! Cette histoire, de l’un à l’autre colportée, arriva aux oreilles du
prince
qui n’hésita pas à interroger le bûcheron. — Prin
main, au point du jour, tu me conduiras où elle t’est apparue, dit le
prince
. Le lendemain, la jeune fille finit par se montre
billait, c’étaient ses cheveux. Et c’est tout ce que virent d'elle le
prince
et le bûcheron qui la guettaient à travers le feu
le prince et le bûcheron qui la guettaient à travers le feuillage. Le
prince
décida de rester seul pour savoir si l’étrange cr
lle demeura longtemps sur le seuil et puis elle rentra. Peu après, le
prince
vit cette chose qui le stupéfia : le serpent qui
it l’été) et sortit à la fraîcheur pour faire sa promenade. Alors, le
prince
put approcher de la caverne et contempler la jeun
ui dire, ni lui raconter que tu m’as vue surtout ! Et elle rentra. Le
prince
s'en alla trouver son père ; il lui déclara : •—
éclara : •— Je veux épouser la fille du serpent. Le roi s’indigna. Le
prince
tomba malade d’un grand mal. La fièvre ne le quit
e qui te guérirait ? — Laisse-moi épouser la fille du serpent, dit le
prince
, et tu verras que je guérirai. Comme le prince dé
lle du serpent, dit le prince, et tu verras que je guérirai. Comme le
prince
dépérissait de jour en jour, le roi céda. Il se r
e vers le roi. Elle vécut heureuse à la cour durant quelques mois. Le
prince
, son mari l’aimait. A la grande joie de toute la
e-toi I Quel bien peut-il nous venir de la fille du serpent ? Mais le
prince
qui mettait son espoir en Dieu répondit & la
sance. Elle fut surnommée : ‹ celle qui croque ses enfants ›. Mais le
prince
l’aimait toujours. Huit ans s’étaient écoulés dep
é la caverne du serpent pour la cour du roi quand un soir elle dit au
prince
: — Demain, conduis-moi vers mon père, afin qu’il
. Il fit selon son désir. Comme ils arrivaient près de la caverne, le
prince
et la princesse virent six petits garçons aux che
à la princesse le bébé qu’il avait dans les bras et se tourna vers le
prince
: — C’est moi, prince, qui suis venu chercher tes
qu’il avait dans les bras et se tourna vers le prince : — C’est moi,
prince
, qui suis venu chercher tes enfants les uns après
les ai élevés avec tendresse, comme j'ai élevé leur mère. Sept fois,
prince
, tu t’es trouvé devant un berceau vide et tu n’as
lui apporta un petit gigot d’agneau qu’il avait omis de désosser. Le
prince
le mangea de grand appétit ; lorsqu'il n’en resta
e Cheikh en dépit de toute sa science se déclara impuissant. Alors le
prince
murmura : — Si Settoute, la sorcière, venait et f
in que tu ne m’aies dit où se trouve Soumicha fille de Hitine, dit le
prince
. Alors, elle lui indiqua l’Orient de sa main libr
dit le prince. Alors, elle lui indiqua l’Orient de sa main libre. ■Le
prince
se dirigea en hâte vers sa chambre, ordonna qu’on
c échangerait son cheval contre un poisson aussi gros fût-il? Mais le
prince
répéta : — Prends mon cheval et donne-moi ce pois
e les montagnes. Le ciel, le sable et l'eau en étaient tout roses. Le
prince
se réveilla, chercha le poisson et ne le vit pas.
