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1 (1966) Le grain magique
sser dans la montagne. Ils tuèrent une perdrix. Ils l’égorgèrent, son sang coula sur la neige et l’empourpra. L’un dit : — H
qui épouserait une femme au teint blanc comme neige et vermeil comme sang ! L’autre répondit : — Il n’y a que Loundja, la f
e de Tseriel, qui soit ainsi : blanche comme neige et vermeille comme sang . ’ — Et où se trouve cette Loundja fille de Tseri
ui qui rêvait d’une femme au teint blanc comme neige et vermeil comme sang abandonna la perdrix à son compagnon, mit son fus
vait pu la créer : son teint était blanc comme neige et vermeil comme sang . — J'ai perdu mon chemin, dit le jeune homme, et
que fuyait la jeune fille au teint blanc comme neige et vermeil comme sang . L’ogresse appela : — Loundja, Loundja ! Mais ell
jeune homme et la jeune fille blanche comme neige et vermeille comme sang étaient déjà loin. Us arrivaient en vue d’une hau
pas une négresse ! Madame est blanche comme neige et vermeille comme sang I Tous accoururent pour constater le miracle. Or
a des bêtes, se mit à vivre à leur façon, à se nourrir de chair et de sang . Mais si son corps était celui d’un serpent, son
ici. Quant & moi, je ne te demanderai qu’une chose : une outre de sang . Le jour où elle devait se séparer de lui pour su
vers la caverne où elle surprit le serpent en train de se repaître de sang . Elle le vit changer d’expression. Il lui dit, to
nir en arrière. Tu es revenue et tu m’as surpris en train de boire du sang . Tu m’as humilié et je t’ai dit : ‹ Tu t’en repen
prochait sa bouche des roseaux, elle reçut d’eux un jet de fiel et de sang . Elle s’en revint en vomissant par les chemins. A
le vint. Mais elle remarqua, dès qu’elle fut devant la masure, que du sang coulait sous la porte. Elle se dit : ‹ Qu’est-il
e bien-aimé repose au fond d'une tombe; O mes yeux, emplissez-vous de sang I Proverbes Comme les rats et la citrouille : Ceu
lle que lune et que rose l’arrêta par ces mots : — Maître, je vois du sang parmi tes proches. Il répondit ; — Que la volonté
de mais l’arrêta : — Maître, lui dit-elle avec tendresse, je vois du sang sur tes vêtements. Il répondit : — Que la volonté
se qui avait le pouvoir de se transformer en nègre, maître je vois du sang parmi tes proches et cette fois je crains que rie
devant le nègre. Il lui dit à mi-voix : — Tue une bête et remplis de sang un boyau que tu enrouleras autour de ta poitrine,
a poitrine, sous tes vêtements. Je crèverai ce boyau de mon sabre. Le sang se répandra sur ton corps : alors, toi, fais le m
tomber. Le nègre fidèle égorgea dans la nuit un agneau. H remplit de sang un long boyau et l’enroula dès l’aube autour de s
alu tant de victoires, alla planter son sabre dans le boyau gonflé de sang . Le nègre s’affaissa. Quelques-uns des combattant
la soie n'est plus que haillons Souillés de boue et traînant dans le sang Mon collier d'ambre s’égrène à terre. Ils vont te
2 (1697) Histoires ou Contes du temps passé
s momens, elle commença à voir que le plancher estoit tout couvert de sang caillé, et que dans ce sang se miroient les corps
ir que le plancher estoit tout couvert de sang caillé, et que dans ce sang se miroient les corps de plusieurs femmes mortes
estoit émeuë. Ayant remarqué que la clef du cabinet estoit tachée de sang , elle l’essuia deux ou trois fois ; mais le sang
net estoit tachée de sang, elle l’essuia deux ou trois fois ; mais le sang ne s’en alloit point : elle eut beau la laver, et
la frotter avec du sablon et avec du grais, il y demeura toûjours du sang , car la clef estoit fée, et il n’y avait pas moye
il n’y avait pas moyen de la nettoyer tout à fait : quand on ôtoit le sang d’un costé, il revenoit de l’autre. La Barbe-Bleu
be-Bleuë, l'ayant considerée, dit à sa femme : « Pourquoy y a-t-il du sang sur cette clef ? — Je n’en sçais rien, répondit l
eaucoup, car elles mordoient déja les petits enfans pour en susser le sang . On les avoit fait coucher de bonne heure, et ell
ise lorsqu’elle aperçût ses sept filles égorgées et nageant dans leur sang . Elle commença par s’évanoüir (car c’est le premi
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