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1 (1966) Le grain magique
L’un d’entre eux répondit : — C’est un dragon qui a sept têtes et une queue redoutable ; il se tient près de la fontaine. L’h
hasarde jusque-là est perdu : il est pris entre les sept têtes et la queue du dragon et, en un éclair, il ne reste rien de l
Et l’ouvrage ne se fait pas. Quel est ton témoin, ô chat? — C’est ma queue . Chanson des récoltes O Châbane Amous Châbane Amo
r. Alors, le lion lança sa patte puissante et saisit le chacal par la queue . Mais l’animal rusé se débattit si bien qu’il réu
imal rusé se débattit si bien qu’il réussit à s'échapper, laissant sa queue dans la patte du lion. — Je saurai bien te reconn
ns la patte du lion. — Je saurai bien te reconnaître, puisque j’ai ta queue dans ma patte I lui dit calmement le lion. Le cha
t de branche en branche, lui, à l’aide d’une corde, leur attachait la queue . Quand il eut fixé les cent queues, il s’éloigna
aide d’une corde, leur attachait la queue. Quand il eut fixé les cent queues , il s’éloigna et se mit à crier comme un brûlé :
nt de toutes leurs forces et finirent par s’échapper en laissant leur queue à l’arbre. C’est ainsi que le lion se vit soudain
que le lion se vit soudain environné d'une multitude de chacals sans queue . Bien malin qui, dans ce cas, reconnaîtrait son e
’es pas las de persécuter les hommes, tu seras, toi, persécuté par ta queue ! » HISTOIRE DE MOCHE ET DES SEPT PETITES FILL
a retira prudemment son œil et s’éloigna, laissant le chat gronder sa queue qui ne répondait pas. Le bel animal avait pour ha
, s’étendait sur la peau de panthère et s’en prenait obstinément à sa queue . Il lui disait, en l’accablant de reproches et de
Moche, où que tu sois et quoi que tu fasses, tu n’es jamais seul. Ta queue est là qui t’accompagne et t’espionne. Ta queue e
n’es jamais seul. Ta queue est là qui t’accompagne et t’espionne. Ta queue est là comme un indésirable témoin ! Moche, le ch
veillée serait paisible et que le chat ne tourmenterait pas sa pauvre queue . Mais brus- «quement l’humeur de Moche devenait o
oche devenait orageuse et ses yeux étincelaient. Il disait alors à sa queue d’un ton menaçant : — Qui est entré chez moi et o
semaines passèrent ainsi, sans que Moche eût réussi ô faire parler sa queue ni à surprendre Aïcha. Un après-midi de printemps
s provisions et brûler son bois. Lui, plus que jamais, exigeait de sa queue qu’elle le renseignât. Moche, ce soir d’automne m
on sur la peau de panthère. A tout prix cette fois il faudrait que la queue parle et renseigne son maître. Il la prit résolum
beau prince cruel en Moche, le chat condamné à être persécuté par sa queue , en même temps que s’entrouvrait la terre pour en
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