avec lui. Dès l’aube, elle se remettait en marche. Mais voici que le
sultan
l’aperçut un jour dans un village. Il enjoignit à
qui voulaient se saisir d’elle. C’est ainsi que Aïcha fut conduite au
sultan
. La jeune fille raconta par le commencement son h
au sultan. La jeune fille raconta par le commencement son histoire au
sultan
. Elle lui raconta la mort de sa mère, la mort de
ets. Mon frère a bu l’eau d’une source et a été changé en gazelle. Le
sultan
fit d’elle sa femme. Aïcha et son frère-gazelle v
femme. Aïcha et son frère-gazelle vécurent heureux quelque temps. Le
sultan
possédait un immense jardin ; la gazelle pouvait
endre dans le royaume que Aïcha allait donner le jour à un enfant. Le
sultan
était au comble de la joie car, s’il avait épousé
ier. L’une de ces femmes fut jalouse de Aïcha. Profitant de ce que le
sultan
était en voyage, elle attira la jeune sultane prè
ol et conduite dans une grotte pour qu’elle y mît au monde le fils du
sultan
. La fée soigna tendrement la mère et l'enfant. Ma
oit avec elle et avec toi ! › Le Cheikh de la Mosquée alla trouver le
sultan
revenu de voyage, et lui dit : — Ton puits est ha
l'aube, viens avec moi et tu verras et tu entendras. Le lendemain, le
sultan
se leva au point du jour et alla rejoindre le Che
ut rien pour toi Dieu soit avec elle et avec toi I › Très surpris, le
sultan
avança vers le puits et regarda : il vit une jeun
ur de lui de la lumière, car ses cheveux étaient d’or et d’argent. Le
sultan
s’écria : — C’est Aïcha 1 Qui a pu la conduire là
à ? Il la délivra. Les domestiques dénoncèrent la méchante rivale. Le
sultan
la fit décapiter. Un beau jour, le Cheikh de la M
an la fit décapiter. Un beau jour, le Cheikh de la Mosquée demanda au
sultan
: — Et cette gazelle, qui est-elle ? — Cette gaze
elle ? — Cette gazelle? C'est le frère de ma jeune femme, répondit le
sultan
. Je ne sais ce qu'il a bu ou mangé qui l’a ainsi
éclatèrent en plein ciel. Durant ces jours et ces nuits, les mains du
sultan
furent comme des fontaines d’abondance. Les pauvr
art au festin et se crurent les égaux des privilégiés de ce monde. Le
sultan
distribua de la semoule, de la viande et des épic
écarlates aux mendiants et fit des dons aux mosquées. Car à chacun le
sultan
semblait dire : ‹ O toi qui as partagé ma peine,
choisit le jour de la naissance de l’enfant pour se rendre auprès du
sultan
et lui parler en ces termes : — Roi tout-puissant
eclus. Car pour m’isoler du monde et de toute souillure, mon père (un
sultan
noble comme toi) m'installa, dès ma naissance, au
mes yeux de la soupe de semoule je guérirais. Elle vint par ordre du
sultan
mon père. Profitant de ce qu’elle remuait la semo
le et moi vers mon père et ma mère. — Mon fils, répondit gravement le
sultan
, tout ce que tu viens de dire est juste. Je garde
a, remise de ses couches, put entreprendre au printemps le voyage. Le
sultan
lui donna une escorte de choix et une longue cara
e, deux grenades se formèrent. La mère courut annoncer la nouvelle au
sultan
: — Notre fils a rencontré la femme qu’il aime et
an : — Notre fils a rencontré la femme qu’il aime et l’a épousée ! Le
sultan
sourit tristement mais n’osa pas la contrarier. L
pparut : — Notre fils a un enfant, dit la mère d’un air triomphant au
sultan
, notre fils va nous revenir. Peut-être même est-i
notre fils va nous revenir. Peut-être même est-il déjà en route ! Le
sultan
ne sut que répondre. Mais telle était la certitud
rut ; il y pénétra. Un crieur public y clamait par les chemins : — Le
sultan
fait savoir : ‹ A celui qui délivrera mon royaume
mme réfléchit et, à nouveau demanda : — Parmi toutes les richesses du
sultan
, quelle est la plus précieuse ? . — Sa fille, rép
aïs. Combien sont venus vainement de toutes parts pour l’épouser I Le
sultan
ne la donnera qu’à un homme valeureux, capable de
ieillards et les notables, muets d’admiration, conduisirent Mehend au
sultan
. — Mon fils, que me demanderas-tu ? lui dit le su
irent Mehend au sultan. — Mon fils, que me demanderas-tu ? lui dit le
sultan
. Ce que tu exigeras de moi tu l’obtiendras. N’as-
l’accorderas? insista le jeune homme. — Je te l'accorderai, reprit le
sultan
. Parle I — Alors, Dieu veuille t’inspirer de me d
. Parle I — Alors, Dieu veuille t’inspirer de me donner ta fille ! Le
sultan
garda un instant le silence et puis il répondit :
ui, Mehend les regarda passer. Chaque fois que l’une apparaissait, le
sultan
demandait : — Est-ce celle-là ? Et le jeune homme
la ramena au palais. Les noces durèrent sept jours et sept nuits. Le
sultan
y convia tous ses sujets. Aux quatre-vingt-dix-ne
lus rien à découvrir, il s’ennuya. La princesse était heureuse, et le
sultan
content de lui. Mais, Mehend, lui, était las de r
r les mêmes chemins. Il se dit un soir, dans son cœur : ‹ Pourquoi le
sultan
m’a-t-il interdit l’approche de la forêt, pourquo
tous les oiseaux. Il s’écria : — Je comprends maintenant pourquoi le
sultan
craignait qui je m’approche de la forêt 1... Il a
été absent si longtemps ! T'es-tu rendu dans ton pays?... La fille du
sultan
, ta femme, a accouché en ton absence d’un garçon.
