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1 (1764) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
dans ce monde. Je ne saurais souffrir que vous me disiez que plus on pense plus on est malheureux. Celà est vrai pour les ge
plus on pense plus on est malheureux. Celà est vrai pour les gens qui pensent mal, je ne dis pas pour ceux qui pensent mal de l
à est vrai pour les gens qui pensent mal, je ne dis pas pour ceux qui pensent mal de leur prochain, celà est quelquefois très a
eur prochain, celà est quelquefois très amusant, je dis pour ceux qui pensent tout de travers. Ceux-là sont à plaindre sans dou
amusez vous quelquefois à dicter vos idées pour comparer ce que vous pensiez la veille à ce que vous pensez aujourd'hui; vous
r vos idées pour comparer ce que vous pensiez la veille à ce que vous pensez aujourd'hui; vous aurez deux très grands plaisirs
relisez Corneille Madame, mandez moi, je vous prie, tout ce que vous pensez de mes pensées, et je vous dirai ensuitte mon sec
2 (1769) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
e lettre. Ce sont bien des gens comme Eux qui s'embarassent de ce que pensent et disent des gens comme moi. Si j'entrois en Jus
par Esprit de domination, se croyant les premiers hommes du monde de penser ce que pensent tous les gens qui pensent, orgueil
domination, se croyant les premiers hommes du monde de penser ce que pensent tous les gens qui pensent, orgueilleux, haineux,
s premiers hommes du monde de penser ce que pensent tous les gens qui pensent , orgueilleux, haineux, vindicatifs; ils feroient
possible que votre rancune contre la Bletrie (qui sans doûte n'avoit pensé à vous) ne cède pas au désir de plaire et d'oblig
3 (1768) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
ique; il vous a répondu ainsy je n'ay point à vous apprendre ce qu'il pense ; mais je vous dirai ce que pense le public. Perso
n'ay point à vous apprendre ce qu'il pense; mais je vous dirai ce que pense le public. Personne ne croit que Mr. de Bellestat
du piquant; cette brochure n'a pas fait Grande fortune icy, et chacun pense qu'elle ne mérite pas qu'on la réfute et qu'on y
à lire ce que vous Ecrirez; laissez, laissez au Président sa façon de penser . Si elle l'occupe, si elle le console, n'est il p
4 (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
tête le soit. Notre âme immortelle a besoin de la garderobe pour bien penser . C'est dommage que Lamétrie ait fait un assez mau
e suis fort dévot je suis très tranquile. Je suis très fâché que vous pensiez que les Guebres pouraient éxciter des clameurs. J
ouraient éxciter des clameurs. Je vous demande instamment de ne point penser ainsi. Efforcez vous, je vous en prie, d'être de
ficier qui est aussi aimable qu'utile. Adieu, Madame; vivez, digérez, pensez ; je vous aime de tout mon cœur. Dites à vôtre ami
5 (1766) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
que vous ne connoissez pas et qu'il est important de connoitre; vous pensez donc qu'il ne sufit pas de sçavoir ce qui n'est p
ir ce qui n'est pas, puisque vous cherchez à sçavoir ce qui est. Vous pensez apparament que cela est possible. Pensez donc que
z à sçavoir ce qui est. Vous pensez apparament que cela est possible. Pensez donc que cela soit nécessaire? Voilà ce que Je vo
6 (1771) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
s que je n’aille mourir en Suisse. Songez que je ne dis que ce que je pense , et qu’il y a soixante ans que je fais ce métier.
e il y a près de vingt ans. Je ne devrais pas y être, parce que je ne pense pas à la française; mais quand je serais Russe, c
dernier moment avec des sentiments aussi inaltérables que ma façon de penser .
