Je vous le demande avec la plus vive instance.
Ouï, Madame, je suis vif, et je le serai jusqu'au dernier moment de ma vie, quand je croirai servir l'amitié et la raison.
Que je vive avec toi, que j’expire à tes yeux, Et puisse ma main défaillante Serrer encor la tienne en nos derniers adieux!
Si Mr L'abbé Terray vous a rogné un peu les ongles, il me les a coupées jusqu'au vif.
Il me semble que la retraitte rend les passions plus vives et plus profondes; La vie de Paris éparpille toutes les idées, on oublie tout, on s'amuse un moment de tout dans cette grande lanterne magique, où toutes les figures passent rapidement comme des ombres; mais dans la solitude on s'acharne sur ses sentiments.
Je vous disais, madame, que je ne vous écrivais point, mais je veux vous écrire; j'ai pourtant bien des affaires; un laboureur qui bâtit une Eglise et un Théâtre, qui fait des pièces et des acteurs, et qui visite ses champs, n'est pas un homme oisif; n'importe, il faut que je vous dise que je viens de crier vive le Roy, en aprenant que les Français ont tué quatre mille Anglais à coups de bayonettehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1060246_1key001cor/nts/001; celà n'est pas humain, mais celà était fort nécessaire.
J'ay vû un homme qui est bien content d'une visitte qu'il vous a rendüe à Ferney; c'est milord Holdernesshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110444_1key001cor/nts/002, il dit que vous n'avez que 25 ans; que vous êtes gaÿ, vif, animé, abondant, enfin que vous l'avez charmé.
27e Juin 1764 http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110447_1key001cor/txt/001à Ferney 27 juin 1764http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110447_1key001cor/txt/001 Nôtre commerce à tâtons devient vif, madame.
Ma peau de caméléon prendrait des couleurs plus vives auprès de vous: vôtre imagination rallumerait la langueur de mon ésprit.
Il est bon que Paris vive de ces niaiseries, puisqu'il n'a pas de quoi vivre d'ailleurs.
Je leur suis attaché à la fureur, car mes passions sont toujours vives, et l’esprit est aussi prompt chez moi que la chair est faible, comme dit cet étrange Paulhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210039_1key001cor/nts/004 que vous ne lisez point, et que je lis pour mon plaisir.
Tout discour sur certaine matière me paroissent inutiles, le peuple ne les entend point, la Jeunesse ne s'en soucie guères, les gens d'esprits n'en ont pas besoin, et peut on se souçier d'Eclairer les sots: que chacun pense et vive à sa guise, et laissons chacun voir par ses lunettes; ne nous flatons jamais d'établir la tolérance, les persécutés la prêcherons toujours, et s'ils cessoient de l'être ils ne l'exerceroient pas; quelque opinions qu'ayent les hommes ils y veulent soumettre tout le monde.
Mais je ne veux pas vous loüés vif.