Panckoucke, homme d'un rare mérite, fort au dessus de sa profession de libraire; je lui rends la justice qui lui est due; et soit que je sois encore en vie quand l'ouvrage sera imprimé, soit que j'aie fini ma carrière, j'espère, madame, que vous ne serez pas mécontente de la manière dont j'aurai parlé d'un général et d'un ministre qui faisait tant d'honneur à la France.
Je commence l'année par vous gronder, j'espère, si je vis, ne la pas finir de même.
Mr de Beauvau est allé aujourd’huy à la cour pour solliciter la même permission; on lui avoit fait Espérer qu’on lui accorderoit au bout d’un certain tems; il a pour raison la parenté proche et de grandes obligations. Mon tour viendra à ce que J’espère, mais Je ne feray point de démarches avant la belle saison.
J'espère, en consultant l'académie, faire un ouvrage utile.
Je n'ay pas la prétention ni la présomption d'attendre de telles marques de santé, mais Je désire et J'espère quelques lignes de poste pour ma satisfaction et celle de mr Crauford à qui Je les enverroient pour qu'il les montrât à mr Robertson.
c'est bien moi qui ay des regrets de ne pouvoir espérer de vous revoir; mais c'est peut être tant mieux, vous m'auriés trop attachée à la vie.
J'espère qu'il n'en sera pas de même à l'avenir, et que vous voudray bien vous servir de l'adresse que je vous ay indiquée.
La disgrâce de mes parents ne vous refroidira pas pour Eux et pour moi à ce que J’espère.
Monsieur Walpole qui est un de vos grands admirateurs, veut que je vous dise qu’il est infiniment flatté de l’honneur que vous lui faite, qu’il ne ce seroit jamais attendu à être cité par vous, et que les louanges que vous lui donnés C’est vous qui les lui faites mériter; ce sont vos ouvrages qu’il lit sans cesse; c’est l’admiration qu’ila de votre stile, quiforme le sien; mais il n’a pas cependant la présomption de le croire Encore assez bons, pour oser vous faire lui même ses remerciements; il veut qu’ils passent par moy; J’y souscrit en enfant perdû, sans craindre la critique, parce que je suis fort audessous de la prétention; C’est votre amitié que je veut mon cher Voltaire, et pour nouvelle preuve vôtre encyclopédie; vous ne devez pas Ecrire un mot sans m’en faire part; envoyé moi donc, incessamment, cette Encyclopédie affin de pouvoir la porter à Chanteloup, où j’espère aller au commencement de septembre; vous n’aurez ni rimes ni raisons de moy, que vous ne m’ayés accordé ma demande.
J'espère qu'ils n'y réussirons pas, qu'ils se contentent de la gloire qu'ils s'imaginent qui les environnent.
J’espère que celles de Pekin lui rendront plus de justice.
Je viens de lire une histoire d'Ecosse qui n'est pour ainsi dire que la vie de Marie Stuart, elle a mis le comble à ma tristesse; J'espère que votre Corneille me tirera de cet Etat.
J'espère que quand mon jeune homme sera obligé d'en faire un, il poura être assez intéressant, mais probablement cette pièce de théâtre ne se jouera pas sitôt.
Si j'avois écrit qu'il n'y a point de dieu, ces messieurs auroient baucoup espéré de ma conversion, mais depuis que j'ay dit que Pascal s'étoit trompé quelquefois, que fatal laurier, bel astre, merveille de nos jours ne sont pas des bautez poétiques, comme Pascal l'a cruhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF0870023_1key001cor/nts/003, qu'il n'est pas absolument démontré qu'il faut croire la relligion, par ce qu'elle est obscure, qu'il ne faut point jouer l'existence de dieu à croix ou à pile, enfin depuis que j'ay dit ces absurdités impies, il n'y a point d'honnête janseniste qui ne voulût me brûler dans ce monde cy et dans l'autre.
Je vais aux eaux de Plombieres; non que j'espère y trouver la santé à la quelle je renonce; mais parce que mes amis y vont.
On a toujours espéré assez vainement de jouïr de la vie, et à la fin, tout ce qu'on peut faire c'est de la supporter.
Votre dernière lettrehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1140097_1key001cor/nts/003 m'avoit fait un plaisir extrême, elle m'avoit fait espérer une correspondance qui seroit pour moi une occupation qui Ecarteroit l'ennuy et vous sçavez que J'ay besoin de préservatif contre cette maladie de l'âme.
Je voudrois bien qu'il y eût un terme où j'aurois l'assurance de vous revoir, mais J'ay bien peur mon cher Voltaire, que nous n'ayons d'autre rendez vous qu'au champs Elisées; nous n'aurons rien à changer à nos figures, elles se trouverons en les conservant tels qu'elles sont, à l'unisson des ombres; mais J'espère que la mienne verra la vôtre; ainsy loin de rien perdre, Je compte gagner beaucoup.