7 (1772) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
passent continuellement par nos cantons, et j’ai conclu que l’Europe pensait comme moi. Au reste je n’écris à personne, et je
u assurément de me louer de messieurs, mais apres avoir dit ce que je pensais d’eux depuis vingt ans, j’ai gardé un profond sil
8 (1764) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
e fantaisie que les longues soirées de l'hiver m'avaient inspirée. Je pense différemment à l'équinoxe; l'esprit soufle où il
expérience continue. Sentiments, passions, goûts, talents, manière de penser , de parler, de marcher, tout nous vient je ne sça
es qui sont distraits par les objets. Vous devriez dicter ce que vous pensez quand vous êtes seule, et me l'envoier. Je suis p
vous n'aurez rien à faire; quel plus bel emploi de vôtre temps que de penser ? Vous ne pouvez ni jouer, ni courir, ni avoir com
9 (1766) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
érité il ne me paroit pas de la dernière importance que tout le monde pense de même; il seroit fort avantageux que tout ceux
laisser ce don du ciel à qui il l'a accordé. Voilà en gros ce que Je pense ; si Je causois avec vous Je me flate que vous ne
gros ce que Je pense; si Je causois avec vous Je me flate que vous ne penseriez pas que je préférasse les charlatans aux bons méd
, il vous aime, nous sommes parfaitement d'accord dans cette façon de penser et de sentir, nous voudrions bien souvent vous av
10 (1764) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
égoûtantes et si ridicules, qu'il est fort difficile de savoir ce que pensent les mourants; ils passent tous par les mêmes céré
t l'autre funestes. On vivait du temps des Scipions et des Césars, on pensait , et on mourait comme on voulait; mais pour nous a
11 (1760) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
1760] L'éloquent Ciceron, Madame, sans lequel aucun Français ne peut penser , commence toujours ses Lettres par ces mots, si v
el qu'il soit, est toujours assés passable quand il donne occasion de penser . Puisque vous avez, Madame, les poësies de ce roy
je me rends à moi même par ordre alphabétique, de tout ce que je dois penser sur ce monde cy et sur l'autre, le tout, pour mon
ictionnaire d'idées ne vous déplairaient pas; car je m'imagine que je pense comme vous sur tous les points que j'éxamine; si
12 (1766) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
r lui, Je me suis trouvé avec lui tant de conformité dans la façon de penser , de sentir et de Juger que cela a tenû lieu de l'
voudrois sçavoir si l'on oseroit m'accuser d'Engoument sur ce que Je pense de vous. Oh, oui, il y a des gens assés absurde p
tonnante facilité de rendre avec clarté et précision tout ce que vous pensez qui doit vous rendre parfaitement heureux; employ
13 (1766) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
rsque deux personnes qui ont le sens commun et qui sont de bonne foi, pensent de même sans s'être rien communiqué, il y a à par
ille; ce n'est pas la tranquillité stupide d'un esprit qui n'a jamais pensé , c'est le repos philosophique d'une âme éclairée.
vec vous. J'ai lu la réponse du roi au parlement. Je m'imagine que je pense encore comme vous sur cette pièce; elle m'a paru
14 (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
enchainée dans un païs qu'elle doit détester, vu la manière dont elle pense . Je vous vois réduite à la dissipation de la soci
heureuse vie serait d'avoir auprès de soi, et sous sa main un ami qui pensât comme nous, et qui parlât à nôtre cœur et à nôtre
ime à voir des Racines qui ont des Pradons pour ennemis. Celà me fait penser à la queue du siècle de Louïs XIV que j'ai eu l'h
, je vous dis très naïvement, que j'aime passionnément vôtre façon de penser , de sentir, et de vous exprimer, et que je me tie
15 (1740) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
s Jamais Ecrit si Je n'ambitionnoit de plaire au peu de personnes qui pensent comme vous. Je suis avec bien du respect madame v
16 (1762) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
a famille pour donner des frères à ses enfants. La partie par où l'on pense ne s'est point affaiblie en elle. Elle marche, el
s besoin de ce qui se passe au pied des alpes. Vivez madame, digérez, pensez , et même riez de touttes les sottises de ce monde
17 (1764) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
oses plus sérieuses, attendu nôtre état, nôtre âge, et nôtre façon de penser . Je ne connais que Judas dont on ai dit qu'il eût
faut avoir fait ses dispositions de bonne heure, et ensuitte n'y plus penser du tout. On dit quelquefois d'un homme, il est mo
u'on est entouré alors d'hipocrites qui vous obsèdent pour vous faire penser comme ils ne pensent point, ou d'imbéciles qui ve
rs d'hipocrites qui vous obsèdent pour vous faire penser comme ils ne pensent point, ou d'imbéciles qui veulent que vous soiez
18 (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
z personne; vous avez de l'esprit malgré vous; vous dites ce que vous pensez avec sincérité. Vous haïssez trop les philosophes
onformer à l'usage, car nous ne sommes peut-être que des machines qui pensons avec la tête comme nous marchons avec les pieds.
