La vérité historique et l'austérité de la relligion m'avaient rogné les ailes dans la Henriade; elles me sont revenues avec la pucelle.
Je voudrais que madame de la Fayette revînt au monde, et qu'on luy montrât un roman suisse.
Mais abandonnons cette matière, et revenons à la philosophie.
Votre Empire est universel, vous n'êtes point fait pour un petit état Mais revenons à notre Capucinerie.
Si vous reveniez ici monsieur, Je serois bien étonnée si aucun de tous ces gens là vous paraissoit aimable, et digne de votre protection.
Il faut en revenir, Madame, au siècle de Loüis 14 en tout genre.
Ce Dimanche 24e Juin 1770 Si je ne vous ay pas Ecrit plûtôt, c'est que J'attendois toujours que la grand maman, me dicta quelques choses pour vous; Je l'en ay pressée, mais elle est dans une paresse d'esprit, dont on ne peut la tirer; elle s'en rapporte à moy pour vous dire, tout ce qu'elle pense pour vous; Je seray donc son indigne interprette mais J'auray le mérite de vous dire la vérité, en vous assurant que ses sentimens ne se bornent point à l'admiration et à l'estime, qu'elle y joint une très véritable amitié; elle voudroit vous satisfaire sur toutes les choses que vous désiré, et nommément sur votre affaire de st Claude; elle trouve la cause que vous deffandé très juste; mais elle ne peut vous secondez que par ses représentations et ses sollicitations; elle est aussy reconnoissante et aussy contante que moy, des Cahiers que vous nous envoyé, et nous vous prions de continuer; Je seray encore du tems sans revoir cette grand maman; elle ne reviendra que le dixsept ou le dixhuit de Juillet; et peu de jours après, elle partira pour Compiegne; La vie se passe en abscence, on est toujours, entre le souvenir et l'espérance; on ne jouïs Jamais; si du moins on pouvois dormir, ce ne seroit que demy mal; dormez vous, mon cher Voltaire?
Avouez que Catherine a humilié l’empire le plus formidable sans mettre aucun impôt sur ses sujets, tandis qu’après neuf ans de paix on nous prend nos rescriptions sans nous rembourser, et qu’on accable d’un dixième le revenu de la veuve et de l’orphelin.
Il m'est revenu de toutes parts qu'elle a un cœur charmant.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050204_1key001cor/txt/002Je reviens à votre nouveau chant de la pucelle.
Monsieur de Voltaire ayez pitié de moy, tous les vivans m'ennuyent, indiqué moy quelques mort qui puissent m'amuser; J'ay rélüe vingt fois les livres qui me plaise, et je suis toujours obligée d'y revenir; Je voudrois une brochure de vous toutes les semaines, je suis persuadée que vous pouriés fournir à cette dépence; Je crois qu'il n'y a qu'une Certaine dose d'imagination, pour chaque siècle, et qui est éparpillé dans les différentes nations; vous vous en êtes emparé subtilément, et n'en avez pas laissé un Grain à personne; c'est donc à vous à distribuer vos richesses; et dans vos largesses il faut préférer vôtre bonne et ancienne amie.
Nous allons voir mr Dargenson, on lui a envoyé hier la permission de revenir pour vaquer aux affaires que lui occasionne le testament de feu sa femmehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110429_1key001cor/nts/002 et pour se trouver aux couches de mad. de Voyerhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110429_1key001cor/nts/003; c'est une grande Joye pour le président; sa tête rajeunit tout les jours, mais ses Jambes n'en font pas de même, elles sont fort à plaindre de tout le chemin que leur fait faire la tête qui les gouvernent.
J'étois en colère contre vous, et au lieu de remerciemens vous n'auriez Eu que des reproches, parce que J'appris que http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050487_1key001cor/txt/002dans le même temshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050487_1key001cor/txt/002 vous envoyez à toutes sortes de gens, toute sortes de nouveautés; mon amitié en fut blessée Je vous trouvay coupable du crime d'Ananie et de Saphiehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050487_1key001cor/nts/001, vous mentiez au st Esprit, et ne pouvant pas vous punir de mort subite, Je pris la résolution de ne vous plus Ecrire; cela me coûtoit beaucoup, et vous pouvez en Juger puisqu'à la première agacerie Je suis revenue tout courant à vous.
Revenons à vos contes.
Je reviens à la purge domestique tantôt casse, tantôt rhubarbe, et je dis hardiment que ce sont des fruits dont la terre n'est pas couverte en vain, qu'ils servent à la fois de nourriture et de remède, et qu'il faut bénir dieu de nous avoir donné ces secours dans le plus détestable des mondes possibles.
J'espère que le changement de saison pourra faire revenir ses forces et remettre entierrement sa tête.
Quelque faible ressouvenir, Le quelque image bien légère Qui ne revient que pour s'enfuir?