Vous n'étiez pas autant de ses amis que vous l'êtes du président et puis vous lui auriez dût un compliment, n'eusse été que pour honorer la mémoire du président, lui donner des témoignages de regret, d'estime et d'amitié. […] Il n'i a point de marque de considération et d'estime que vous n'ayez reçû de lui, nous ne cessons l'un et l'autre de parler de vous et nous ne trouvons réciproquement personne qui sente aussi bien que nous le mérite et l'agrément de tout ce que vous avez fait.
Le paÿs où vous êtes semble avoir été fait pour vous, les gens qui L'habitent sont les vrais descendans d'Ismael, ne servant ni Baal ni le dieu d'Israelhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1030330_1key001cor/nts/003, on y Estime et admire vos talents sans vous haïr ni vous persécuter. […] http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1030330_1key001cor/txt/003 Adieu monsieur, personne n'a pour vous plus de goût, plus d'estime, plus d'amitié, il y quarante ans que Je pense de même.
Ce Dimanche 24e Juin 1770 Si je ne vous ay pas Ecrit plûtôt, c'est que J'attendois toujours que la grand maman, me dicta quelques choses pour vous; Je l'en ay pressée, mais elle est dans une paresse d'esprit, dont on ne peut la tirer; elle s'en rapporte à moy pour vous dire, tout ce qu'elle pense pour vous; Je seray donc son indigne interprette mais J'auray le mérite de vous dire la vérité, en vous assurant que ses sentimens ne se bornent point à l'admiration et à l'estime, qu'elle y joint une très véritable amitié; elle voudroit vous satisfaire sur toutes les choses que vous désiré, et nommément sur votre affaire de st Claude; elle trouve la cause que vous deffandé très juste; mais elle ne peut vous secondez que par ses représentations et ses sollicitations; elle est aussy reconnoissante et aussy contante que moy, des Cahiers que vous nous envoyé, et nous vous prions de continuer; Je seray encore du tems sans revoir cette grand maman; elle ne reviendra que le dixsept ou le dixhuit de Juillet; et peu de jours après, elle partira pour Compiegne; La vie se passe en abscence, on est toujours, entre le souvenir et l'espérance; on ne jouïs Jamais; si du moins on pouvois dormir, ce ne seroit que demy mal; dormez vous, mon cher Voltaire? […] Je vous envoye une lettre, Je ne sçait pas de qui; Je crois cependant que c'est un homme qui vous estime beaucoup, et qui désire que vous l'estimiés; il en sera ce qu'il vous plaira, mais il vous prie de m'adresser la réponse que vous lui ferez, il l'enverra chercher chés moi.
Jugez moyennant cela l'estime que J'ay pour messrs de Pompignan. […] Enfin monsieur Je voudrois vous persuader d'avoir beaucoup d'attention pour moi mais Je crains de n'y pas réussir, J'aurois tout l'avantage et vous n'y en trouveriez aucun, si l'estime la plus parfaitte et l'amitié la plus tendre que Je vous ay vouée pour ma vie, ne pouvoient pas servir de compensation.
Je suis bien aise de vous le dire avec autant de franchise que je vous dis combien je vous aime, combien j'estime vôtre façon de penser, à quel point je regrete d'être loin de vous.
Si l'état de ma santé, madame, me permet jamais de revoir la France, un de mes baux jours serait celuy où je pourrais vous assurer de mon respect, et dire à votre amy tout ce que la plus profonde estime m'inspirerait pour vous et pour luy.
Il faut bien que cela soit puisque Je résiste aux instances que l’on me fait pour me retenir et au plaisir que Je ressens d’être avec ce que J’estime et aime le plus au monde.
Eh bien mon cher Voltaire malgré l'envie et les Envieux vous m'aimerez toujours et quoique tout le monde vous admire vous me distinguerez de vos admirateurs, et vous direz, Ma contemporaine n'admire que moi, et quoique Je lui aye envoyé des couplets de L'abbé Pellegrin elle ne m'en révère et estime pas moins.
L'estime véritable et tendre que j'ay toujours eue pour luy me fait souhaitter passionément qu'il ne m'oublie pas.
J’aurois une grande satisfaction de causer avec vous et de vous dire, mon cher Voltaire, que vous êtes la seule personne que J’admire, et dont l’estime et l’amitié me flateroient le plus.
Pour moi, je ne suis pas tout à fait de son opinion, et j'estime qu'il vaut mieux n'être pas, que d'être si horriblement mal; mais quand on n'a que deux yeux et une oreille de moins, on peut encor soutenir son éxistance tout doucement.
Si j'avais sçu qu'il fût à Paris, je vous aurais supliée très instament de me protégér un peu auprès de lui, et de faire valoir les sentimens d'estime et de reconnaissance que Je lui dois.
Je crois le choix de mr Turgot très bon, et quoique Je ne le vois plus J'ay conservée beaucoup d'estime pour lui; s'il ne se rend pas esclave de sistème et qu'il ait Egard aux circonstances Je ne doûte pas qu'il ne soit un très bon ministre.
Je l'estime infiniment à tous égards.