fille du sultan, ta femme, a accouché en ton absence d’un garçon. Le
sultan
lui-même survint : — D’où reviens-tu ? demanda-t-
qu’il fallait me mettre immédiatement à la recherche de mon frère. Le
sultan
le regarda longuement et finit par dire : — Mon f
H alla voir le Vieux Sage et lui demanda dès le seuil : — Pourquoi le
sultan
a-t-il interdit à mon frère l’approche de la forê
lques jours. Puis, un matin, se souvenant de la jeune princesse et du
sultan
son père, ils montèrent leurs chevaux d’éclairs e
ccompagnèrent jusqu'au palais. — J’ai tué l’Ogresse, annonça Ahmed au
sultan
. La rivière emporte son cadavre vers la mer 1 — D
e de ses bienfaits ! Tu es aussi valeureux que ton frère ! s’écria le
sultan
. Et il courut porter l’heureuse nouvelle à sa fil
Mehend. Je veux revoir ma mère et lui amener ma femme et mon fils. Le
sultan
essaya vainement de les retenir. A l’heure où la
conte soit beau et se déroule comme un long fil ! Jadis, il était un
sultan
qui se désespérait de n’avoir pas d’enfant. En dé
aint éblouissait parmi l'herbe des champs. Tandis qu’en approchait le
sultan
, un ange s'en détacha pour venir à sa rencontre e
r venir à sa rencontre et lui dire : — Où portes-tu tes pas si matin,
sultan
? N’es-tu pas riche et puissant, que peux-tu dési
as riche et puissant, que peux-tu désirer de plus ? — Hélas, gémit le
sultan
, je n’ai pas d’héritier, et si je viens à mourir,
ut qu’il eût un nom, le peuple se rendit au palais et cria de loin au
sultan
: — La paix soit sur toi, sultan I Nous venons po
rendit au palais et cria de loin au sultan : — La paix soit sur toi,
sultan
I Nous venons pour donner un nom à ton fils, notr
nce, qui n’en a point. — Appelez-le comme il vous plaira, répondit le
sultan
. C’est alors qu’apparut l’ange, parmi la foule mé
n. Devenu un adolescent accompli, il dit un jour à son père : — Noble
sultan
, mon père, j’aimerais sortir et aller à la chasse
rais sortir et aller à la chasse. — C’est bien, mon fils, répondit le
sultan
. Et il ordonna à deux serviteurs fidèles d’escort
une grosse fièvre et se coucha. Il ne mangea ni ne parta. Affolé, le
sultan
appela au chevet de son fils tous les docteurs et
sorciers du pays. Comme ils défilaient vainement devant le malade, le
sultan
fit proclamer : — A celui qui guérira l’héritier
s davantage : La femme revient au poète qui lui a donné l’âme. Que le
sultan
, mon père, me donne pour épouse Roundja et je gué
je guérirai. Dès le lendemain, accompagné d’une imposante escorte, le
sultan
tout joyeux se présenta devant la tente. Sept hom
ient les frères de la jeune fille plus belle que lune et que rose. Le
sultan
leur dit : — Cheikh Smain, mon fils, a résolu d’é
tre sœur ou de mourir. ■Les sept frères allèrent chercher Roundja. Le
sultan
put ainsi l’admirer à loisir et bénir Dieu qui av
e puisse trouver sous le soleil. Le prince nageait dans la joie et le
sultan
qui l'avait cru malade à mourir, en était fort ai
urs et partit à la recherche de Roundja et de ses sept gardiens. — Le
sultan
arrive pour emmener sa bru ! annonça-t-elle d’un
Puisque c’est ainsi, se dirent mortifiés les sept frères, puisque le
sultan
néglige de nous prévenir de sa venue et nous trai
› Plus malfaisante que le diable, Settoute se délecta d’apprendre au
sultan
que la fiancée de son fils avait quitté le royaum
iniment plus valeureux et fortuné que Cheikh Smaïn. Touché au vif, le
sultan
interdit que le prince en fût informé, car il cra
jeune fille plus belle que lune et que rose. A peine la vit-il, notre
sultan
ébloui l’épousa. Mais, elle, dit-on, s’est enferm
Cheikh Smaïn. La vieille s’habilla décemment et s’en alla trouver le
sultan
. Elle lui dit : — J’ai rêvé cette nuit que j’avai
onvaincre. — Dieu veuille t’entendre et te venir en aide I soupira le
sultan
. Et il lui indiqua le chemin de la tour. La jeune
fille était si heureuse qu’elle pouvait à peine parler. — Va dire au
