/ 2
1 (1966) Le grain magique
D'autres qu’enchantent les vergers : Ils sont en fleur, leur joie est pleine . Il y en a qui en leurs enfants vivent : Ils espè
ux. L'abondance et la prospérité emplissaient leur maison. C’était la pleine saison des figues et l’automne approchait. Un mat
rdre. A midi, c’est à peine si elle mangea. Elle s’attela à moudre un plein couffin de blé. Quand elle eut fini, elle passa l
r. Elle posa bientôt la marmite à terre et mit sur le feu un chaudron plein d'eau. La Grenouille et le Crapaud dînèrent paisi
irer. Retourne auprès de ton mari. — Va, occupe-toi donc de tes pieds pleins de gerçures ! — Suis-je venu pour que tu m’insult
rbes Lorsque manquent le cœur et le foie, Mange le mou qui voudra. La pleine lune paraît, Les étoiles peuvent bien scintiller
e une louche Et elle paraîtra belle. Il est indiscret comme une jarre pleine de fèves. S'inquiéter des racines du brouillard I
ne femme belle, aussi belle que la lune. Et cette femme, les nuits de pleine lune, se fardait, peignait et parfumait ses longs
scente, nul ne me regardera plus. L’enfant avait huit ans. Elle était pleine de vie et de grâce. Sa mère lui dit un soir : — D
de raisins, de figues, de pêches et de poires et on lui en donnait un plein panier pour la payer de sa peine. L’hiver, elle r
d couteau et s'approcha de la gazelle. Mais elle le regarda, les yeux pleins de larmes. Le domestique revint vers sa maîtresse
les remparts Allant prier près d'une source. De pièces d'or la trouva pleine . — O source, donne-moi de l'eau Car ce monde est
ct les fauves et de l'entretenir tandis que dormiraient ses aînés. La pleine lune éclairait merveilleusement la forêt. Soudain
îles firent leur apparition à toutes les fenêtres. Le ciel chantait à pleine voix : « Soumicha, notre princesse, est revenue à
mbre la plus secrète (celle dont toutes les fenêtres ouvraient sur le plein ciel). Nul ne devait m'approcher hormis ma mère e
pourrais-tu imiter un peu ton frère? Vois comme le Seigneur l’a créé plein de grâce : ‹ sa beauté se rit des parures, elle i
et de ses rires, car il était comme les oiseaux, heureux de vivre et plein d'insouciance. Un jour d’orage, l’aîné revint à l
moelleuse et le regarda intensément dormir. Il lui vit des joues plus pleines et plus colorées : il s’en réjouit et ressortit p
plein ciel un oiseau de proie, lorsqu’ils virent, le long d’un fossé plein de fleurs, une brebis blanche et douce, entourée
aim qui frappe à la tête, Le souvenir en reste, si même le ventre est plein . La faim qui frappe aux entrailles, Si le ventre
ventre est plein. La faim qui frappe aux entrailles, Si le ventre est plein , le souvenir en meurt. LE SUBTIL ET L’INNOCENT
onna une galette de blé, des œufs durs, des olives, des figues et une pleine sacoche de petits pois et de fèves qu’elle avait
i, toutes les fèves de la région étaient mûres. On les rapportait par pleines charges sur des ânes. — Les nôtres sont sûrement
arbre et se mirent à écosser. Ils en écossaient, tout en mangeant, de pleins tamis qu’ils déversaient dans leurs couffins. Or
heure. La nuit tomba sur eux par surprise mais leurs couffins étaient pleins . Comme ils se disposaient à les charger sur leur
ement l'oreiller Et vois s'il ne manque de rien. Le Seigneur l'a créé plein de grâce, Sa beauté se rit des parures, Elle illu
offert Et il a cassé le plat ! Comme qui ferait de l’œil à une jarre pleine de grain. MA MERE M’A ÉGORGÉ MON PERE M’A MANGÉ M
eux filles : l’une fort belle et l’autre, la plus jeune, chétive mais pleine d’esprit. Le soir, lorsque son père rentra, cette
on. La plus jeune fille du surveillant (celle qui était malingre mais pleine d’intuition) leur ouvrit. Elle ■leur dit : — Soye
osèrent à veiller. Le fils du roi se tourna alors vers la jeune fille pleine d’esprit et lui déclara : — Pour que tu m’aies di
pas d’autre Dieu qu'Allah.) La mort atteint les épaules Sa maison est pleine et regorge, Que ses mérites le sauvent. (Il n’est
e sentait bien lasse et la petite fille aussi. La nuit les surprit en pleins forêt : Où pourraient-elles s’abriter ?... Elles
r les pieds, la tête en bas, la bouche ouverte au- dessus d’un bassin plein d’eau que tu remueras à l’aide d'un bâton afin qu
il la suspendit au plafond, juste au-dessus d’un immense plat de bois plein d’eau. Et il se mit à remuer cette eau à grand br
sait jour après jour sur la tête de son pauvre homme. — La maison est pleine de tes filles, lui disait-elle d’une voix acerbe.
