Le petit ouvrage de Mr de Chambon m'a paru mériter que je vous l'envoie, non pas à cause de son éloquence, car je le crois un peu trop simple; mais à cause des vérités qui m'y semblent prodiguées assez sagement.
30e juillet 1773 Vous avez sans doute, Madame, trouvé fort mauvais que je ne vous aie point écrithttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1240074b_1key001cor/nts/001, et que je ne vous aie point remercié de m’avoir fait connaître Mr Delilehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1240074b_1key001cor/nts/002, qui par son esprit et son attachement pour vous méritait bien que je me hâtasse de vous faire son éloge. […] Vous les méritiez ces journées heureuses, mais on n’a que des moments.
Adieu, Je vous quitte, pour Ecrire à la grand maman; Je lui envoye vôtre lettre; Elle luy confirmera la continuation de vos sentiments pour elle, et pour son mary; Ils méritent l’un et l’autre l’estime et l’attachement du public; et surtout de vous et de moy; c’est là ce qui fonde le plus nôtre fraternité.
Enfin si ces annalles n'étoient pas une traduction, c'est à dire si le traducteur en étoit l'auteur, Je ne vois pas à quelques phrases près, qu'il méritât une critique aussi amer.
Vous m'avez lavé la tête, je vous le pardonne, je l'avois mérité.
Nous traiterons l’article de la grand maman une autre fois; mais pour le présent point de paix ni de trève que je n’aie vôtre Epitre; voilà quelles sont mes loix, quand vous les aurez exécutées je recevray celles de Minos, avec le respect, la soumission qu’elles méritent.
Monsieur Walpole qui est un de vos grands admirateurs, veut que je vous dise qu’il est infiniment flatté de l’honneur que vous lui faite, qu’il ne ce seroit jamais attendu à être cité par vous, et que les louanges que vous lui donnés C’est vous qui les lui faites mériter; ce sont vos ouvrages qu’il lit sans cesse; c’est l’admiration qu’ila de votre stile, quiforme le sien; mais il n’a pas cependant la présomption de le croire Encore assez bons, pour oser vous faire lui même ses remerciements; il veut qu’ils passent par moy; J’y souscrit en enfant perdû, sans craindre la critique, parce que je suis fort audessous de la prétention; C’est votre amitié que je veut mon cher Voltaire, et pour nouvelle preuve vôtre encyclopédie; vous ne devez pas Ecrire un mot sans m’en faire part; envoyé moi donc, incessamment, cette Encyclopédie affin de pouvoir la porter à Chanteloup, où j’espère aller au commencement de septembre; vous n’aurez ni rimes ni raisons de moy, que vous ne m’ayés accordé ma demande.
Vous trouverez bien du changement, mais les applaudissement feront tant de bruit autour de vous que vous ne pourrez pas distinguer ceux qui méritent le plus les vôtres.
Tous ceux à qui vous prodiguez des louanges ont été vraisemblablement à Ferney vous rendre visites, car s'il suffisoit de la réputation vous n'auriés pas oublié de certaines personnes qui méritent autant vos Eloges.
Je ne vous crois point dans le même cas, votre esprit, votre mémoire, toutes les facultés de votre âme ne sont point affaiblis, vous êtes le Voltaire d'il y a 50 ans; votre goût ne s'est point perverti, et Je ne me trompe point à de certains Eloges que vous donnez, vous les accordez à la reconnoissance; d'ailleurs vos Exemples en sont le corectif; qu'on vous lise avec attention et que l'on Juge après si l'on vous imite assez bien pour mériter vos Eloges.
Vous n'avez point pour les philosophes cette charité qui veut dire le tendre amour, mais envérité il y en a qui méritent qu'on les aime.
Cependant Je serois bien aise d'avoir votre Enciclopédie, c'est le seul moyen de me faire rechercher et mériter le beau titre d'enciclopédiste.
Elle a été causée par trop de travail; et quel objet ai-je dans tous mes travaux que l'envie de vous plaire, de mériter votre suffrage?