mbre, l'enfant vit, enroulé sur lui-même comme un énorme bracelet, un
serpent
. Elle poussa un cri. Il dressa la tête, ouvrit de
ses mains. Ses vêtements étaient déchirés. Tant de beauté éblouit le
serpent
; tant de grâce et de faiblesse l'émut. Il remerc
onduite jusqu'à moi. Elle était sur le point de pleurer. Entendant le
serpent
lui parler un langage humain, elle se sentit rass
couche et l’y conduisit pour qu’elle s’y reposât. Il faut dire que ce
serpent
n’était pas un véritable serpent. D’abord, il ava
lle s’y reposât. Il faut dire que ce serpent n’était pas un véritable
serpent
. D’abord, il avait commencé par être un homme heu
e biens et de richesses. Mais une nuit, par mégarde, il marcha sur un
serpent
. Ce serpent le regarda, se dressa et lui soufflan
e richesses. Mais une nuit, par mégarde, il marcha sur un serpent. Ce
serpent
le regarda, se dressa et lui soufflant son halein
lant son haleine au visage, lui dit : — Tu m’as écrasé. Tu deviendras
serpent
comme moi et tu le resteras tant que je vivrai, a
que les hommes te foulent aux pieds I C’est ainsi qu’il fut changé en
serpent
. Il abandonna sa famille, sa maison et tous ses b
à se nourrir de chair et de sang. Mais si son corps était celui d’un
serpent
, son coeur et son esprit étaient restés ceux d’un
e de son visage de rose et de ses petits membres fatigués, le cœur du
serpent
se fondit de tendresse. L’enfant s’était endormie
mais je ne sais ni le nom de mes parents ni celui de mon village. Le
serpent
qui ne pouvait reparaître aux yeux des humains se
aume des bêtes ; il pourrait t’arriver malheur si tu t’aventurais. Le
serpent
l’éleva. Il fut pour elle à la fois un père et un
t la nostalgie du ciel, du soleil. Elle voulut découvrir le monde. Le
serpent
la laissait souvent seule pour aller chasser et c
s elle s’aventura au dehors. Mais elle rentrait toujours avant que le
serpent
ne revint. Un jour, un bûcheron l’aperçut et fut
lle rentra. Peu après, le prince vit cette chose qui le stupéfia : le
serpent
qui avançait debout, portant des légumes, des fru
uits et du gibier car, lorsqu'il était chargé, il ne rampait pas I Le
serpent
déjeuna, fit la sieste (c’était l’été) et sortit
re I Elle répondit : — Je suis un être comme toi. Je suis la fille du
serpent
. Il la regarda tandis qu’elle parlait, s’émerveil
pondit : — C’est ici, dans cette caverne, que j’ai vécu et grandi. Le
serpent
m'a élevée : je suis sa fille. Mais c'est à son i
la trouver son père ; il lui déclara : •— Je veux épouser la fille du
serpent
. Le roi s’indigna. Le prince tomba malade d’un gr
n fils, qu’est-ce qui te guérirait ? — Laisse-moi épouser la fille du
serpent
, dit le prince, et tu verras que je guérirai. Com
prince dépérissait de jour en jour, le roi céda. Il se rendit chez le
serpent
et lui dit : — Donne-moi ta fille pour mon fils.
t chez le serpent et lui dit : — Donne-moi ta fille pour mon fils. Le
serpent
répondit : — Roi, il y a sept ans qu'elle est ven
où elle devait se séparer de lui pour suivre le roi & la cour, le
serpent
dit à la jeune fille : — Va, ma fille, sois vaill
descendit de sa monture et courut vers la caverne où elle surprit le
serpent
en train de se repaître de sang. Elle le vit chan
ur fils : — Remarie-toi I Quel bien peut-il nous venir de la fille du
serpent
? Mais le prince qui mettait son espoir en Dieu r
ans s’étaient écoulés depuis que Jedjigha avait quitté la caverne du
serpent
pour la cour du roi quand un soir elle dit au pri
septième enfant aux cheveux d’or. La princesse cherchait des yeux le
serpent
. Alors le vieillard s’avança et lui dit : — Ne le
herche pas, c’est moi. Il y a longtemps, une nuit, j’ai marché sur un
serpent
par mégarde. Il s’est vengé car il m’a rendu serp
ai marché sur un serpent par mégarde. Il s’est vengé car il m’a rendu
serpent
comme lui. Mais il est mort et son pouvoir sur mo
ourut les plaines, traversa les fleuves, gravit les monts. Il tua des
serpents
dans les champs, des oiseaux en plein ciel et des
le fut écrasée. Les fauves attendirent vainement son retour. Alors le
serpent
dit : — n est arrivé malheur à la fourmi. C’est à
u’avait trouvés Reskia. Mais Zahoua avait mis la main sur des œufs de
serpent
... Elles rentrèrent. Dès le lendemain, Zahoua fit
rent. Dès le lendemain, Zahoua fit manger à sa belle-sœur ces œufs de
serpent
: ils éclorent dans les entrailles de la pauvre j
regard sur la jeune fille, que le Vieux Sage annonça : — Ce sont des
serpents
que cette pauvre petite a dans le ventre. Quelqu'
e petite a dans le ventre. Quelqu'un lui aura fait manger des œufs de
serpent
. — Et que puis-je faire pour l'en délivrer? deman
et ne lui donne pas à boire, car toute cette viande est destinée aux
serpents
. Si elle est bien salée, ils auront donc grand-so
eau que tu remueras à l’aide d'un bâton afin qu'au bruit de l’eau les
serpents
accourent et tombent l'un après l’autre. Le caval
bois plein d’eau. Et il se mit à remuer cette eau à grand bruit. Sept
serpents
y tombèrent l’un après l’autre. Le cavalier conti
tre. Le cavalier continua d’agiter l’eau. Mais, ne voyant pas d'autre
serpent
apparaître, il s'arrêta. H délia la pauvre jeune
jeune fille et l’étendit sur un lit. Comme il se disposait à tuer les
serpents
et à les jeter, elle supplia : — Ecrase-leur seul
ès l'aube. Elle s’habilla pauvrement, jeta sur son épaule l'outre aux
serpents
, prit son fils d’une main, un panier de provision
belle-sœur qu’un matin de printemps, elle lui fit manger des œufs de
serpent
. Ils éclorent dans les entrailles de la malheureu
ur son ventre et tu sentiras le frémissement de la vie. » Ce sont les
serpents
qu’il sentit frémir, mais il crut à autre chose..
ous eux pour les engloutir. Elle sortit précipitamment de l’outre les
serpents
séchés et, les montrant à son fils, fit entendre
ce la mort. Ma mère, le fleuve m'a emportée. Proverbes I! a nourri un
serpent
pour qu'il s’enroule autour de son cou ! Les pare