Que l'académie se borne à traiter de la grammaire, à enseigner les règles, mais qu'elle ne donne point de sujets à traiter, qu'elle ne donne point d'entraves au génie, que les prix qu'elle a à distribuer soient pour les auteurs des bons ouvrages donnés aux publics; qu'on suivent en cela la méthode des Angloishttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1190251_1key001cor/nts/001.
Je l'aime malgré sa faiblesse, et je prends vivement son parti contre un marquis de Bélestat qui le traite avec la plus cruelle injustice dans un ouvrage qui a trop de vogue et qu'il faut absolument réfuter.
D’où vient faut il que je sois la moins bien traitée de vos amies?
Pourquoy me traitez vous ainsy, mon cher Voltaire?
Il y a long tems que nous avons parlé dans nos lettres du sujet que vous traitez dans votre dernière, mon instinct m'a toujours menée à penser tout ce que vous dites.
Paris ce 5 septembre 1760 J'étois en colère contre vous, votre dernière lettre m'avoit déplû, vous m'y annonciez que vous ne m'enverriez plus rien, vous me reprochiez d'aimer Freron, vous me traitiez comme l'amie ou l'alliée des Pompignans et des Palissot; J'en ay été indignée et on le seroit à moins; mais faisons la paix, venez que Je vous embrasse.
Le prince Royal est d’une très bonne conversation, poli, gay, facile; ils resteront ici Jusqu’après pasques; le roy les traite fort bien.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210330_1key001cor/txt/003 Vous me devez mon cher Voltaire de me communiquer tout ce que vous faites, vous m’avez si bien traitée par le passé que J’aurois peine à m’accoutumer à aucun changement.
Nous traiterons l’article de la grand maman une autre fois; mais pour le présent point de paix ni de trève que je n’aie vôtre Epitre; voilà quelles sont mes loix, quand vous les aurez exécutées je recevray celles de Minos, avec le respect, la soumission qu’elles méritent.
Je ne sçait pas si j’aime Horace; mais je sçait que je vous aime, sous quelque forme que vous puissiés prendre, sur quelques sujets que vous puissiés traiter; pourquoy n’aije pas les loix de Minos?
Mais aussi il me fesait mille agaceries quand vous me traitiez avec indiférence.
et comment me la duchesse de Villarshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF0870023_1key001cor/nts/001 qui aime tant les idées innées trouvera t'elle la hardiesse que j'ay eüe de traiter ses idées innéeshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF0870023_1key001cor/txt/002 de chimère?
Voilà comme Je veux que vous me traitiez, mais Je ne veux pas que vous me disiez que c'est au hazard de m'ennuyer ou de me révolter.
Si vous me traitiez comme vous devez, c'est à dire comme votre véritable amie, ne devrois-je pas recevoir de vous même ce que vous envoyez certainement à d'autres?
Comment pouvez vous croire que Je cesse de vous aimer, vous qui êtes unique en votre Espèce, que J’ay constamment et uniquement admiré, vous qui m’avez toujours assez bien traité, et qui me traiterez encore bien à l’avenir à ce que J’espère, en reprenant l’habitude de m’envoyer toutes vos productions, Excepté celles qui regardent la chose publique, à laquelle je ne pense que pour faire des voeux pour qu’elle aille bien.
Il laisse à ses paroisses, à des couvents des legs peu considérables, il traite fort bien ses domestiques, il donne ses manuscrits à mad. de Jonsachttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210121_1key001cor/nts/001, fait des legs à ses petits neveux, et le reste de son bien partagé selon la coutume.
Sçavez vous que je vous trouve encore bien jeune, rien n'est usé pour vous; mais bon, laissez là les sots et leurs opinions, livrez vous à vos talents, traitez des sujets agréables ou intéressants; vos voyages, vos séjours, vos observations, vos réflexions sur les mœurs, les usages, les portraits des personnages que vous avez vû; voilà ce qui me feroit grand plaisir.
Adieu monsieur, c'est assez me loüer, vous m'apprendrez si J'ay tort ou raison par la façon dont vous me traiterez.
Doutez vous monsieur qu'il y ait des êtres dans l'empirée ou ailleurs qui nous observent, nous gouvernent, et nous traitent bien ou mal suivant leur fantaisie?
Le sujet en est très intéressant; la cause qu'il défend est certainement bonne en soy, mais Je crains bien que la manière un peu trop philosophique dont elle est traitée, et le nom de mr de Voltaire n'i nuisent beaucoup.
D'abord Je vous déclare que vous n'avez ni Jugement ni goût si vous n'êtes pas content de votre histoire; La préface est charmante, vous traitez messrs les faiseurs de recherches comme ils le méritent; il y a tant de manières d'être ennuyeux qu'en vérité cela crie vengeance de se mettre à la torture pour en chercher de nouvelles.
Il peut encore se trouver de l’esprit, mais plus de goût et par conséquent bien peu d’agrément; Je Vous ay déjà fait tant de plaintes sur ce sujet que ce seroit rabâchér que de le traiter encore.