les pieds. Nous ne marchons point quand nous avons la goûte, nous ne pensons point quand la moelle du cerveau est malade. Vous
19 (1751) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
Je n'ay vu encor ny l'une ny l'autre. Je les condamne touttes, et je pense que comme il ne faut point écrire tout ce qu'ont
ay peur d'avoir la main lourde. Ce siècle était beau, il a enseigné à penser et à parler à celuy cy. Mais gare que les discipl
ui je crois vous avoir dit des choses assez tendres, parce que je les pense , m'aurait il tout à fait oublié! Il ne faut pas q
20 (1765) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
ont pas besoin, et peut on se souçier d'Eclairer les sots: que chacun pense et vive à sa guise, et laissons chacun voir par s
u'on respectât assés pour n'en jamais parler, et même pour n'i Jamais penser . http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF113
ttre, et comme il verra ma réponse, je n'ose vous dire tout ce que Je pense de lui; Jugez en par les preuves que J'ay de la p
21 (1775) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
sont semblables aux vôtres, et tous les honnêtes gens ne peuvent que penser de même. Rien n'est si inique ni si horrible que
des sentimens qui devroient produire notre union, notre même façon de penser pour vous.
22 (1754) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
ar 3 mars [1754] Vôtre lettre, madame, m'a attendri plus que vous ne pensez ; et je vous assure que mes yeux ont été un peu hu
us étiez entre chien et loup, et non pas tout à fait dans la nuit. Je pensais que vous étiez à peu près dans l'état de madame d
duite génante qui tenait de l'hippocrisie, enfin d'avoir des amis qui pensent et qui parlent librement avec vous. Je ne regrett
23 (1759) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
l il n'i a plus rien à ajoutés. Je suis toujours surprise qu'on ose y penser . Sçavez vous que je vous trouve encore bien jeune
ges seroit surtout ce qui me plairoit infiniment, parceque je sens et pense tout comme vous. Il y a quelques années que j'eux
is que je suis bien impertinente de vous entretenir de tout ce que je pense , ce seroit le moyen de vous dégoûter bien viste d
24 (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
rocurer la tragédie des Guêbres, ouvrage d'un jeune homme, qui parait penser bien fortement, et qui me fera bientôt oublier? P
entôt oublier? Pour moi, Madame, je ne vous oublierai que quand je ne penserai plus, et lorsqu'il m'arrivera quelque ballot de p
25 (1770) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
de mon nom et de mon visage, pour ériger un monument à la liberté de penser . Cette idée dans laquelle il y a du plaisant, peu
m/item/voltfrVF1200326_1key001cor/nts/001 m'assure même que vous avez pensé comme moi, et que vous l'avez dit à une de vos am
26 (1760) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
geance de se mettre à la torture pour en chercher de nouvelles. Je ne pense pas absolument comme vous sur les portraits et an
et anecdotes, mais à l'explication il se trouveroit peutêtre que nous pensons de même; les portraits imaginés et les anecdottes
Je fais, Je voudrois que vous le fussiez aussy bien de tout ce que Je pense , vous n'y trouveriez rien à redire, et vous convi
27 (1772) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
erre. Il disait que la nature a tellement arrangé les choses que nous pensons par la tête comme nous marchons par les pieds. Il
/nts/008. Mais je ne sais plus ni ce que vous faittes, ni ce que vous pensez . Pour moi je pense à vous, Madame, plus que vous
sais plus ni ce que vous faittes, ni ce que vous pensez. Pour moi je pense à vous, Madame, plus que vous ne croiez, et je vo
28 (1759) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
'aime la hardiesse anglaise! que j'aime les gens qui disent ce qu'ils pensent ! C'est ne vivrehttp://www.e-enlightenment.com/ite
.com/item/voltfrVF1040397b_1key001cor/txt/002 qu'à demi que de n'oser penser qu'à demi. Avez vous jamais lu, Madame, la faible
on songe que les trois quarts du sénat Romain, à commencer par César, pensaient comme Lucrèce, il faut avoüer que nous sommes de
r/nts/015, à commencer par Joly de Fleuri. Vous me demandez ce que je pense , Madame; je pense que nous sommes bien méprisable
ncer par Joly de Fleuri. Vous me demandez ce que je pense, Madame; je pense que nous sommes bien méprisables, et qu'il n'y a
bre d'hommes répandus sur la terre qui osent avoir le sens commun; je pense que vous êtes de ce petit nombre; mais à quoi cel
29 (1764) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
un état mitoien entre vous et lui, c'est précisément ma situation. Je pense avec vous, Madame, que quand on veut être aveugle
e monde est plein de gens d'esprit qui ne sçavent comment ils doivent penser . Adieu, Madame, songez, je vous prie, que vous me
30 (1773) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
e vérités. Que voulez vous que je vous réponde? Je m’imagine que vous pensez comme moi, et j’ai la vanité de croire penser com
? Je m’imagine que vous pensez comme moi, et j’ai la vanité de croire penser comme vous. On dit que c’est le meilleur ouvrage
31 (1764) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
n délibéra beaucoup à le nommer, cependant on nomma celui que j'avois pensé et que je pense que vous penserez aussy. Je vous
oup à le nommer, cependant on nomma celui que j'avois pensé et que je pense que vous penserez aussy. Je vous le dirois mais j
