tes les grâces. Le cafard s’est marié : Il a épousé la grenouille. Le
subtil
comprend avec un signe du sourcil. L’amour d’Imiz
e aux entrailles, Si le ventre est plein, le souvenir en meurt. LE
SUBTIL
ET L’INNOCENT Que mon conte soit beau et se dé
emme) et que ces vieux avaient deux garçons encore jeunes, l’un poli,
subtil
, et l’autre toute candeur : c’était un innocent.
be, jetez un regard sur tout et revenez avant la nuit et le froid. Le
Subtil
et l’Innocent jouaient tout le jour à qui mieux m
clarèrent à nouveau les deux vieux. Vous irez demain les cueillir. Le
Subtil
et l’Innocent partirent dès l’aube avec leur âne,
ortant un tamis et deux grands couffins. Alors, l’Innocent demanda au
Subtil
: — Qu’allons-nous faire? Tu sais bien que nous n
nous n’avons pas semé de fèves? — Ne t’inquiète de rien, répondit le
Subtil
: faisons rouler notre tamis : là où il s’arrêter
’elle attacha de part et d’autre d’une branche. De temps en temps, le
Subtil
disait à l’Innocent : — Va voir un peu si l’âne n
Ogresse lui répliqua sèchement : — Tu auras du couscous de cendre. Le
Subtil
dit : — Moi, maman-grand’mère, donne-moi ce qui t
ils s’installèrent tous les trois pour la veillée. C’est alors que le
Subtil
prit sa plus douce voix pour demander à Tseriel :
crier, alors sois sûr que je dors. — Bien, maman-grand'mère I dit le
Subtil
qui se coucha et fit mine de dormir. En réalité i
l’Innocent bougonna dans son sommeil : — Laisse-moi dormir I Alors le
Subtil
le pinça pour le réveiller tout à fait. Puis il t
Us traversèrent la cour et se trouvèrent devant une haie d’épines. Le
Subtil
se fraya un passage et dit à son frère : — Remets
rte pour prendre sur son dos un buisson d’épines. Il faisait nuit. Le
Subtil
courait droit devant lui sans se retourner. Mais
il soufflait. Il haletait. Une grosse pierre encombrait le chemin. Le
Subtil
la contourna et cria à son frère : — Veille à la
à la pierre ! Mais l’Innocent abandonna le buisson pour la pierre. Le
Subtil
courait, courait toujours. Il rencontra un olivie
a de la pierre pour déraciner l’olivier et le charger sur son dos. Le
Subtil
courait toujours. Il atteignit à l’aube la rivièr
la pierre, prends garde à l’arbre... › Allons, pose ton olivier I Le
Subtil
lui prit la main et chercha le gué. Il faisait jo
uver le chemin de leur village. Des gens étaient à leur recherche. Le
Subtil
et l’Innocent aperçurent de loin leur vieux père
. La nuit est tombée sur nous et Tseriel nous a emmenés chez elle. Le
Subtil
ajouta : — J'ai épié le moment oit se mettraient
a flûte d’os 79 Les chevaux d’éclairs et de vent 85 'Le
subtil
et l’innocent 99 Ma mère m’a égorgé, mon pè