La fée partit aussi tost, et on la vit, au bout d’une heure, arriver dans un chariot tout de feu, traisné par des dragons. […] Le Loup ne fut pas long-temps à arriver à la maison de la mere-grand. […] La pauvre enfant luy raconta naïvement tout ce qui luy estoit arrivé, non sans jetter une infinité de diamants. […] Enfin l’heureux jour arriva ; on partit, & Cendrillon les ſuivit des yeux le plus longtemps qu’elle put ; lorſqu’elle ne les vit plus, elle ſe mit à pleurer. […] Là-deſſus arriva la Maraine, qui, ayant donné un coup de ſa baguette ſur les habits de Cendrillon, les fit devenir encore plus magnifiques que tous les autres.