nd l’aimait comme son frère. Sept ans s'étaient écoulés depuis que le
prince
avait quitté son pays, depuis que son ami et lui
monde n’avait pouvoir de la sauver, que mon seul mérite, à moi pauvre
prince
, était de l'aimer plus que le haut-ciel et de la
t ce que tu viens de dire est juste. Je garderai près de moi le petit
prince
. Il sera ma joie. Dès que ma fille sera plus vail
ner un enfant. Et nous espérions voir mon palais se peupler de petits
princes
et princesses, lorsque ton frère partit pour ne p
t s’ils en avaient le pouvoir. Ils le nourrissaient mieux qu’un petit
prince
et veillaient jalousement sur lui. Ils ne permett
it sombre Qu’importe ? Raisins mordorés en grappes. Prince Ali, petit
prince
, Aux yeux de faucon. Que son petit nez soit camus
narines trop ouvertes Qu'importe ? Il gardera des agnelles, Le petit
prince
aux yeux noirs. Viens, viens sommeil T'endormir p
t voir tes sujets. — Fais selon ton plaisir, lui répondit le roi. ■Le
prince
s’en vint donc au marché et dit à tous les hommes
sens de ce que je vais dire. › — Et que vous a demandé de deviner le
prince
? reprit la jeune fille. — Il nous a demandé quel
. — Ouvrez le marché ! ordonna le fils du roi. Quand vint le soir, le
prince
s’approcha du surveillant et lui dit : — Je veux
surveillant répondit : — Bien, seigneur. Et ils partirent à pied. Le
prince
déclara : — Je me suis enfui du paradis de Dieu.
poulet et l’on fit un couscous de fête. Lorsque le repas fut prêt, le
prince
dit : — C’est moi qui partagerai le poulet. H don
amené jusqu’ici, ce sont eux qui te remmèneront. Dès le lendemain le
prince
alla trouver le roi son père et lui déclara : — M
iendrions la risée des pays voisins I — Si je ne l’épouse pas, dit le
prince
, je ne me marierai jamais. Le roi qui n’avait pas
ils, finit par céder : — Epouse-la, mon fils, puisque tu l’aimes I Le
prince
offrit à sa fiancée de l’or, de l'argent, de rich
pt nuits. Le roi servit un énorme festin. Durant plusieurs années, le
prince
et la princesse vécurent heureux à la cour. Et qu
était le seigneur et maître tout puissant de cette ville. C’était un
prince
d'une beauté merveilleuse mais cruel comme une la
nfants, les octroie comme il l’entend et fixe leur destin. Mais notre
prince
maudit n’avait à coeur que le malheur du pays : i
ors, survint un jour un archange qui d’un coup d’aile changea le beau
prince
cruel en Moche, le chat condamné à être persécuté
la terre pour engloutir son palais et toutes ses splendeurs I Mais le
prince
, devenu Moche, fut aussi sanguinaire qu’il avait
té d’antan. Les jeunes filles, à l'exception de Aïcha, épousèrent des
princes
venus des royaumes voisins. Aïcha régna seule sur
it sur toi, sultan I Nous venons pour donner un nom à ton fils, notre
prince
, qui n’en a point. — Appelez-le comme il vous pla
corter le jeune chasseur. A peine arrivé à la croisée des chemins, le
prince
se tourna vers ses compagnons : — Séparons-nous,
asser.. Ce fut au tour de deux autres serviteurs de l’accompagner. Le
prince
se sépara d’eux, à la croisée des chemins et leur
t’appartient pas plus qu'il ne nous appartient. Et elle se retira. Le
prince
s’en revint songeur au palais. Il feignit une gro
pporte un kilo de bougies, dit-il. Je suis savant et j’affirme que le
prince
parlera et guérira. Après avoir allumé bon nombre
et de la fille la plus belle qui se puisse trouver sous le soleil. Le
prince
nageait dans la joie et le sultan qui l'avait cru
planter leur tente aux confins du monde et de promettre Roundja à un
prince
infiniment plus valeureux et fortuné que Cheikh S
et fortuné que Cheikh Smaïn. Touché au vif, le sultan interdit que le
prince
en fût informé, car il craignait de le voir en pe
e coupée.» La nouvelle cependant devait arriver jusqu’aux oreilles du
prince
un beau soir que deux jeunes garçons jouaient des
quitté le pays. Ses frères l’ont emmenée à l’autre bout du monde. Le
prince
paya les oranges du perdant. Puis il prit son fus
e qui abritait la jeune fille plus belle que lune et que rose ?... Le
prince
allait s’en retourner, lorsqu’une chose attira so
x encore de moi pour femme, viens me chercher au pays des Indes. › Le
prince
revint au palais sans perdre de temps, remplit un
Donne cette bague au cavalier qui te demandera de mes nouvelles ›. Le
prince
mit l’anneau à son petit doigt et donna au berger
n avec calme. Prends ton sabre, et battons-nous. Le nègre tomba et le
prince
allait l’achever quand, à sa grande stupéfaction,
s. Le lendemain, voyant qu'il n'y avait ni vaincus, ni vainqueurs, le
prince
et son nègre fidèle prirent leur sabre et s’unire
digne de ses hôtes et de leur grande faim. Au cours de la veillée, le
prince
se tournant vers la vieille femme, demanda : — No
t avec impatience. — Prépare-toi à partir, cria-t-elle joyeusement au
prince
: la jeune fille plus belle que lune et que rose
rrière, suivait le nègre fidèle. Parvenus au sommet d’une colline, le
prince
et Rondja descendirent de cheval pour se reposer.
