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1 (1966) Le grain magique
orcière, s’avança et leur dit : — Bienvenu soit votre frère I Ils lui répondirent : — Maudite sois-tu I Et ils partirent droit deva
cupule ? Si tu as du temps de reste, laisse-moi passer I Settoute lui répondit : — Comment oses-tu parler, toi dont les sept frè
nous avons tant cherché. Et je n'ai plus que toi. Mais la jeune fille répondit fermement : — Puisqu’ils ne me connaissent pas, i
sa fille. La jeune fille qui l’entendait grâce au Grain Magique, lui répondait alors pour la rassurer. Et le Grain transmettait
se me dit : — Descends pour que je monte ! » Un écho mélancolique lui répondit : — Va... Va... Va... I La négresse apeurée n'ins
e dis-je ! La jeune fille appela vainement sa mère. Comme le Grain ne répondait plus, la négresse contraignit la jeune fille à de
compagnerez-vous à la maison de notre père et de notre mère ? Ils lui répondirent : — Repose-toi quelques jours. Nous réfléchirons.
errogea la jeune fille. Il lui dit : — Qui es-tu, créature ? Elle lui répondit : — Moi? Je-suis ta sœur. Lorsque j’étais dans la
Je lui ai dit : ‹ Donne-moi ton tour ! › (j’étais pressée). Elle m’a répondu : ‹ Comment oses-tu parler, toi dont les sept frè
sœur pour lui demander : — Qu’est-ce qui soulagerait ton cœur ? Elle répondit : — Je voudrais sa Tête pour chenet. Son pied pou
une femme au teint blanc comme neige et vermeil comme sang ! L’autre répondit : — Il n’y a que Loundja, la fille de Tseriel, qu
Ne pourrais-tu me donner asile pour cette nuit, au nom de Dieu ? Elle répondit : — Moi, je suis la fille de Tseriel. La fille de
s une odeur qui n’est pas nôtre. Je sens l’odeur de l’homme ! Loundja répondit : — Un mendiant est passé, ce soir, et je lui ai
lui dire : — Vite, elle dort. Prends tes jambes à ton cou I Mais lui répondit : — Je ne partirai que si tu m’accompagnes. Car j
qu'à prononcer ces mots : ‹ O fille de nègres, dépouille ta peau I › répondit l’aîné. Le cadet se dit alors : ‹ Si une négresse
uptiale, il lui dit : — Fille de chiens, dépouille ta peau t Elle lui répondit par un aboiement furieux. — Dépouille ta peau, fi
i ce jour pouvait ne pas finir I — Nous reviendrons quand tu voudras, répondit le Crapaud. La Grenouille chargea en soupirant le
ne apparut. — Je suis fatiguée, reprit la Grenouille. — Lève la tête, répondit le Crapaud. Derrière cette colline se trouve le v
agacé : — Quelle est cette eau qui mouille mes talons? La Grenouille répondit . — C’est l’eau de la laine qui dégoutte du couff
. — Dame Grenouille? appela-t-il. — Qui marche au-dessus de mon toit? répondit -elle, irritée. Des débris tombent sur mon dîner.
dèles du Prophète Pleurait l'aîné de ses enfants. La voix de Dieu lui répondit : — Ne pleure plus ton fils Tîfas. Tifas est au p
nous est la belle, ô lune, qui de nous est la belle ? Et la lune lui répondait : — Toi et moi sommes également belles, mais la f
st la belle, ô lune, qui de nous est la belle? Et chaque fois la lune répondait : — Toi et moi sommes également belles, mais la f
age et celui de tes parents pour que je te reconduise vers eux ? Elle répondit : — Je m’appelle Jedjigha, mais je ne sais ni le
eilles du prince qui n’hésita pas à interroger le bûcheron. — Prince, répondit le bûcheron, une créature m’est bien apparue à l’
: — Au nom de Dieu, je t’en prie, dis-moi qui tu es, créature I Elle répondit : — Je suis un être comme toi. Je suis la fille d
omme une rose. Il l’interrogea sur son village, sur ses parents. Elle répondit : — C’est ici, dans cette caverne, que j’ai vécu
e serpent et lui dit : — Donne-moi ta fille pour mon fils. Le serpent répondit : — Roi, il y a sept ans qu'elle est venue à moi.
