23 juillet 1768 Vous avez raison, monsieur, il faut un sujet pour Ecrire; il seroit cependant facile de s'en passer; la confiance y pourroit supléer; rien n'est si agréable qu'un comerce où l'on se dit tout ce qui passe par la tête, mais Je n'en suis pas là avec vous, ce marchez seroit trop avantageux pour moi, Je vous donneroit des boules de savons en Echange de votre or en barre.
24e juill: 1769 Je vous ai envoié en grand secret, Madame, la Tragédie des Guébres.
28 juillet 1774 Je n'ai point de thème aujourd'hui, madame, j'ai envie de vous écrire et je n'ai rien à vous dire.
Ce 29e Juillet 1769 Nos lettres se sont croisées; mais nous voicy en règle; Je n'auray pas de peine à faire ce que vous désiré; une seconde lecture des Guebres faites par un bon lecteur, m'a fait remarquer bien des beautés qui m'étoient échapées.
Ce 28e Juillet 1771 Il vous est Comode mon cher Voltaire, de vous persuader que Je n’aime pas les Encyclopédies; cela vous dispense de m’envoyer la vôtre, que J’aurois indépendamment de vous si on la trouvoit icy; Je n’aime point la sçience, la morale, la méthaphisyque in folio; je ne sçaurois admirer n’y me soumettre à l’hotorité et à l’importance de certains auteurs; sy J’ay tort est ce à vous de m’en punir, quand c’est à vous à qui il faut s’en prendre du peu de respect que J’ay pour ses messieurs, c’est vous qui m’avez formé le goût; leurs opinions peuvent être semblables aux vôtres, et je les adoptent volontiers; mais dans la forme et la manière ils ne vous ressemblent assurément pas.
6e juillet 1772 Je fais depuis vingt ans, Madame, en petit dans ma chaumière ce que votre grand-maman fait avec tant d'éclat dans son palais délicieux.
Ce Dimanche 3 juillet 1768 Vous Vous applaudissez peut être monsieur de m'avoir perdûe?
18e juillet 1769 Ma nièce me dit, madame, que vous vous plaignez de mon silence, et que vous voiez bien qu'un dévot comme moi craint de continuer un commerce scandaleux avec une Dame profane telle que vous l'êtes.
12e juillet 1770 http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1200326_1key001cor/txt/001 Je vous ai plus d'une fois parlé à cœur ouvert, madame; il est actuellement fendu en deux, et je vous envoie les deux moitiés dans cette lettre.
ce 29 Juillet 1770 Ne craignez rien monsieur, pour vous, ni pour votre statüe, vous êtes l'un et l'autre a l'abri de toute atteinte; Le tems pourra endomager la statüe mais pour vous qui est-ce qui peut vous nuire?
14 juillet [1760] Si vous aviez voulu madame avoir le pauvre diable et le Russe à Paris et autres drogues, vous m'auriez donné vos ordres, vous auriez du moins accusé la réception de mes paquets.
Paris 18 Juillet 1764 Vous vous trouvez peut être fort bien de L'interuption de notre corespondance, mais ne m'en faites jamais l'aveu je vous prie, Je n'ay point de plus sensible plaisir que de recevoir de vos lettres, ni d'occupations plus agréables que d'y répondre; Je sçay bien que le marchez n'est point égal entre nous mais qu'est ce que cela fait, ce n'est point à vous à compter ric à ric.
entre deux montagnes 2 juillet [1754] J'ay été malade madame, j'ay été moine, j'ay passé un mois avec st Augustin, Tertullien, Origène, Alcuin et Rabanhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF0990182_1key001cor/nts/001.