, cependant on nomma celui que j'avois pensé et que je pense que vous penserez aussy. Je vous le dirois mais je ne l'Ecriray pas
32 (1764) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
omme je ne veux point vous tromper, je ne vous diray point ce qu'elle pense de St Augustin et de Calvin, mais j'ay peine à cr
sentir dans l'histoire; cela peut rendre les faits suspects et faire penser que l'historien les ajuste à ses sistèmes. Conven
33 (1774) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
s qui ne l'est pas aujourd[’hui? Ce] siècle s'est un peu formé; on ne pense plus comm[e] au douzième siècle, ou plutôt comme
é; on ne pense plus comm[e] au douzième siècle, ou plutôt comme on ne pensait pas. Aureste, vous croiez bien que je ne paraîtra
34 (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
Besigni pour le président de Nassigni. Il dit que le Roi a donné des pensions à tous les juges de Damiens; et il est public qu'
item/voltfrVF1190250_1key001cor/nts/005 sur la raison des animaux. Je pense comme l'auteur. Les essaims de mes abeilles se la
35 (1773) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
à l’académie, l’Eloge de Colbert? Je voudrois sçavoir ce que vous en pensé ; j’aime à soumettre mon jugement au Vôtre. J’ay é
36 (1772) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
la manière dont on digère décide prèsque toujours de nôtre manière de penser , témoin Jean qui pleure et qui rit http://www.e-e
Madame; fesons tous deux comme nous pourons. Vogue la pauvre galère; pensez fortement et uniformément, et conservez moi vos b
37 (1765) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
l sache à quel point je suis éloigné de mériter tout le bien que vous pensez de moi. Made la Duchesse D'Anville veut bien avoi
ma retraitte, et je ne crois pas en avoir vu une demi douzaine qui ne pensent comme mon abbé Bazin. La consolation de la vie es
t comme mon abbé Bazin. La consolation de la vie est de dire ce qu'on pense . Je vous le dis une bonne fois. http://www.e-enl
38 (1768) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
répondû à sa franchise; il y a long tems que je connoit tout ce qu'il pense pour vous, et c'est une conformité que nous avons
39 (1770) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
que je vous dis combien je vous aime, combien j'estime vôtre façon de penser , à quel point je regrete d'être loin de vous. Je
40 (1771) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
210221a_1key001cor/nts/003 traduite de L’arabe que je vous envoie. Je pense que vôtre grand maman l’a reçue. Je vous conjure
41 (1773) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
us ne me parlez point avec confiance. Je voudrois sçavoir ce que vous pensez de la pièce du Conétable. Je sçay qu'on vous l'a
42 (1751) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
ie dans le palais d'Alcine. Je peux vous assurer que si tout le monde pensait à Paris comme vous, j'aurais eu bien de la peine
uis figurez vous combien il est plaisant d'être libre chez un Roy, de penser , d'écrire, de dire tout ce qu'on veut. La gêne de
43 (1760) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
blable aux commentateurs de votre temple du goût, qui disent ce qu'on pensa mais qui ne pensent pointhttp://www.e-enlightenme
ateurs de votre temple du goût, qui disent ce qu'on pensa mais qui ne pensent pointhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF
44 (1769) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
s auriez grand tort de vous plaindre de votre Existence; vous sentez, pensez , produisez sans cesse. Mais moi que voulez vous q
z d'un Excès de vanité; mais vous ne dites rien que Je ne crois avoir pensé . Vous êtes mon seul philosophe. Tout ceux qui rai
45 (1759) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
ai point eu l'honneur de vous écrire, c'est que ma retraitte m'a fait penser qu'un homme qui avait renoncé à Paris ne devait p
je suis devenu hardi avec l'âge; je ne peux plus écrire que ce que je pense , et je pense si librement qu'il n'y a guères d'ap
u hardi avec l'âge; je ne peux plus écrire que ce que je pense, et je pense si librement qu'il n'y a guères d'aparence d'envo
46 (1752) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
, parmy ceux qui font le plus d'honneur à notre siècle. La liberté de penser est la vie de l'âme, et il paraît qu'il n'y a pas
47 (1760) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
grand et aimable enfant madame. Comment n'avez vous pas senti que je pense comme vous? Mais songez que je suis d'un parti, e
48 (1766) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
ettres que de prières. Comment vous portez vous? que faites vous? que pensez vous? Il a courû ici le bruit que vous vouliez al
49 (1770) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
nds surtout par ce mot philosophe pratique, car ce n'est pas assez de penser avec justesse, de s'exprimer avec agrément, de fo
50 (1771) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
triste état où nous sommes. Vous me laissez deviner tout ce que vous pensez ; mais pardonnez moi aussi mes idées. Trouvez bon
51 (1760) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
e j'aime passionément vôtre esprit, vôtre imagination, vôtre façon de penser ; vous aurez la moitié de Pierre incessamment; il
Adieu encor une fois, madame, je vous aime beaucoup plus que vous ne pensez .