e la fille du serpent ? Mais le prince qui mettait son espoir en Dieu répondit & la reine et au roi : — J’ai choisi Jedjigha
brise. La pierre a dit : « La tête me fait mal ». La motte de terre a répondu : « Il ne me reste plus rien à dire. » C'est la j
et si roses : ils boivent le lait de la vache ! — Tu feras comme eux, répondit la mère. Tout ce que tu les verras faire, fais-le
it vivre dans ma maison. Homme, tu la vendras. Tu la vendras ! Il lui répondit : • — Femme, Dieu veuille te raisonner . comment
. — Dieu veuille nous préserver de la malédiction des orphelins I lui répondait -on. Nous ne déposséderons pas des orphelins. Il r
est pas ainsi, bonne mère, que l’on pose le plat à galette I Settoute répondit : — Je ne sais comment m’y prendre, mon enfant. J
successivement à tous les serviteurs de la lui égorger. Mais tous lui répondirent : — Nous ne pouvons tuer la gazelle au regard hum
uvre O Aïcha ma sœur, fille de ma mère Délivre-moi ! › Et sa sœur lui répondait : Aïcha, ta sœur, est dans le puits Aïcha, ta s
: Dès qu’elle entendait sa voix plaintive, elle levait la tête et lui répondait du fond du puits : ‹ Aïcha, ta sœur, est dans le
fille de ma mère, Délivre-moi I › C’est ainsi qu'il entendit le puits répondre à la gazelle : ‹ Aïcha, ta sœur, est dans le puit
, ma sœur, fille de ma mère. Délivre-moi ! › Ils entendirent le puits répondre à la gazelle : ‹ Aïcha, ta sœur, est dans le puit
le, qui est-elle ? — Cette gazelle? C'est le frère de ma jeune femme, répondit le sultan. Je ne sais ce qu'il a bu ou mangé qui
rents. Le roi et la reine le supplièrent vainement de rester. Il leur répondit d'une voix ferme : — Je reviendrai avec Soumicha
pays de Soumicha fille de Hitine? Et tous lui montraient l’Orient et répondaient : — Va, va toujours face au soleil levant I Après
ans toi je ne saurais trouver celle que je cherche. — Ne crains rien, répondit le jeune homme aux yeux de faucon. Je suis sous l
e, ô femme ! regarde-moi, parle-moi et dis-moi qui tu es ! › Elle lui répondit dans un murmure : «Je suis celle qui t'aime. › Le
main avant que tu ne m’aies montré la voie qui mène à Soumicha », lui répondis -je posément. Alors, elle m’indiqua l’Orient de sa
le pays de Soumicha, fille de Hitine?» Et tous me désignant l’Orient répondaient : « Va, va toujours face au soleil levant I » J'a
isse-nous aller ta fille et moi vers mon père et ma mère. — Mon fils, répondit gravement le sultan, tout ce que tu viens de dire
s revenir. Peut-être même est-il déjà en route ! Le sultan ne sut que répondre . Mais telle était la certitude de sa femme qu’il
iries et du ciel d’ici. Je veux découvrir le monde. — Oh I mon frère, répondit l’autre, notre mère n’a que nous... Mais le premi
ce dragon qui condamne à la soif toute la contrée ? L’un d’entre eux répondit : — C’est un dragon qui a sept têtes et une queue
les richesses du sultan, quelle est la plus précieuse ? . — Sa fille, répondit le plus vieux de l’assemblée, son unique fille qu
dragon dit encore : — Celle-là n’est pas ma tête I Et le jeune homme répondit : — Celui-là n’est pas mon coup I Par six fois le
chée ; par six fois il dit : — Celle-là n’est pas ma tête ! Et Mehend répondit ; — Celui-là n’est pas mon coup ! ■Le dragon mont
me donner ta fille ! Le sultan garda un instant le silence et puis il répondit : — Après-demain, sortiront de mon palais cent je
raissait, le sultan demandait : — Est-ce celle-là ? Et le jeune homme répondait : — Non I Elles défilèrent lentement devant lui,
elèrent : — Ta chèvre s’est multipliée, viens voir tes chevreaux I Il répondit : — Je reviendrai. Et il pensa : ‹ Quel bonheur !
