et me pria de lui faire réponse, sitôt la présente reçüe.
Je vous envoye une lettre, Je ne sçait pas de qui; Je crois cependant que c'est un homme qui vous estime beaucoup, et qui désire que vous l'estimiés; il en sera ce qu'il vous plaira, mais il vous prie de m'adresser la réponse que vous lui ferez, il l'enverra chercher chés moi.
Elle n'a point répondu à une Lettrehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1130347_1key001cor/nts/006 qui méritait assurément une réponse, mais je m'intéresserai toujours à elle comme si elle répondait.
Vous vous souvenez que ce fut la réponse de mr Dargenson à feu l’abbé Desfontaineshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1220019_1key001cor/nts/002.
J’ay toujours rendu Compte à mes amis, de ce que vous me mandiés pour Eux; et de peur d’affoiblir vos expressions et de faire Tort à vôtre stile, je leurs ay presque toujours envoyé vos lettres; Je vous ay toujours dit fidellement ce que contenoit leurs réponses; Je n’ay point ajouté de réflexions, n’y de Commentaire sur le Texte; vous avez tort de vous croire mal avec eux, puisque vous n’avez point à vous reprocher d’avoir manqué à tous les sentimens que vous leurs devez; Je leurs enverray vôtre dernierre Lettre, et toutes celles où vous me parlerez d’eux; Car J’espère que vous m’écrirez souvent, et que vous vous ferez un devoir de me dédommager avec usure de vôtre Long silence; J’ay plus besoin que Jamais de vôtre secours; Je n’ay plus de ressources Contre l’ennuye; J’éprouve le malheur, d’une Education négligée; l’ignorance rend la Vieillesse bien plus pêsante, son poids me paroit insupportable; Je ne regrette point les agréments de la Jeunesse; et encore moins l’employe que mes semblables en font et que j’en ay fait moy même; Je regarde tout cela aujourd’huy, Comme un tems perdu; Je voudrois avoir acquis des goûts, des Connoissances, de la Curiosité.
Je lui ay fait voir votre lettre, et comme il verra ma réponse, je n'ose vous dire tout ce que Je pense de lui; Jugez en par les preuves que J'ay de la préférence qu'il vous donne sur tout ce qu'il a Jamais vû, entendû et connû; c'est ainsy que moi votre plus grand admirateur; il a un fond de mélancolie qui me donne encor avec lui de grands rapports; ce sera pour moi une véritable perte quand il retournera dans son paÿs; vous seriez étonné si vous voyez ce qu'est devenû le nôtre, J'en suis honteuse vis àvis des étrangers; ce n'est plus une chose flateuse pour vous aujourd'huy qu'il n'i ait plus que vous que l'on puisse Citer dans notre nation.
Vous avez un correspondant admirable dans mr Delisle, persuadez vous qu'il est mon chancelier et que c'est à moi à qui vous devez adresser les réponses que vous lui faites.
Paris, 8 février, 1760 Vous comptez avec moi bien ric à richttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050135_1key001cor/nts/001 monsieur, et vous ne m'Ecririez Jamais si ce n'étoit en réponse.
La réponse est bien naturelle, Sire, on les avait donc détruittes, il y avait donc huit mille bonnes familles désespérées, vous autrs rois vous êtes de plaisants philosophes.
que de faibles réponses à de fortes objections!