le 8 7bre 1773 http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1240113b_1key001cor/txt/001 J’attendois, mr, l’Evénément du procès de Mr. de Morangiéshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1240113b_1key001cor/nts/001, pour joindre aux remerciemens que je vous dois de vôtre petite brochure, mon Compliment sur le gain d’un procès où vous avez beaucoup Contribué; vous devriés bien employer vôtre éloquence à faire abolir des usages qui confondent le vray avec le faux, et qui rendent les signatures inutiles; je voudrois aussi que vous fissiés des factum pour ce pauvre Roy de Pologne; il y à tant d’injustice, de supercherie et de Violence dans ce monde, qu’il faut quand on n’a pas vos talents pour les combatres, et s’i opposer, plier les épaules et se taire; il n’y a qu’une voix comme la Vôtre qui ayt le droit de se faire entendre.
15 9bre 1773 Voilà donc les Diamants brillants de la petitte brochure de 14 cens pages d'Helvetius!
Tel qui n’a qu’une tête de linotte ce croit un Socrate; je ne met pas de ce nombre les deux soldats; mais tous les faiseurs de brochures, qui nous infectent de leurs fadasse et ennuyeux raisonnemens.
Je viens de lire une brochure de soixante et trois pages.
Je suis sans contredit La dernière à lire toutes vos petites brochures.
C. et de toutes les autres brochures, mais me croira t'on?
Je ne sais ce que c'est que la brochure de soixante et trois pages; sur quoi roule t-elle?
Je n'ay dit qu'un mot, et ce mot a fait éclore vingt brochures, parmi les quelles il y en a quelques unes de bonnes et baucoup de mauvaises.
On est inondé ici de petittes brochures qu'on vous attribûent toutes sous prétexte qu'en Effet il y en a quelques unes de vous.
J'ai reçu vôtre Princesse de Babylone, qui m'a fait grand plaisir; il y a bien de nouvelles brochures dont on m'a parlez, et que vous devriés m'envoyer; je suis plus curieuse de ce qui vient de vous et (à plus juste titre), que vous ne pouvez n'y ne devez l'Etre des prétendues merveilles du Nord.
Mr D’Ogni qui a des bontés infinies pour ma colonie, et qui veut bien faire passer jusqu’à Constantinople et à Maroc, les travaux de nos manufactures, m’a mandé qu’il ne voulait pas se charger d’une seule brochure pour Paris.
Monsieur de Voltaire ayez pitié de moy, tous les vivans m'ennuyent, indiqué moy quelques mort qui puissent m'amuser; J'ay rélüe vingt fois les livres qui me plaise, et je suis toujours obligée d'y revenir; Je voudrois une brochure de vous toutes les semaines, je suis persuadée que vous pouriés fournir à cette dépence; Je crois qu'il n'y a qu'une Certaine dose d'imagination, pour chaque siècle, et qui est éparpillé dans les différentes nations; vous vous en êtes emparé subtilément, et n'en avez pas laissé un Grain à personne; c'est donc à vous à distribuer vos richesses; et dans vos largesses il faut préférer vôtre bonne et ancienne amie.
J'ay porté mon Jugement sur cette petite brochure, et vous prendriez vous même une peine inutile en voulant m'en faire revenir.