udre un couffin de blé et de cuire — comme l’exigeait la coutume — la pleine corbeille de beignets que les fillettes devaient
de la marâtre. En le voyant sans la mule, les mains vides et le cœur plein de tristesse, elle éclaterait et l’éclabousserait
hardit même jusqu’à préparer du couscous (elle en avait découvert une pleine jarre qui avait séché au soleil). Et des semaines
pièce et disparaître derrière une grosse pierre pour ne pas revenir. Pleine d’espoir, Aïcha s’approcha de la pierre, la touch
ans la marmite et il a disparu I 'Le Porteur laisse tomber ses outres pleines , charge sur ses épaules les bâts et abandonne ses
A la tombée de la nuit, les serviteurs arrivèrent avec leur gibecière pleine . Cheikh Smain avait la sienne vide. Ils la lui re
a mort avait été semée dans cette noble pièce. Et le sultan se disait plein d’espoir : — Cette fois, il ne m’échappera pas. I
utes les offrandes pour les mettre en lieu sûr. La maison fut bientôt pleine . Des groupes se formèrent : les souris se confiai
pect du capuchon, ils avaient pris le foie de la mère pour une bourse pleine d’or. Les malfaiteurs levaient déjà leur matraque
ivre Zârour, Zârour, veux-tu me suivre ? Le mariage d'aujourd'hui Est plein de tromperie O mon frère, anneau d’argent clair.
ère regarda ses enfants et son mari assis autour du haut plat de bois plein à ras bord. Puis elle remplit une écuelle de cous
oururent des villages voisins pour fêter son retour. Et la maison fut pleine comme au temps bienheureux de l’enfance. Durant t
s Afin qu'elles thésaurisent le bien Et se présentent à lui les mains pleines , Après avoir couché dans le froid de la tombe. Qu
s d'un enfant, Elles ont la douceur de la soie. Le Seigneur l’a créée pleine de grâce ; Les jours où des bijoux rehaussent sa
ler si doux ; Le oui fleurissait sur ses lèvres. Sâdi était un entant Plein d'insouciance A la bouche chantante. Mohand était
2 (1697) Histoires ou Contes du temps passé
elle en auroit besoin. Les broches mêmes qui estoient au feu, toutes pleines de perdrix et de faysans, s’endormirent, et le fe
l’épaule, et ronflans de leur mieux. Il traverse plusieurs chambres, pleines de gentils-hommes et de dames, dormans tous, les
er de l’eau à une grande demy-lieuë du logis, et qu’elle en raportast plein une grande cruche. Un jour qu’elle estoit à cette
ns le même temps, et elle vit sous ses pieds comme une grande cuisine pleine de cuisiniers, de marmitons et de toutes sortes d
/ 2