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1 (1966) Le grain magique
omme un long fil 1 L’on raconte qu’aux temps anciens, il existait une veuve entourée de sept enfants, de sept enfants qui se
e l'aînée, une fillette que la misère et les soucis avaient mûrie. La veuve habitait une hutte, en dehors du village. Elle en
es sur les arbres. Le froid allait être bientôt là, sur le seuil ; la veuve le sentait. Aussi avait-elle mis sur le métier un
ier. Soudain, la porte qui était restée entrouverte fut poussée et la veuve vit une silhouette géante, formidable pénétrer. L
l. Elle se dirigea vers le métier et y entra. Elle s’assit près de la veuve et lui dit : ‹ Pousse-toi, je vais t’aider. › Et
se mit à tisser. Elle tissait, tissait comme un démon, tandis que la veuve tremblait et pensait : ‹ Ma mère I ma mère I elle
re notre tâche. › Quand il n’y eut plus de cordelettes, Tseriel et la veuve sortirent du métier et s’assirent près du feu. La
Tseriel et la veuve sortirent du métier et s’assirent près du feu. La veuve ajouta une bûche et de hautes flammes jaillirent.
ajouta une bûche et de hautes flammes jaillirent. Un moment après, la veuve sentit une démangeaison à la tête. Elle saisit pa
a gauche. Ils lui étaient aussi chers que le haut-ciel car elle était veuve et n’avait qu'eux au monde. Leur père leur avait
même elle prie. Chant de méditation Je suis semblable, ma mère, A une veuve chargée d'enfants. Eux, comme des grappes, sont p
z devant mes sujets qu’il n’y a aucun sacrilège à ce que j’épouse les veuves de mon fils, j’ordonne que vous clamiez bien fort
e que vous clamiez bien fort qu’il est permis au sultan d’épouser les veuves de son fils. — Bien. Seigneur, répondirent humble
s gens, il est permis, il est digne et juste que le sultan épouse les veuves de son fils I Une seule voix, inexorable et froid
père qui ose convoiter .ses brus. Malheur au père qui ose épouser les veuves de son fils, car il commet un sacrilège I Et cett
2 (1697) Histoires ou Contes du temps passé
jours indifferens.         LES FÉES   Il estoit une fois une veuve qui avoit deux filles : l’aînée luy ressembloit s
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