Je vous promets bien, madame, de prendre toutes ces sottises en considération l'hiver prochain si je suis en vie, et de faire voir à mes chers compatriotes que de Français qu'ils étaient ils sont devenus Welches. […] Je suis bien las d'être aveugle tous les hivers; mais je ne dois pas me plaindre devant vous; je serais comme ce sot prêtre qui osait crier parce que les Espagnols le fesaient brûler en présence de son Empereur qu'on brûlait aussi; vous me diriez comme l'Empereur, Et moi suis-je sur un lit de roses?
Voilà, Madame, tout ce que sait un vieux solitaire qui voit avec horreur les jours s'accourcir et l'hiver s'aprocher.
Est il vray que vous comptez passez l’hiver dans les provinces méridionales?
Les fleurs du printems, les moissons de l'été, les vendanges de l'automne et les glaces de l'hiver sufiroients ils pour charmer vos Ennuys? […] Dans le printems l'ingénuité de l'enfance et le développement de ses goûts; dans l'été la Jeunesse, la naissance des passions, leur progrès, leur violence; dans l'automne, leur suitte, leurs Effets, les biens, et les maux qu'elles produisent; mais dans l'hiver vous ne pourriez pas Je crois faire un tableau plus fidel de la viellesse que celui qu'a fait st Lambert.
On doit avoir fait ses provisions un peu avant l'hiver, et quand il est venu il faut se chaufer doucement au coin du feu qu'on a préparé.
J'attends avec grande impatience ce que vous me promettez à la fin de l'hiver; cela sera t'il gaye?
Il est bien étrange que je m'obstine à rester dans ma solitude pour y être aveugle pendant quatre mois, mais la difficulté de se transplanter à mon âge est si grande et si désagréable que je n'ai pu encor me résoudre à passer mon hiver dans des climats plus chauds.
Ainsi, au milieu de quatre vingt lieues de montagnes de neiges assiégé par un très rude hiver, et mes yeux me refusant le service, j'ai passé tout mon temps à méditer.
Je voudrais vous demander si vous serez assez heureuse cet hiver pour jouïr de la société de Madame la Duchesse De Choiseul.
L'hiver horrible que nous avons eu, donne de l'humeur, et les nouvelles qu'on aprend n'en donnent guères moins.
Voicy bientôt le temps où je vais perdre la vue, mes détestables fluxions me reprennent l'automne et l'hiver.
C'est Naples en été, et la Laponie en hiver.
Je pourais bien aller passer mon hiver dans les païs chauds, comme font les cailles et les hirondelles qui sont beaucoup plus sages que nous.
C'était une fantaisie que les longues soirées de l'hiver m'avaient inspirée.
Je n'ai point encor été tenté d'imiter leur éxemple, premièrement parce que mes abominables fluxions sur les yeux ne me durent que l'hiver, en second lieu parce que je me couche toujours dans l'espérance de me moquer du genre humain en me réveillant.
J'ai de l'horreur pour la vie de Paris, mais je voudrais aumoins y passer un hiver avec vous.
Ces fluxions ne diminuent qu'au printemps; mais à la fin le printemps perd de son influence, et l'hiver augmente la sienne.