par nuit et J'ay tout Epuisé.
Divertissez nous, Egayez nous, nous en avons grand besoin et moi en particulier qui m'ennuy à la mort.
Je n’ay Jamais eû tant de besoin des soins et des attentions de mes anciens amis; J’Eprouve ce qu’à dit St Lambert et qu’il a très bien dit sur celui qui a le malheur de viellir, Il voit autour de lui tout périr, tout changer, A la race nouvelle il se trouve étrangerhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1240154_1key001cor/nts/003, &c.
Je suis enchanté qu'il soit de vôtre cour, et je voudrais qu'on ne vous l'enlevât, que pour le faire mon Intendant; car j'ai grand besoin d'un intendant qui m'aime. […] Vous me parlez, Madame, de ma paix particulière; mais vraiment, je la tiens toute faitte; je crois même avoir du crédit, si vous me fâchez; mais je suis discrêt, et je mets une partie du souverain bien à ne demander rien à personne, à n'avoir besoin de personne, à ne courtiser personne.
On a besoin absolument dans cet état de la consolation de la société.
Il n'i a d'heureux que ceux qui n'aissent avec des talents, ils n'ont pas besoin de ceux des autres, ils portent partout leur bonheur, et peuvent se passer de tout.
J'aurai besoin d'une opération aux yeux que je n'ose hazarder au commencement de l'hiver.
Nous n'avons besoin à nos âges que de nous amuser; vous avez assez instruit le genre humain, ne songez plus qu'à vous divertir et à divertir vos amis.
Voilà, à peu près, nôtre état; et quand avec celà on a perdu les deux yeux, il faut avouer qu'on a besoin de courage.
Notre âme immortelle a besoin de la garderobe pour bien penser.
15e Mars 1769 Vous me marquâtes, Madame, par vôtre dernière Lettre, que vous aviez besoin quelquefois de consolation.
Il n'y a maintenant qu'un tremblement de terre qui puisse ruiner mon établissement; mais je veux que celui à qui j'ai tant d'obligations donne son denier à la Statue, et je veux surtout qu'il donne très peu, premièrement parce qu'on n'en a point du tout besoin, secondement parce qu'il donne trop de tous les côtés.
J’ay toujours rendu Compte à mes amis, de ce que vous me mandiés pour Eux; et de peur d’affoiblir vos expressions et de faire Tort à vôtre stile, je leurs ay presque toujours envoyé vos lettres; Je vous ay toujours dit fidellement ce que contenoit leurs réponses; Je n’ay point ajouté de réflexions, n’y de Commentaire sur le Texte; vous avez tort de vous croire mal avec eux, puisque vous n’avez point à vous reprocher d’avoir manqué à tous les sentimens que vous leurs devez; Je leurs enverray vôtre dernierre Lettre, et toutes celles où vous me parlerez d’eux; Car J’espère que vous m’écrirez souvent, et que vous vous ferez un devoir de me dédommager avec usure de vôtre Long silence; J’ay plus besoin que Jamais de vôtre secours; Je n’ay plus de ressources Contre l’ennuye; J’éprouve le malheur, d’une Education négligée; l’ignorance rend la Vieillesse bien plus pêsante, son poids me paroit insupportable; Je ne regrette point les agréments de la Jeunesse; et encore moins l’employe que mes semblables en font et que j’en ay fait moy même; Je regarde tout cela aujourd’huy, Comme un tems perdu; Je voudrois avoir acquis des goûts, des Connoissances, de la Curiosité.
Tout discour sur certaine matière me paroissent inutiles, le peuple ne les entend point, la Jeunesse ne s'en soucie guères, les gens d'esprits n'en ont pas besoin, et peut on se souçier d'Eclairer les sots: que chacun pense et vive à sa guise, et laissons chacun voir par ses lunettes; ne nous flatons jamais d'établir la tolérance, les persécutés la prêcherons toujours, et s'ils cessoient de l'être ils ne l'exerceroient pas; quelque opinions qu'ayent les hommes ils y veulent soumettre tout le monde.
Voilà en gros ce que Je pense; si Je causois avec vous Je me flate que vous ne penseriez pas que je préférasse les charlatans aux bons médecins; Je seray toujours ravie de recevoir de vous des instructions et des recettes, donnez m'en contre l'ennuy, voilà de quoy J'ay besoin.
J'ai un peu besoin, moi chétif, de cette philosophie dont vous me parlez.
Depuis votre dernière lettre j'ay presque toujours été malade; J'aurois Eû grand besoin que vous Eussiez pris soin de moi; tout ce qui me vient de vous me tire de la létargie qui devient presque mon état habituel; Jamais vos lettres ni vos ouvrages ne peuvent arriver mal à propos, Je vous trouve le seul homme vivant qui soit sur terre; tout ce qu'on lit, tout ce qu'on entend est semblable aux commentateurs de votre temple du goût, qui disent ce qu'on pensa mais qui ne pensent pointhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050135_1key001cor/nts/002; enfin, tout cecy ressemble aux limbes.
Le singulier de tout cecy, c'est que cet homme qui a perdu la moitié de ses Etats, et qui défend l'autre par les manœuvres du plus habile général, fait tous les jours encor plus de vers que l'abbé Pélegrin; il ferait bien mieux de faire la paix, dont il a, je crois, autant de besoin que nous.
Je suis un vieux Polichinelle qui ai besoin d'un compère.
Les Anglais n'ont pas besoin de travailler pour des prix; mais il n'y a point chez eux de bons ouvrages sans récompense; celà vaut mieux que des discours académiques.
Mais est il possible, mon cher Voltaire, que j’aye eû besoin de lui pour me rappeller à votre souvenir?
Il faut que vôtre amihttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1040397b_1key001cor/nts/003 soit vôtre lecteur, ce sera un quart d'heure d'amusement pour vous deux, et c'est beaucoup; vous lirez celà quand vous n'aurez rien à faire du tout, quand vôtre âme aura besoin de bagatelles, car point de plaisirs sans besoins.
J'aurois grand besoin de mr Tronchin si la vie m'étoit plus chère, mais ce seroit une folie à moi de chercher à la prolonger.
Vous avez besoin d'un grand courage dans le meilleur des mondes possibles.