a des bergers. Ils lui dirent : — Ta brebis est devenue troupeau I Il répondit : — Laissez-moi, je reviendrai. Et il alla, il al
e la forêt ? — Parce que c’est là que se trouve le jardin de Tseriel, répondit le Vieux Sage. Si Mehend s’y est aventuré, elle l
se font du mal les uns aux autres I Mais le lézard qui l’entendit lui répondit avec ironie : — Pleure sur toi, pleure ta misère,
nos champs et nos bêtes m’attendent. — Moi aussi j’ai le mal du pays, répondit Mehend. Je veux revoir ma mère et lui amener ma f
a lorsqu’ils rentrèrent. Il leur dit : — Comment avez-vous fait ? 'Us répondirent : — Nous avons commencé par le haut du champ. Nou
ir : — Cette fois, vous devez avoir fini. Jusqu'où avez-vous semé? Us répondirent : — Des fèves ? Nous en avons semé jusqu'à la riv
ais bien que nous n’avons pas semé de fèves? — Ne t’inquiète de rien, répondit le Subtil : faisons rouler notre tamis : là où il
nnocent : — Va voir un peu si l’âne ne s’est pas sauvé. Et l’Innocent répondait : — Il est toujours à la même place. Je vois boug
er car, moi, je me lève et parle quelquefois la nuit à mon insu. Elle répondit : — Lorsque tu entendras l’âne braire dans mon ve
as voir le petit garçon qu’il aimait comme sa prunelle. Mais la femme répondit : — Mes parents s’ennuyaient de lui. Us sont venu
. Car chaque jour le père demandait : — Où est le petit ? Et la femme répondait , de plus en plus embarrassée : — Il est chez mes
arents, il rentrera bientôt. Arriva le moment où la femme ne put plus répondre : ‹ H est chez mes parents, il rentrera bientôt.
i la porte, Ô mon père Inoubba, ô mon père Inoubba ! Et le grand-père répondait : — Fais sonner tes petits bracelets, ô Aïcha ma
te, ô mon père Inoubba, ô mon père Inoubba I Il entendit le vieillard répondre : — Fais sonner tes petits bracelets, ô Aïcha ma
e, ô mon père Inoubba, ô mon père Inoubba 1 — Sauve-toi, maudit ! lui répondit le vieux. Crois-tu que je ne te reconnaisse pas ?
oix aussi fine, aussi claire que celle de sa petite fille. Le sorcier répondit : — Va, enduis-toi la gorge de miel et allonge-to
père Inoubba I — Fais sonner tes petits bracelets, ô Aïcha ma fille ! répondit l'aïeul. L'Ogre s’était muni d’une chaîne : il la
— Ouvre-moi la porte, ô mon père Inoubba, ô mon père Inoubba ! L’Ogre répondit de sa voix fine et claire : — Fais sonner tes pet
it. Il leur déclara : — C’est elle que je veux ou je mourrai. Le père répondit : — Mon fils, je t’ai tout donné, tout accordé ju
les étoiles en plein midi I La terre regorge de femmes I Mais Mehend répondit : — Il n'existe plus de femme au monde pour qui a
e ce matin éclatante de santé comme une grenade et toute rieuse? Elle répondit : — Si tu m’aimes, si tu tiens à me voir guérir,
visage? Ne sais-tu pas qu'elle en veut à ta vie? — Si tu es mon ami, répondit Mehend, indique-moi où me procurer la pomme encha
re que tu as foulée I Mais, que puis-je pour toi? — Maman-grand'mère, répondit Mehend, on m’a appris que tu avais dans ton jardi
e bien portante et joyeuse lorsque je suis parti pour la chasse. Elle répondit dans un souffle : — Si tu m’aimes, si tu tiens à
uelle se battent les monts ! Le Sage le considéra longuement avant de répondre : — Crois-moi, je te le jure par cette barbe tout
e de leur malédiction parce que je t’ai épousée contre leur gré. Elle répondit à travers ses larmes : — Mieux vaudrait te résign
t en ma possession, lui-dit-il — Exige de moi tout ce que tu voudras, répondit la lionne, mais rends-moi mon petit. — Laisse-moi
moi aller au marché et voir tes sujets. — Fais selon ton plaisir, lui répondit le roi. ■Le prince s’en vint donc au marché et di
branches et dont chaque branche porte trente feuilles ? Aucun ne sut répondre . Tous les hommes restèrent muets. Le marché se di
u pars et que tu nous reviens les mains vides. Pourquoi ? — Ma fille, répondit le surveillant, le fils du roi est venu et nous a
anche porte trente feuilles. La jeune fille réfléchit un peu avant de répondre : — C'est facile, mon père : l’être qui le matin
veillant et lui dit : — Je veux entrer dans ta maison. Le surveillant répondit : — Bien, seigneur. Et ils partirent à pied. Le p
ou je te la ferai traverser. Le surveillant qui ne comprenait rien ne répondit pas. Us arrivèrent en vue de la maison. La plus j
mur derrière elle et devant elle un autre : le métier. La jeune fille répondit : — Lorsque tu t’es mis en route, tu as déclaré à
ù ton savoir dépassera le mien, ce jour-là nous nous séparerons. Elle répondit : — Je ferai toujours tout ce que tu voudras. Néa
mère de l'enfant vivant. La reine réfléchit un instant. Et puis elle répondit : — ‹}ue le roi dise simplement aux deux femmes :
élera plus grand que le mien, ce jour-là nous nous séparerons. › Elle répondit : — Je me souviens. Mais accorde-moi encore une g
e vers le soir. Il dit : — Où suis-je ? Et qui m’a conduit ici ? Elle répondit : — C’est moi. Il lui dit encore : — Pourquoi ?..
