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2. (1697) Histoires ou Contes du temps passé

La fable semble encor vouloir nous faire entendre Que souvent de l’hymen les agreables nœuds, Pour estre differez, n’en sont pas moins heureux, Et qu’on ne perd rien pour attendre. […] Enfin l’heureux jour arriva ; on partit, & Cendrillon les ſuivit des yeux le plus longtemps qu’elle put ; lorſqu’elle ne les vit plus, elle ſe mit à pleurer. […] « Vous me voyez, dit-il, Madame, exact à tenir ma parole, et je ne doute point que vous ne veniez ici pour executer la vostre, et me rendre, en me donnant la main, le plus heureux de tous les hommes. […] — Si cela est ainsi, reprit Riquet à la Houppe, je vais estre heureux, puisque vous pouvez me rendre le plus aimable de tous les hommes.

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