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1 (1773) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
dère avec quelque curiosité, un peuple à qui nous devons nos chifres, nôtre trictrac, nos échecs, nos premiers principes de l
écrit il y a plus de cinq mille ans. Vous sentez combien celà élargit nôtre sphère. Il me semble que quand on rampe dans un p
t nôtre sphère. Il me semble que quand on rampe dans un petit coin de nôtre occident, et quand on n’a que deux jours à vivre,
exandre, ne vous amuse pas infiniment. Ce qui était si essentiel pour nôtre défunte compagnie des Indes, sera peut être pour
e philosophie ne peut faire aucun bien et peut faire beaucoup de mal. Nôtre terre est un temple de la divinité. J’estime fort
2 (1764) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
tage Que la nature laisse à peu de ses amis, Lorsqu'ils parviennent à nôtre âge. Nous avons vu mourir les Papes et les Rois.
avons vu mourir les Papes et les Rois. Nous vivons, nous pensons, et nôtre âme nous reste. Epicure et les siens prétendaient
e sens était un don céleste Qui les valait tous à la fois. Mais quand nôtre âme aurait des lumières parfaittes Peut être il s
s voiez, madame, que je suis un confrère assez occupé des affaires de nôtre petite république de quinze vingt. Vous m'assurez
3 (1764) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
mps des Romains? N'êtes vous pas éffraiée de l'éxcez de la sottise de nôtre nation, et ne voiez vous pas que c'est une race d
ion naturelle. L'ambition et la vengeance sont également l'apanage de nôtre espèce, pour nôtre malheur. Je souscris d'ailleur
bition et la vengeance sont également l'apanage de nôtre espèce, pour nôtre malheur. Je souscris d'ailleurs à toutes vos idée
que vous dites sur l'abbé Pelegrin et sa Pelopée. Le grand défaut de nôtre théâtre à mon gré, c'est qu'il n'est guère qu'un
4 (1764) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
neur. Vraiment il s'agit entre nous de choses plus sérieuses, attendu nôtre état, nôtre âge, et nôtre façon de penser. Je ne
nt il s'agit entre nous de choses plus sérieuses, attendu nôtre état, nôtre âge, et nôtre façon de penser. Je ne connais que
ntre nous de choses plus sérieuses, attendu nôtre état, nôtre âge, et nôtre façon de penser. Je ne connais que Judas dont on
avertir que tout est fini pour nous. A quoi bon venir nous prononcer nôtre sentence? Elle s'exécutera bien sans que le nôtai
s tout cet abominable attirail dont on persécute le dernier moment de nôtre vie. Si on avait un peu de charité pour nous on n
5 (1773) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
e, je le sens bien, et mes quatrevingt ans m'en avertissent rudement. Nôtre faculté de penser s'en ira bientôt comme nôtre fa
avertissent rudement. Nôtre faculté de penser s'en ira bientôt comme nôtre faculté de manger et de boire. Nous rendrons aux
voir été agités de crainte et d'espérance pendant les deux minutes de nôtre vie. Vous êtes plus jeune que moi, ainsi selon la
e. Ces deux vers de l'abbé de Chaulieu, Bonne ou mauvaise santé Fait nôtre philosophiehttp://www.e-enlightenment.com/item/vo
6 (1764) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
Jamais on ne s'est donné un goût, celà ne dépend pas plus de nous que nôtre taille et nôtre visage. N'avez vous jamais bien f
st donné un goût, celà ne dépend pas plus de nous que nôtre taille et nôtre visage. N'avez vous jamais bien fait réflexion qu
Vous sentez bien, Madame, que la belle place que vous me donnez dans nôtre siècle, n'est point faitte pour moi. Je donne san
7 (1772) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
jouent de notre vie, malgré les opinions passagères qui entrent dans nôtre cervelle et qui en sortent sans savoir ni pourquo