sultan
que s'il veut que je descende de ma tour et sois
r dès que je passerai devant sa maison. La vieille retourna auprès du
sultan
pour lui dire : — Dieu m’est venu en aide : La su
ivent. C’est moi qu’ils cherchent à reprendre. Ils vont me ramener au
sultan
I Cheikh Smaïn était déjà debout : — Ne crains ri
uittait ni jour ni nuit, attendaient avec leur sabre les cavaliers du
sultan
. Sans doute les anges guerriers du ciel furent-il
uis, si tu le désires, t’édifier un palais plus imposant que celui du
sultan
ton père. — Je puis, moi, dit Roundja, créer auto
zzin, appelant les fidèles à la prière en tomba de son minaret. Et le
sultan
, réveillé en sursaut par une inquiétante rumeur,
ute, la vieille sorcière. Elle dit : — C’est moi qui te renseignerai,
sultan
. Et le vent n’ira pas plus vite que moi I Elle pr
t entendre. Puis elle se sépara de lui et courut comme le feu chez le
sultan
. — Cheikh Smaïn, ton fils, est revenu ! lui annon
ir le tien, ces jardins enchanteurs et ces fontaines sont à lui ! •Le
sultan
ressentit un grand dépit d’être éclipsé en toutes
is voilà qu’un beau jour, il voulut associer à ce bonheur son père le
sultan
. Voilà qu’il voulut lui offrir un festin digne de
plats d'argent remplis de mets succulents. Devant si royal festin, le
sultan
pâlit de stupeur et d'envie. Il en mangea tout de
. Grâce au précieux anneau, le prince échappa à une mort affreuse. Le
sultan
qui s’attendait à ce qu’il tombât foudroyé à la f
même sans pouvoir le secourir. Cette nouvelle parut apaiser un peu le
sultan
. H soupira et rêva à la ruse qui viendrait à bout
qu’à chaque pas la mort avait été semée dans cette noble pièce. Et le
sultan
se disait plein d’espoir : — Cette fois, il ne m’
u’il devait traverser aux côté de son père et la suivit pas à pas. Le
sultan
eut beau tenter de le distraire, le prince n’avai
lui conter son voyage au pays des Indes. Blanc de peur et de rage, le
sultan
l’écoutait à peine. Il respirait avec effort, et
heikh Smain échappa à cette mort qui paraissait si sûre. Mais plus le
sultan
se sentait impuissant contre son fils et les forc
alors seulement je serais sans défense. — Tu te ris de moi, reprit le
sultan
. Comment veux-tu que je te croie? — Essaye. Quand
e verras à ta merci et à la merci de quiconque me voudrait du mal. Le
sultan
prit la chaînette en tremblant et lia les poignet
celle de mon père s'accomplissent ! Une joie diabolique possédait le
sultan
devant ce fils invulnérable désormais sans défens
ou fou pour se remettre entre les mains de son pire ennemi? Enfin le
sultan
allait pouvoir jouir du palais magique, des jardi
la mince chaînette qu’il s’était efforcé de rompre désespérément. Le
sultan
ordonna qu’on le chargeât sur un mulet et qu’on l
— Mon père, dit-il, pourquoi cette arme ? — Mon fils, notre maître le
sultan
veut que nous allions nous battre contre le nègre
honneur. Et vous verrez qu’il tuera le nègre indomptable. Alerté, le
sultan
donna au guerrier le cheval et le sabre de ce fil
oche ! Impatient de s’emparer du palais et des femmes de son fils, le
sultan
convoqua dès le lendemain les Notables de la vill
de mon fils, j’ordonne que vous clamiez bien fort qu’il est permis au
sultan
d’épouser les veuves de son fils. — Bien. Seigneu
énorme se pressait devant le palais que personne ne défendait. Car le
sultan
avait dressé devant l’entrée majestueuse son trôn
iel : — Oui, bonnes gens, il est permis, il est digne et juste que le
sultan
épouse les veuves de son fils I Une seule voix, i
mmet un sacrilège I Et cette voix était celle du septième Notable. Le
sultan
eut un regard sévère pour le maladroit qui avait
ix méprisante. Car il faut que justice soit faite ! Il contraignit le
sultan
à s'asseoir par terre comme un mendiant et se ser
noue ta longue ceinture De soie rehaussée de fils d’or. De son pas de
sultan
, Ali va monter Vers la chambre nuptiale / Proverb