Je me suis indigné depuis quelques années de la prose de Paris, et surtout de la prose des avocats qui parlent prèsque tous comme maître petit Jean. […] Adieu, Madame, dissipez vous, soupez, mais surtout, digérez; dormez; vivez avec le monde dont vous ferez toujours le charme.
Je voudrais surtout passer ces temps avec vous. […] Je m'imagine que je pense encore comme vous sur cette pièce; elle m'a paru noblement pensée et noblement écrite, et s'il ne s'agissait que du style, je dirais qu'il est fort au dessus de celui des représentations, et surtout de celui de la plupart de nos auteurs.
Gardez vous bien d'en faire jamais autant, car vous courez, vous soupez, vous conversez, et surtout vous pensez; ainsi, Madame, vivez. […] Croiez moi, il vaut mieux que tout le reste; il se ruinera, mais il n'y a pas grand mal, il n'a point d'enfans, mais surtout qu'il ne haïsse point les philosophes, parce qu'il a plus d'esprit qu'eux tous; c'est une fort mauvaise raison pour haïr les gens.
Vous voiez surtout à merveille le ridicule de la façon d'écrire d'aujourd'hui. […] Cette pièce est fort rare; si vous pouvez vous la procurer, elle vous amusera un quart d'heure, surtout, si vous vous souvenez de l'histoire hébraïque, qu'on appelle la sainte écriture.
Cependant, il faut être véritablement philosophe et calmer ses passions, surtout à nos âges. […] Il n'y a maintenant qu'un tremblement de terre qui puisse ruiner mon établissement; mais je veux que celui à qui j'ai tant d'obligations donne son denier à la Statue, et je veux surtout qu'il donne très peu, premièrement parce qu'on n'en a point du tout besoin, secondement parce qu'il donne trop de tous les côtés.
Je voudrais surtout qu’une bonne santé vous rendit la vie suportable; si mes ouvrages ne le sont pas.
J’attends la mort en ne changeant de sentiment sur rien, et surtout sur l’attachement que je vous ai voué pour le reste de ma vie.
Mais surtout, ne montrez pas vos noëls à l'ingénieux Fréron, qui a les petites entrées chez Madame Du Deffant, et qui ne manquerait pas de dire beaucoup de mal de son cuisinier, et de son feseur de noëls, quoi qu'il ne se connaisse ni en bonne chère, ni en bon vers.
Il faut tenir sa parole aux rois, et surtout à celuy là. […] Surtout ne vous dégoûtez point de la vie, car en vérité après y avoir bien rêvé on trouve qu'il n'y a rien de mieux.
Si elle est dans son palais de Chantelou occupée de sa florissante colonie je la déclare philosophe; j'entends surtout par ce mot philosophe pratique, car ce n'est pas assez de penser avec justesse, de s'exprimer avec agrément, de fouler aux pieds les préjugés de tant de pauvres femmes et même de tant de sots hommes, de connaitre bien le monde et parconséquent de le mépriser.
Adieu, Je vous quitte, pour Ecrire à la grand maman; Je lui envoye vôtre lettre; Elle luy confirmera la continuation de vos sentiments pour elle, et pour son mary; Ils méritent l’un et l’autre l’estime et l’attachement du public; et surtout de vous et de moy; c’est là ce qui fonde le plus nôtre fraternité.
Je vous exhorte surtout à lire le cathéchisme chinois, qui est celui de tout esprit bien fait.
Je ne sçay qu'elle a été l'occasion qui l'a fait connoitre à mr de Choiseul, mais Je sçay que sa traduction lui est dédiée, ce qui me paroissoit sufisant pour sa sauve garde, surtout vis à vis de vous.
Il est vrai que Job n’avait point perdu les deux yeux, et n’avait point surtout perdu la langue, car c’était un terrible bavard.
Ne croyez pas je vous prie que je bâille toujours dans mon tonneau; j’ai encore quelquefois des moments de gaieté, mais je n’en ai pas comme vous un fonds inépuisable en moi même, je ne la produis pas mais je la reçois facilement et surtout quand elle me vient de vous; vous devriez vous reprochez de m’en donner si rarement; et ce que vous ne devez jamais vous pardonner ce sont vos injustices.
Paris 28 février 1766 Vos lettres, et surtout la dernière, me font faire une réflexion; vous croyez donc qu'il y a des vérités que vous ne connoissez pas et qu'il est important de connoitre; vous pensez donc qu'il ne sufit pas de sçavoir ce qui n'est pas, puisque vous cherchez à sçavoir ce qui est.
On ne peut, à moins d'être La Poplinière, vivre plus commodément; voilà ma vie, Madame, telle que vous l'avez dévinée, tranquile et occupée, opulente et philosophique, et surtout entièrement Libre; elle vous est absolumenthttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1030338_1key001cor/txt/002 consacrée dans le fond de mon coeur, avec le respect le plus tendre, et l'attachement le plus inviolable.