quoi ni comment, la manière dont on digère décide prèsque toujours de nôtre manière de penser, témoin Jean qui pleure et qui
n l'inocule comme la petite vérole. Nous nous familiarisons fort dans nôtre siècle avec tout ce qui fesait trembler dans les
8 (1763) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
ugle Voltaire, à l'aveugle Madame la Marquise Du Déffant. Les gens de nôtre espèce, Madame, devraient se parler au lieu de s'
de Shakespear, et qu'on pourait traitter les principaux évênements de nôtre histoire dans ce goût. Mais il faudrait pour celà
9 (1775) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
de bien, Tout ce qui pince les entrailles m'est infiniment Contraire. Nôtre carrière est en effet assez longue, mais rien n'e
es fruits, et moy des broussailles et des Epines. Quand nous serons à nôtre dernier moment, nous ne sentirons plus cette diff
10 (1764) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
nt.com/item/voltfrVF1110386b_1key001cor/txt/003 que nous serons après nôtre mort ce que nous étions avant de naître, mais pou
e nous étions avant de naître, mais pour les deux ou trois minutes de nôtre existence qu'en ferons nous? Nous sommeshttp://ww
e monde n'est pas comme Fontenelle. Allons, Madame, courage, trainons nôtre lien jusqu'au bout. http://www.e-enlightenment.co
11 (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
de soi, et sous sa main un ami qui pensât comme nous, et qui parlât à nôtre cœur et à nôtre imagination le langage véritable
sa main un ami qui pensât comme nous, et qui parlât à nôtre cœur et à nôtre imagination le langage véritable de l'un et de l'
ts, pour l'éloignement de tout artifice, pour le mépris qu'en général nôtre siècle mérite, pour le tact de certains ridicules
12 (1772) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
re Homère. Vous y trouverez dumoins un monde entièrement différent du nôtre . C’est un plaisir de voir que nos guerres sur le
’est un plaisir de voir que nos guerres sur le Rhin et sur le Danube, nôtre religion, nôtre galanterie, nos usages, nos préju
de voir que nos guerres sur le Rhin et sur le Danube, nôtre religion, nôtre galanterie, nos usages, nos préjugés, n’ont rien
13 (1772) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
l est certain qu’en général vôtre espèce féminine va plus loin que la nôtre , mais la différence en est si médiocre que celà n
osophe nommé Timée, a dit il y a plus de deux mille cinq cent ans que nôtre existance est un moment entre deux éternitéshttp:
14 (1774) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
clamation naturelle, remplie de sentiment, et parfaittement adaptée à nôtre langue, mais elle demande des acteurshttp://www.e
uères de nation qui ait plus de vivacité, et moins d'invention que la nôtre . Je souhaitte pour vôtre amusement qu'on traduise
15 (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
le mari de vôtre grandmaman, qui fonde actuellement une colonie dans nôtre voisinage, vit par ses yeux qu'on peut avoir des
re voisinage, vit par ses yeux qu'on peut avoir des manufactures dans nôtre climat horrible. Je suis bien las d'être aveugle
16 (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
la plus belle pelisse du nord, et un Code de loix aussi admirable que nôtre jurisprudence française est impertinente. On parl
de Paris, ni la Sorbonne qui ont établi des chaires de professeurs en nôtre langue dans ces païs autrefois si barbares. Peut
Même encor sans le satisfaire? A t-il quelque ombre de plaisir? Voilà nôtre importante affaire. Qu'on a peu de tems pour jouï
17 (1771) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
u public; et surtout de vous et de moy; c’est là ce qui fonde le plus nôtre fraternité.
