/ 2
1 (1697) Histoires ou Contes du temps passé
ps passé A Mademoiselle La Belle au bois dormant Petit Chaperon rouge La Barbe bleüe Le Maistre Chat, ou le Chat bo
, par P. Darmancour La Belle au bois dormant, conte. Petit Chaperon rouge , conte. La Barbe bleüe, conte. Le Maistre Chat,
ce ny le cœur De luy prescher cette morale.         LE PETIT CHAPERON ROUGE   Il estoit une fois une petite fille de village,
plus folle encore. Cette bonne femme luy fit faire un petit chaperon rouge , qui lui seïoit si bien que partout on l’appelloi
, qui lui seïoit si bien que partout on l’appelloit le petit Chaperon rouge . Un jour, sa mere, ayant cui et fait des galettes
Porte-luy une galette et ce petit pot de beurre. » Le petit Chaperon rouge partit aussi tost pour aller chez sa mere-grand,
e-t-elle bien loin ? lui dit le Loup. — Oh ouy, dit le petit Chaperon rouge : c’est par delà le moulin que vous voyez tout là
rte : toc, toc. « Qui est là ? — C’est vôtre fille, le petit Chaperon rouge (dit le Loup en contrefaisant sa voix), qui vous
coucher dans le lit de la mere-grand, en attendant le petit Chaperon rouge , qui, quelque temps aprés, vint heurter à la port
int heurter à la porte : toc, toc. « Qui est là ? » Le petit Chaperon rouge , qui entendit la grosse voix du Loup, eut peur d’
nd étoit enrhumée, répondit ; « C’est vostre fille, le petit Chaperon rouge , qui vous apporte une galette et un petit pot de
voix : « Tire la chevillette, la bobinette cherra » Le petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s’ouvrit. Le Lou
eurre sur la huche, et viens te coucher avec moy. » Le petit Chaperon rouge se deshabille, et va se mettre dans le lit, où el
t, en disant ces mots, ce méchant Loup se jetta sur le petit Chaperon rouge , et la mangea.   MORALITÉ On voit icy que d
t on s’habilleroit. Moy, dit l’aînée, je mettray mon habit de velours rouge & ma garniture d’Angleterre. Moy, dit la cade
t pour la marque d’un violent excez d’amour, et qu’enfin son gros nez rouge eut pour elle quelque chose de martial et d’heroï
2 (1966) Le grain magique
, ou gare à la matraque I — Un instant que je me pomponne I Un peu de rouge aux lèvres, un peu de noir aux yeux, et je précèd
e après l’avoir découpé en morceaux. N’oublie ni le sel, ni le poivre rouge , ni les épices et les aromates. Et que tout soit
eaucoup de gros oignons qu’elle fit macérer dans l’huile et le poivre rouge . Puis elle posa sur le feu la grande marmite des
/ 2