. Il lui dit encore : — Pourquoi ?... Comment suis-je venu ? Elle lui répondit en souriant : — Souviens-tol. Tu m’as dit : ‹ Reg
veux faire pipi. — Retiens-toi ! supplia la mère. — Je ne peux pas ! répondit l’enfant. Alors, la mère, lui tendit l’une après
pourrais-je trouver une petite maison et du travail? La vieille femme répondit : — Je suis âgée, fatiguée, seule au monde et je
vers son frère et lui dit : — Ali, mon frère, je veux te marier I Il répondit : — Ma sœur, ne sommes-nous pas heureux? Pourquoi
mme et lui dire : — Tu as dit vrai ! — Fais d’elle ce que tu voudras, répondit Zahoua. Nous ne pouvons plus la garder chez nous
trouver l'agilité de ta jeunesse? — J’avoue que la chose me plairait, répondit le lion. — Alors, arme-toi de patience. Je serai
reprirent-elles toutes à la fois, nous te délivrerions. — C’est juré, répondit le lion. Alors, les perdrix se posèrent gracieuse
t que tu aies retrouvé l’agilité de ta jeunesse I Le lion se garda de répondre et fit le mort. Le chacal s’approcha au point de
er du soleil ? demandaient- elles par moment à leur père. Et lui leur répondait à peine dans sa barbe touffue. La mule maintenant
es rochers. Il appela, il appela désespérément, mais le vent seul lui répondit , un vent qui hurlait à la mort. Alors, le père ro
emment son œil et s’éloigna, laissant le chat gronder sa queue qui ne répondait pas. Le bel animal avait pour habitude de se leve
ouper? Parie ou je pisse sur le feu pour l’éteindre. Et comme elle ne répondait pas, il la fouettait à tour de pattes. Tant que A
s, notre prince, qui n’en a point. — Appelez-le comme il vous plaira, répondit le sultan. C’est alors qu’apparut l’ange, parmi l
père, j’aimerais sortir et aller à la chasse. — C’est bien, mon fils, répondit le sultan. Et il ordonna à deux serviteurs fidèle
is-tu pas que c’est moi qui ai ruiné cette cité ? — Prends ton sabre, répondit Cheikh Smaïn avec calme. Prends ton sabre, et bat
mphé. Prends notre sœur, elle te revient. — Je la prendrai avec joie, répondit Cheikh Smaïn, mais seulement à mon retour, car j’
s : Ta galette ne cuira jamais I — Je suis aveugle, ma pauvre enfant, répondit Settoute. Ne pourrai-tu me venir en aide ? Celle
arrêta par ces mots : — Maître, je vois du sang parmi tes proches. Il répondit ; — Que la volonté de Dieu et celle de mon père s
à mon fils? tonna-t-il devant ses serviteurs rassemblés. — Seigneur, répondirent en tremblant les serviteurs, vous avez été obéi c
e, lui dit-elle avec tendresse, je vois du sang sur tes vêtements. Il répondit : — Que la volonté de Dieu et celle de mon père s
rince qui se reposait près d’une fontaine, dans son admirable jardin, répondit simplement : — Je ne crains ni le plomb, ni le fe
faut bien qu’il y en ait une ? Le prince réfléchit un temps avant de répondre . 11 dit : — J’ai là, dans ma poche, une chaînette
ins que rien ne puisse te sauver I Et il avait été assez insensé pour répondre encore : — Que la volonté de Dieu et celle de mon
ir de leurs ailes car il tremblait de froid. — Nous n’en ferons rien, répondaient férocement les aiglons. Tu peux bien mourir de fr
vir de pâture aux fauves I — Cheikh Smaïn a ses yeux dans ses poches, répondit gravement le vieil aigle. S’il veut revoir la lum
je sois ton fils? Tu es vieux et je te vois travailler. ' — Mon fils, répondit le vieillard, c’est Dieu qui t’envoie, car nous s
eur à l’intérieur du palais : — Je sens l’odeur du maître I — Va, lui répondirent -elles avec tristesse, le maître est bien mort. Au
permis au sultan d’épouser les veuves de son fils. — Bien. Seigneur, répondirent humblement les Notables. Une foule énorme se pres
es genoux, Velâjoudh, ils me font mal au dos ! De loin, Velâjoudh lui répondit dans un éclat de rire : — Que me veux-tu, maman-g