18 (1771) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
ne point prendre d’humeur; c’est ce que nous pouvons faire de mieux à nôtre âge et dans le triste état où nous sommes. Vous m
19 (1772) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
à penser tout ce que vous dites. Si nous nous trompons, ce n'est pas nôtre faûte, nous n'avons pour guide que nos sens, s'il
20 (1774) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
voudrois bien que nous puissions nous embrasser encore une fois avant nôtre entière séparation. Je viens de lire une brochure
21 (1775) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
argent. Le nombre infini de maladies qui me tuent est assez grand, et nôtre vie assez courte pour qu'on puisse se passer du f
22 (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
outrager un homme de quatre vingt deux ans qui fait tant d'honneur à nôtre corps. Rougissez d'avoir pris le parti de ce péda
23 (1775) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
or/nts/003 dont nous sommes redevables aux Arabes, de qui nous tenons nôtre médecine et nos almanacs. Vous savez peutêtre que
ems. On souffre un peu quelquefois, je l'avoue; mais en général c'est nôtre lot de souffrir de manière ou d'autre. Je m'acqui
24 (1759) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
z pour sa gloire. Les fleurs que je jette, Madame, sur le tombeau de nôtre ami Formont, sont sèches et fanées comme moi. Le
25 (1765) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
bien nécessaire, elle est la consolation de nos misères et l'appui de nôtre faiblesse encor plus que la philosophie. Heureux
26 (1770) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
e le bled a manqué jusques dans ses états. Nous n'en avons point dans nôtre païs barbare. Je crois que les Russes mangeront b
27 (1765) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
ité et mon horreur pour des esprits impérieux qui ont voulu subjuguer nôtre raison, sont les principaux liens qui m'attachent
t autant de mérite, autant de connaissances et qui parlent aussi bien nôtre langue. Il faut bien pourtant que les Français va
28 (1764) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
de façon qu'ils ne puissent choquer personne. Et puis je ne sais, si nôtre histoire mérite d'être écrite. J'aime bien autant
29 (1763) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
ce, et l'imagination ne sert qu'à nous tourmenter. Voilà, à peu près, nôtre état; et quand avec celà on a perdu les deux yeux
30 (1764) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
tp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110447_1key001cor/txt/001 Nôtre commerce à tâtons devient vif, madame. Vôtre gran
31 (1766) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
re très doucement avec nous mêmes, qu'elle nous délivre du fardeau de nôtre oisiveté, et qu'elle nous empêche de courir hors
32 (1769) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
nnoitriés point; leur noms ne seront peut être pas dans les fastes de nôtre siècle; ils n'ambitionent aucunes sortes de Gloir
33 (1770) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
s la main. Faittes vous lire seulement les articles Adam et adultère. Nôtre premier père est toujours intéressant, et adultèr
34 (1761) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
uverez plus éxacte, plus profonde, et plus intéressante, que celle de nôtre insipide Daniel. Je ne pardonnerai jamais à ce jé
35 (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
yeux et de l'estomac. Par quelle fatalité faut-il que la nature soit nôtre plus cruelle ennemie? Je commence déjà à redeveni
36 (1772) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
pas sçû qu’il m’eût vûe; Enfin, Enfin oublions le passé et reprenons nôtre Correspondance. J’ay toujours rendu Compte à mes
37 (1760) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire
tfrVF1050204_1key001cor/nts/004, et le contraste de leur caractère au nôtre est charmant; ne me faites point attendre long te
38 (1754) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
Siracuse, car je vous avouë que cela ne ressemble en rien au reste de nôtre globe. Le Platon de St Malôhttp://www.e-enlighten
39 (1760) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
J'aime encor mieux avoir des rentes sur la France que sur la Prusse. Nôtre destinée est de faire toujours des sottises, et d
40 (1759) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
ès de L'Arioste, tout est plat devant lui, ainsi que la traduction de nôtre Mirabaudhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltf
ents lieües du plus beau païs de la terre, et on nous chasse encor de nôtre Canada. Nous bâtissons encor de temps en temps qu
41 (1768) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
vous faire cette remontrance en qualité de vôtre avocat général. Tout nôtre parlement sera à vos genoux quand vous voudrez, m
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