lle. Avec l’aide de Dieu et de mon ami fidèle, nous les vaincrons. Le
prince
et celui qui ne le quittait ni jour ni nuit, atte
a jeune fille aux cheveux couleur de maïs et au visage de lait que le
prince
avait disputée au roi des Impies. Elle était là s
ls allèrent ainsi tous les quatre, durant des jours et des jours. ■Le
prince
, maintenant, approchait de son royaume. A peine s
la main et la conduisit auprès de son maître. Settoute se jeta sur le
prince
et l’embrassa. Elle le cajola et apprit ainsi de
mes et ses biens. Il s’efforça néanmoins de sourire, lorsqu’il dit au
prince
: — Ce soir j’ai été ton hôte. Mais demain, tu vo
ois qu’on te présentera un plat nouveau. Grâce au précieux anneau, le
prince
échappa à une mort affreuse. Le sultan qui s’atte
serviteurs, vous avez été obéi car il n’est rien, de ce qu’a mangé le
prince
, qui n’ait contenu du poison et quel poison !...
a, percé par glaives et poignards ! Et il s’en alla joyeux trouver le
prince
pour lui dire, au moment le plus favorable : — Mo
e te conduira. Mais pour Dieu, suis-la docilement ou tu es perdu I Le
prince
prit la petite chienne sous son bras et s’éloigna
et la suivit pas à pas. Le sultan eut beau tenter de le distraire, le
prince
n’avait de regard que pour la chienne. Elle s’arr
à bout de toi, est-ce la poudre, est-ce le fer, est-ce la corde ? Le
prince
qui se reposait près d’une fontaine, dans son adm
qui pourrait avoir raison de toi. n faut bien qu’il y en ait une ? Le
prince
réfléchit un temps avant de répondre. 11 dit : —
ets de son fils qui tenta vainement de se dégager. Alors seulement le
prince
se souvint de ce que lui avait dit sa jeune femme
cher les yeux à Cheikh Smain et de les lui mettre dans ses poches. Le
prince
sans regard était là, debout, plus faible qu’un e
tres ? Le serviteur le délivra et se retira tout penaud. Et le pauvre
prince
s'assit au pied d’un arbre et se mit à méditer. L
ans pitié. Maudit soit le père qui a arraché les yeux du meilleur des
princes
et l’a conduit dans la forêt pour servir de pâtur
ur le bord du chemin et le regarda avec bonté. — Mon père, lui dit le
prince
, veux-tu que je sois ton fils? Tu es vieux et je
pagne. Une femme âgée mais encore robuste se montra. Elle leva sur le
prince
son regard transparent et sourit : — Sois le bien
ouscous arrosé de lait. Jamais nourriture ne parut plus délectable au
prince
qui avait grand faim. Il y eut aussi des fruits e
du café pour fêter cette heureuse rencontre. Et les deux vieux et le
prince
rendirent grâce à Dieu d’avoir donné un fils à de
r le miracle et supplier Cheikh Smaïn de venir battre leur beurre. Le
prince
mérita bientôt le surnom de « Mehend qui bat le b
Car d’avoir donné en pâtura aux grands fauves de la forêt notre beau
prince
, après lui avoir fait arracher les yeux, ne lui s
pas une grande perte. — Je partirai I reprenait avec plus d’ardeur le
prince
. Et le débat menaçait de durer, quand la vieille
vienne de ses forfaits. « Père indigne, poursuivit douloureusement le
prince
, n’est-ce pas toi qui m’as enseigné pareille crua