La fable semble encor vouloir nous faire entendre Que souvent de l’hymen les agreables nœuds, Pour estre differez, n’en sont pas moins heureux, Et qu’on ne perd rien pour attendre. […] Ils disent que la princesse, ayant fait reflexion sur la perseverance de son amant, sur sa discretion et sur toutes les bonnes qualitez de son ame et de son esprit, ne vit plus la difformité de son corps ny la laideur de son visage ; que sa bosse ne lui sembla plus que le bon air d’un homme qui fait le gros dos, et qu’au lieu que jusqu’à lors elle l’avoit vû boiter effroyablement, elle ne lui trouva plus qu’un certain air penché qui la charmoit. […] Le Mouton estoit encore tout sanglant, mais il ne luy en sembla que meilleur.