Tout ours que je suis, soiez persuadée que je suis un très honnéte ours. […] Adieu madame, jouissez de la vie autant qu'il est possible; et soiez bien sûre que je suis à vous, que je vous appartiens, jusqu'au dernier moment de la miene.
Souvenez vous de moi, Madame, en cas qu'on m'honore jamais d'une messe des morts; et soiez bien sûre que les sept ou huit jours que j'ai encore à vivre seront emploiés à vous aimer, à vous regretter, et à souhaitter qu'il y ait aumoins dans Paris cinq ou six Dames qui vous ressemblent.
car dans les temps de neige vous savez que je suis vôtre confrère en aveuglement, et vôtre maître en souffrance; soiez donc ma disciple en discrétion.
Je dois me taire en vers et en prose; mais en me taisant je vous serai toujours très vivement attaché; je ferai des vœux pour que vous viviez beaucoup plus longtemps que moi, pour qu’une santé parfaitte vous console de ce que vous avez perdu, pour que vous joüissiez d’un excellent estomac, pour que vous soiez aussi heureuse qu’on peut l’être dans un monde où les douleurs et les privations sont d’une nécessité absolue.
Mais j'ai peur qu'aiant beaucoup lu et beaucoup réfléchi, vous ne soiez plus amusable, et que je ne sois point du tout amusant.
Made la Duchesse D'Anville veut bien avoir la bonté de se charger de mon paquet, vous y trouverez cette philosophie de l'histoire de L'abbé Bazin, je souhaitte que vous en soiez aussi contente que L'Impératrice Catherine 2de à qui le neveu de L'abbé Bazin l'a dédiée. […] Sain, ou malade, clairvoyant ou aveugle, j'aurai toujours, madame, un cœur qui sera à vous, soiez en bien sûre.
Il n'est pas juste que vous soiez sans pucelle; je vais prendre si bien mes mesures que vous en aurez une incessamment.
Je l’ai ditte sans rien attendre de personne au monde; et soiez sûre que je ne demanderai jamais rien à personne, du moins pour moi; car je n’ai jusqu’icy demandé que pour les autres.
Je souhaitte que vous soiez le moins malheureuse qu'on puisse être sur ce ridicule petit globe.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210039_1key001cor/txt/004 Adieu, Madame, quelque chose que vous pensiez, de quelque chose que vous soiez dégoûtée, quelque vie que vous meniez, l’hermite de Ferney vous sera tendrement attaché jusqu’au moment où il ira savoir qui a raison de Platon ou de Spinosa, de st Paul ou d’Epictete, de Confucius ou du journal chrétien.
Mais soiez bien sûre que vous n’aurez de moi ni Morangiés, in Lalli, à moins que vous ne l’ordonniez positivement.
Souvenez vous toujours Madame, que lorsque je cherche et que j'envoie ces bagatelles pour vous amuser, je vous conjure au nom de l'amitié dont vous m'honorez depuis si longtemps, de ne les confier qu'à des personnes dont vous soiez aussi sûres que de vous mêmes, et de ne pas prononcer mon nom.
Je suis fort aise que vous vous soiez remise à relire Homère.
Ce qu'il y a de pis encor, c'est qu'on est entouré alors d'hipocrites qui vous obsèdent pour vous faire penser comme ils ne pensent point, ou d'imbéciles qui veulent que vous soiez aussi sot qu'eux; tout cela est bien dégoûtant.
Je suis de l'avis d'un médecin anglais qui disait à la Duchesse de Marlborou, Madame, ou soiez bien sobre, ou faittes beaucoup d'exercice, ou prenez souvent de petites purges domestiques, ou vous serez bien malade.