On fit un beau baptesme ; on donna pour maraines à la petite princesse toutes les fées qu’on pust trouver dans le pays (il s’en trouva sept), afin que, chacune d’elles luy faisant un don, comme c’estoit la coustume des fées en ce temps-là, la princesse eust, par ce moyen, toutes les perfections imaginables. […] Il arriva que le fils du Roi donna un bal & qu’il en pria toutes les perſonnes de qualité : nos deux Damoiſelles en furent auſſi priées, car elles faiſoient grande figure dans le pays.