: « Mon prince, il y a plus de cinquante ans que j’ay ouï dire à mon
pere
qu’il y avoit dans ce chasteau une princesse, la
le prince la quitta, dès le matin, pour retourner à la ville, où son
pere
devait estre en peine de luy. Le prince luy dit q
er, qui luy avoit fait manger du pain noir et du fromage. Le roi, son
pere
, qui estoit bon-homme, le crut ; mais sa mere n’e
and que soit l’avantage De joüir d’un riche héritage Venant à nous de
pere
en fils, Aux jeunes gens, pour l’ordinaire, L’ind
voit vivre avec elles. La cadette, qui estoit le vray portrait de son
pere
pour la douceur et l’honnesteté, estoit avec cela
pouvoit donner en mariage à une autre, l’emmena au palais du roi son
pere
, où il l’épousa. Pour sa sœur, elle se fit tant h
vre fille ſouffroit tout avec patience et n’oſoit s’en plaindre à ſon
pere
qui l’auroit grondée, parce que ſa femme le gouve
aits qui courroient par tout le monde, avoit quitté le royaume de son
pere
pour avoir le plaisir de la voir et de luy parler
qu’elle ne pust s’empêcher d’avoir de la bonne volonté pour luy. Son
pere
, s’en estant aperceu, luy dit qu’il la faisoit la
resolution sur cette affaire, elle demanda, aprés avoir remercié son
pere
, qu’il luy donnast du temps pour y penser. Elle a
champ de l’épouser, pourvû qu’il en obtînt le consentement du roy son
pere
. Le roy, ayant sçû que sa fille avait beaucoup d’
il s’estoit levé doucement et s’estoit glissé sous l’escabelle de son
pere
, pour les écouter sans estre vû. Il alla se recou
ois et ses enfans à ramasser des broutilles pour faire des fagots. Le
pere
et la mere les voyant occupés à travailler, s’élo
ils se mirent tous contre la porte pour écouter ce que disaient leur
pere
et leur mere. Dans le moment que le Bucheron et l
n fort beau, parce qu’elles mangeoient de la chair fraîche comme leur
pere
; mais elles avoient de petits yeux gris et tout
ces pauvres enfans qui n’étoient plus qu’à cent pas du logis de leur
pere
. Ils virent l’Ogre qui alloit de montagne en mont
chargé de toutes les richesses de l’Ogre s’en revint au logis de son
pere
, où il fut receu avec bien de la joye. Il y a bie
er de courier, et y avoir amassé beaucoup de bien, il revint chez son
pere
, où il n’est pas possible d’imaginer la joye qu’o
ille à son aise. Il achepta des Offices de nouvelle création pour son
pere
et pour ses frères; et par là il les établit tous