52 (1772) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
e vous traitez dans votre dernière, mon instinct m'a toujours menée à penser tout ce que vous dites. Si nous nous trompons, ce
53 (1770) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
eux, le moins de mal qui m'est possible, laisser à chacun sa façon de penser , ne troubler le bonheur ni la paix de personne. E
54 (1771) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
aime comme mon âme, car je me suis toujours aperçu qu’au fond mon âme pensait comme la vôtre.
55 (1760) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
ux un saisissement, qui sont des preuves bien sûres de tout ce que Je pense pour vous; Je fus dans le moment aussy touchée, a
56 (1763) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
rien à me dire, ce n'est que par le public que J'apprends ce que vous pensez , ce que vous dites, ce que vous faites, vous ne m
57 (1774) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
roit point eu la petite Vérole. Porté vous bien mon cher Voltaire, ne pensé point à vôtre âge, persuadé vous n'avoir que celu
58 (1769) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
'il est, vous y pouvez Conpter; je dois cependant vous dire ce que je pense ; jamais on ne permettra la représentation de cett
59 (1770) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
erez bien impertinente? Mais d’où vient voulez vous sçavoir ce que Je pense ? J’ay fait voeux de dire toujours la vérité. Je n
60 (1772) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
asser, de causer avec vous et de vous trouver d’accord avec ce que Je pense sur le mauvais goût, le mauvais ton qui règne dan
61 (1735) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
amilier, Mais c'est celui de l'innocence, Un quaker dit tout ce qu'il pense ; Il faut, s'il vous plaît, essuyer Sa naïve &
62 (1759) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
laisser échaper un mot qui peut être mal interprêté; on ne peut plus penser par la postehttp://www.e-enlightenment.com/item/v
63 (1761) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
ra tolérable. Je crois, toutte réflexion faitte, qu'il ne faut jamais penser à la mort. Cette pensée n'est bonne qu'à empoison
64 (1763) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
e la vie que vous meniez, de la façon dont j'étois avec vous, si vous pensiez à me donner votre statue ou votre buste. J'ay été
65 (1764) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
ivoit malheurs, et ce pourrait bien en être un plus grand que l'on ne pense .http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF11102
66 (1765) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
feu. Je ne peux vous rien dire de plus que ce que je vous ai dit. Je pense sur le présent et sur l'avenir comme j'ai parlé d
67 (1769) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
breuse; contentéz vous d'Etre magnifique et dédaignez le faste. Quoi? pensez vous sérieusement que ma voix puisse se faire ent
68 (1772) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
ndant ce sont de nouveaux sujets de plainte à vous faire. Que dois-je penser de vos protestations d’amitié quand vous vous en
69 (1772) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
, j’ai très tort; mais je n’ai pas pourtant si grand tort que vous le pensez , car en premier lieu je croiais que vous n’aviez
70 (1774) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
nt vos sentimens sur d'autres articles; Je ne suis pas si Eloignée de penser comme vous. Ces Commencemens cy sont de bon augur
71 (1775) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
de nos troubles, de nos émeütes apparemment vous est parvenue; qu'en pensé vous? ne trouvé vous pas que la tolérance, la lib
72 (1760) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
uerre des rats et des grenouilles. Elle est plus sérieuse que vous ne pensez . Lefranc de Pompignan a voulu succéder à M. le p.
