Si à ces disgrâces de la nature la fortune se contentait d’ajouter la ruine de ma colonie je me consolerais encore. Mais on m’a calomnié et je ne me console point.
Heureux vos amis, Madame, qui vous consolent et que vous consolez!
Je suis quelquefois profondément attristé, et puis je me console en faisant mes tours de singe sur la corde. Pour vous, Madame, qui n'êtes ni de l'espèce des singes ni de l'espèce des Tigres et qui vous consolez au coin de vôtre feu avec des amis dignes de vous, de toutes les horreurs et de toutes les folies de ce monde, prolongez en paix votre carrière.
Vous aurez sans doute chez vous Mr D'Argenson, et vous vous consolerez tout deux du mal que la fortune a fait à l'un, et que la nature a fait à l'autre. aAdieu, Madame, pour moi je serai consolé si vous me déffendez de l'imputation calomnieuse que j'essuie.
Il y a une préface à faire pouffer de rire qui vous consolera de l'ennuy du livre.
C'est le train du monde, mais ce n'est pas le vôtre, et nous n'avons dans l'état où nous sommes vous et moi, de plus grand besoin que de nous consoler l'un l'autre.
Vos Lettres me font un plaisir infini; elles me soutiennents, me consolent; la raison et l’amitié, ont tout pouvoir sur moi.
Souvenez vous quelque fois de vôtre contemporaine; consolez là, aidez luy à trainer les tristes restes de sa vie.
Conservez moi des bontés qui me consolent.
Je crois que la France est le païs où il doit y avoir le plus d’amis; car après tout l’amitié est une consolation, et on a toujours besoin en France de se consoler.
Ah si on avoit un véritable ami, on ne seroit pas dans cette indécision; mais c’est la pierre philosophale, on se ruine dans cette recherche; aulieu de remèdes universels, on ne trouve que des poisons; vous êtes mille et mille fois plus heureux que moy; mon Etat de quinze Vingt n’est pas mon plus grand malheur; je me Console de ne rien voir, mais je m’afflige de ce que j’entend, et de ce que je n’entend pas; le goût est perdu, ainsy que le bon sens; cecy paroitra propos de vieille, mais non en vérité; mon âme n’a point vieillie; je suis touchée du bon et de l’agréable, autant et plus que je l’étois dans ma jeunesse; cela est vray.