C’estoit un silence affreux : l’image de la mort s’y presentoit par tout, et ce n’estoit que des corps étendus d’hommes et d’animaux qui paroissoient morts. […] » Car elle les croyoit morts, depuis qu’on les avoit enlevez sans luy rien dire. […] — Je n’en sçais rien, répondit la pauvre femme, plus pasle que la mort. […] Ils luy passerent leur épée au travers du corps, et le laisserent mort. […] Il mit du son et des lasserons dans son sac, et, s’estendant comme s’il eut esté mort, il attendit que quelque jeune lapin, peu instruit encore des ruses de ce monde, vint se fourrer dans son sac pour manger ce qu’il y avoit mis.