73 (1761) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
x tomes de Jean Jaques sont pour le moins aussi coupables que moy. Je pense que voylà le cas de souhaitter d'être sourde puis
74 (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
par la poste. Vous me parlez d'un buste, Madame. Comment avez vous pu penser que je fusse assez impertinent pour me faire dres
75 (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
autant, car vous courez, vous soupez, vous conversez, et surtout vous pensez ; ainsi, Madame, vivez. Je vous enverrai bientôt q
76 (1771) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
n souverain d'une manière un peu plus honnête. J'ai écrit ce que j'en pensais à un homme qui a montré ma Lettrehttp://www.e-enl
77 (1772) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
vous; qu'est ce qui n'en a pas? Il est bruit ici d'une révolte qui a pensé arriver et qui a fait exiler un grand nombre de g
78 (1759) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
plus de goût, plus d'estime, plus d'amitié, il y quarante ans que Je pense de même.
79 (1761) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
t un, il se soucie de nous? si la matière est éternelle? si elle peut penser ? si l'âme est immortelle? et me pria de lui faire
80 (1764) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
re âge. Nous avons vu mourir les Papes et les Rois. Nous vivons, nous pensons , et nôtre âme nous reste. Epicure et les siens pr
81 (1766) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
matématiciens nient un matématicien éternel. Ce n'était pas ainsi que pensaient Neuton et Platon. Je me suis toujours rangé du pa
82 (1766) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
la pensée, sur l'espace, sur l'infini? je suis tenté de croire qu'on pense à tout celà quand on n'a plus de passions, et que
83 (1769) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
ons qui vous ont fait naître cette idée? que voulez vous que vos amis pensent ? doivent ils Garder leur sérieux? peuvent ils se
84 (1770) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
on respect du mont Jura à st Joseph? L'éloignement entre les gens qui pensent est horrible. frère François
85 (1770) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
ut la tirer; elle s'en rapporte à moy pour vous dire, tout ce qu'elle pense pour vous; Je seray donc son indigne interprette
86 (1773) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
ce qui regarde mr de Lally; sans aucune estime pour lui J’ay toujours pensé qu’il ne méritoit pas un tel traitement. A l’égar
87 (1752) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
eux, sur celuy de discerner le vray d'avec le faux, sur la liberté de penser , sur les véritez que Loke enseigne, et que la Sor
88 (1764) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
pe. Il me semble, Madame, qu'au milieu de toutes vos privations, vous pensez précisément comme made De Maintenon, lorsqu'à vôt
89 (1765) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
01cor/nts/002. César qui a conquis et gouverné vôtre païs des Welches pensait de même, et ces deux messieurs valaient bien le p
90 (1770) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
frVF1210039_1key001cor/txt/004 Adieu, Madame, quelque chose que vous pensiez , de quelque chose que vous soiez dégoûtée, quelqu
91 (1771) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
ons, Excepté celles qui regardent la chose publique, à laquelle je ne pense que pour faire des voeux pour qu’elle aille bien.
92 (1772) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
ous? Si vous le sçavez dites le moy, et si vous ne le sçavez pas, n’y pensons plus. Vous aurez appris la mort de Ducloshttp://w
93 (1760) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
aire de vos idées, cela seroit délicieux, et c'est cela qui me feroit penser . Vous devriez bien aussi un peu plus répondre aux
94 (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
'un an. Vous jugez bien qu'elles m'ont fait plaisir, puisque l'auteur pense comme moi. Il faudrait qu'une montre à répétition
95 (1772) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
envoie le livre à personne, et je n’écris prèsque à personne, mais je pense que la moitié de ces questions aumoins n’est fait
96 (1774) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
Prusse ne regardait la musique de Lully que comme du plein-chant. On pense de même dans le reste de L'Europe, et j'en suis t
97 (1766) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
//www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1150083_1key001cor/nts/003. Ne pensez pas que Je me porte mieux que Vous, mais Je ne su
98 (1768) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
quatre vingts ans. Ce sont ses amis qui sont à plaindre. D'ailleurs, pensez vous que soixante et quinze ans avec des maladies
99 (1768) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
rois fois au parlement le titre d'Etats généraux au petit pied. Je ne pense point du tout que les parlements représentent les
100 (1769) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
emplaire du siècle de Louïs quatorze et de Louïs quinze, s'il y avoit pensé ; j'espère qu'à l'avenir il ne nous laissera manqu
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