Je regardais la vénalité des charges comme l’oprobre de la France, et j’ai béni le jour où nous avons été délivrés de cette infamie.
Cet ouvrage est regardé par les dévots comme un livre très audacieux et très dangereux.
Je serai pénétré de reconnaissance pour lui, je le regarderai comme un génie supérieur, mais je ne lui pardonerai jamais l'erreur dans la quelle il est tombé sur mon compte.
Mr Dalembert est bien digne de vous: bien au dessus de son siècle; il m'a fait cent fois trop d'honneurhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF0990139_1key001cor/nts/002, et il peut compter que si je le regarde comme le premier de nos philosofes gens d'esprit, ce n'est point du tout par reconnaissance.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1190318_1key001cor/txt/001 Je vois qu'on me regarde comme un homme mort, les uns s'emparent de mes sottises, les autres m'attribuent les leurs, Dieu soit béni!
Si jamais j'ai parlé de Rousseau que pour donner un sens très favorable à son vicaire savoiard pour lequel on l'a condamné, je veux être regardé comme le plus méchant des hommes.
Je ne sais s'il vous amusera beaucoup; celà ne regarde que Jean Jaques Rousseau, et des polissons de prêtres calvinistes.
La Grand Maman ne veut laisser à personne le soin de vous Lire, elle s'en acquitte supérieurement, avec un sons de voix qui va au Coeur, une intelligence qui fait tout sentir, tout remarquer; elle veut à la vérité marmoter les articles qui la regarde, mais je ne le souffre pas, et je la force à les articuler plus distinctement que tout le reste.
Je regarde les Guêbres comme une pièce sainte puisqu'elle finit par la modération et par la clémence.
Vous vous attendez bien que Je ne m’ingéreray pas à Juger les faits, mais J’auray un plaisir extrême à vous entendre plaider, et il me seroit bien dificile de ne me pas ranger de votre avis; J’en suis déjà sur ce qui regarde mr de Lally; sans aucune estime pour lui J’ay toujours pensé qu’il ne méritoit pas un tel traitement.
J’ay toujours rendu Compte à mes amis, de ce que vous me mandiés pour Eux; et de peur d’affoiblir vos expressions et de faire Tort à vôtre stile, je leurs ay presque toujours envoyé vos lettres; Je vous ay toujours dit fidellement ce que contenoit leurs réponses; Je n’ay point ajouté de réflexions, n’y de Commentaire sur le Texte; vous avez tort de vous croire mal avec eux, puisque vous n’avez point à vous reprocher d’avoir manqué à tous les sentimens que vous leurs devez; Je leurs enverray vôtre dernierre Lettre, et toutes celles où vous me parlerez d’eux; Car J’espère que vous m’écrirez souvent, et que vous vous ferez un devoir de me dédommager avec usure de vôtre Long silence; J’ay plus besoin que Jamais de vôtre secours; Je n’ay plus de ressources Contre l’ennuye; J’éprouve le malheur, d’une Education négligée; l’ignorance rend la Vieillesse bien plus pêsante, son poids me paroit insupportable; Je ne regrette point les agréments de la Jeunesse; et encore moins l’employe que mes semblables en font et que j’en ay fait moy même; Je regarde tout cela aujourd’huy, Comme un tems perdu; Je voudrois avoir acquis des goûts, des Connoissances, de la Curiosité.
Vous tremblez que quelque malintentioné n'ait prit le petit mot qui regardait mon confrère Moncrif pour une mauvaise plaisanteriehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110300b_1key001cor/nts/001.
Je me plains de ce que vous ne me parlez point de ce qui vous regarde, douteriez vous que Je m'y intéresse?
On parle de Mr De Monteynarhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210197_1key001cor/nts/002 de Grenoble, qu’on regarde comme un homme sage.
Je veux l'en croire sur sa parole, car je me souviens que le Roi de Prusse ne regardait la musique de Lully que comme du plein-chant.
Avec tout cela madame, je vous regrette très sincèrement, vous, et m. le président Henaut, et mr Dalemberghttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF0960233_1key001cor/nts/003, pour qui j'ay une grande inclination, et que je regarde comme un des meilleurs esprits que la France ait jamais eus.
Je regarde Tacite comme un satirique pétillant d'esprit, connaissant les hommes et les cours, disant des choses fortes en peu de paroles, flétrissant en deux mots un Empereur jusqu'à la dernière postérité.
Ce vendredy 20 janvier 1769 J'ay tant de choses à vous dire, que je ne sçaye par où commencer; allons, suivons L'ordre chronologique, et commençons par ce qui regarde la chronologie du Président, dont vous m'avez parlé dans votre dernière lettre; ce n'est point Monsieur de Bellestat qui en fait la Critique; ce n'est point luy qui a Ecrit la lettre que vous m'avez envoyée; et qui donc?
J'attend leur retour avec impatience, et c'est le seul avantage que Je compte tirer de tout cecy, c'est le seul intérêt que J'y prend; Je regarde les ambitieux comme des foux et les plaçes qu'ils occuppent comme des rôles qu'ils Joüent bien ou mal.
Ce qui regarde la guerre ne m'a pas fait autant de plaisir, mais c'est que vous aviez tout dit sur cet article dans la vie de Charles XII.
Je n'ai vécu ni avec lui, ni avec Corneille; je ne vais point chercher de quelle mine sort un diamant que j'achête, je regarde à son poids, à sa grosseur, à son brillant, à ses taches.
Je ne regarde la vie que comme un songe; mais de toutes les idées flatteuses qui peuvent nous bercer dans ce rêve d'un moment, comptez que l'idée de vôtre mérite, de vôtre belle imagination et de la vérité de vôtre caractère, est ce qui fait sur moi le plus d'impression.