t à tout. Les ogresses lui dirent : — Viens donc manger, Vetellis t H répondit aimablement : — Quand vous aurez fini, mes tantes
râces que tu as rapportées de la Mecque I — Soyez les bienvenus, leur répondit le chat en lissant ses moustaches avec lenteur. M
e. Alors, lorsqu’il fut assuré que tous les rats des environs avaient répondu à son appel, le Chat-pèlerin fit signe au chaton
n mendiant demandait l’aumône, nul ne faisait la sourde oreille ni ne répondait cruellement : ‹ Dieu y pourvoira ›, car dans cett
tu désires dans le secret de ton cœur ? Et l’enfant, à demi endormie, répondait en se tournant vers le mur : — Je ne désire rien
2 (1697) Histoires ou Contes du temps passé
à, ma bonne femme ? dit la princesse. — Je file, ma belle enfant, luy répondit la vieille, qui ne la connoissoit pas. — Ha ! que
s tours qu’il voyoit au-dessus d’un grand bois fort épais. Chacun luy répondit selon qu’il en avoit ouï parler : les uns disoien
s qu’on les avoit enlevez sans luy rien dire. « Non, non, Madame, lui répondit le pauvre maistre d’hôtel tout attendri, vous ne
up, eut peur d’abord, mais, croyant que sa mere-grand étoit enrhumée, répondit ; « C’est vostre fille, le petit Chaperon rouge,
: « Pourquoy y a-t-il du sang sur cette clef ? — Je n’en sçais rien, répondit la pauvre femme, plus pasle que la mort. — Vous n
rir, Madame, luy dit-il, et tout à l’heure. — Puis qu’il faut mourir, répondit -elle en le regardant les yeux baignez de larmes,
lle crioit : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? — Je vois, répondit la sœur Anne, une grosse poussiere qui vient de c
lle crioit : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? — Je vois, répondit -elle, deux cavaliers qui viennent de ce costé-cy,
aistre) m’a chargé de vous presenter de sa part. — Dis à ton maistre, répondit le roy, que je le remercie et qu’il me fait plais
n bel heritage, dit le roy au marquis de Carabas. — Vous voyez, Sire, répondit le marquis : c’est un pré qui ne manque point de
us les blés qu’il voyoit. « C’est à monsieur le marquis de Carabas », répondirent les moissonneurs. Et le roy s’en réjoüit encore a
par exemple, vous transformer en lyon, en elephant. — Cela est vray, répondit l’ogre brusquement, et, pour vous le montrer, vou
a à boire, luy en donner bien honnestement. — Il me feroit beau voir, répondit la brutale, aller à la fontaine ! — Je veux que v
e joye : elle leur demanda le nom de cette Princeſſe ; mais elles luy répondirent qu’on ne la connoiſſoit pas, que le Fils du Roi e
ercevra presque pas qu’il luy manque de la beauté. — Dieu le veuille, répondit la reine ; mais n’y auroit-il point moyen de fair
uté approche de la vostre. — Cela vous plaist à dire, Monsieur », lui répondit la princesse, et en demeura là. « La beauté, repr
vouliez bien m’épouser. » La princesse demeura toute interdite, et ne répondit rien. « Je voy, reprit Riquet à la Houppe, que ce
ctacle, leur demanda pour qui ils travailloient. « C’est, Madame, luy répondit le plus apparent de la bande, pour le prince Riqu
, le plus heureux de tous les hommes. — Je vous avoüeray franchement, répondit la princesse, que je n’ay pas encore pris ma reso
me faire voir plus clair que je ne voyois. — Si un homme sans esprit, répondit Riquet à la Houppe, seroit bien receu, comme vous
sance, de mon esprit, de mon humeur et de mes manieres ? — Nullement, répondit la princesse ; j’aime en vous tout ce que vous ve
Comment cela se peut-il faire ? lui dit la princesse. — Cela se fera, répondit Riquet à la Houppe, si vous m’aimez assez pour so
la maison d’un Ogre qui mange les petits enfants. Helas ! Madame, luy répondit le petit Poucet, qui trembloit de toute sa force
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