/ 2
1 (1697) Histoires ou Contes du temps passé
de la chair fraische), et je la veux manger à la sausse Robert. » Ce pauvre homme, voyant bien qu’il ne falloit pas se joüer
nger la reine à la mesme sausse que ses enfans. » Ce fut alors que le pauvre maistre d’hôtel desespera de la pouvoir encore tr
; executez l’ordre qu’on vous a donné ; j’irai revoir mes enfans, mes pauvres enfans, que j’ay tant aimez ! » Car elle les croy
avoit enlevez sans luy rien dire. « Non, non, Madame, lui répondit le pauvre maistre d’hôtel tout attendri, vous ne mourrez po
herons qui estoient dans la forest. Il luy demanda où elle alloit. La pauvre enfant, qui ne sçavoit pas qu’il estoit dangereux
y y a-t-il du sang sur cette clef ? — Je n’en sçais rien, répondit la pauvre femme, plus pasle que la mort. — Vous n’en sçavez
igne de se hâter. » La sœur Anne monta sur le haut de la tour ; et la pauvre affligée luy crioit de temps en temps : « Anne, m
Barbe-Bleuë se mit à crier si fort que toute la maison en trembla. La pauvre femme descendit, et alla se jetter à ses pieds to
autre levant le coutelas en l’air, il alloit luy abattre la teste. La pauvre femme, se tournant vers luy, et le regardant avec
uy passerent leur épée au travers du corps, et le laisserent mort. La pauvre femme estoit presque aussi morte que son mari, et
ur n’y furent point appellés. Ils auroient eu bien-tost mangé tout le pauvre patrimoine. L’aisné eut le moulin, le second eut
ne n’eut que le chat. Ce dernier ne pouvoit se consoler d’avoir un si pauvre lot : « Mes freres, disoit-il, pourront gagner le
secours de monsieur le marquis de Carabas. Pendant qu’on retiroit le pauvre marquis de la riviere, le Chat s’approcha du caro
ne et travailler sans cesse. Il falloit, entre autre-chose, que cette pauvre enfant allast, deux fois le jour, puiser de l’eau
e cruche. Un jour qu’elle estoit à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui la pria de luy donner à boire. « Ouy da
vous faire un don (car c’estoit une fée qui avoit pris la forme d’une pauvre femme de village, pour voir jusqu’où iroit l’honn
si tard de la fontaine. « Je vous demande pardon, ma mere, dit cette pauvre fille, d’avoir tardé si long-temps » ; et, en dis
fille ? » (Ce fut là la premiere fois qu’elle l’appela sa fille.) La pauvre enfant luy raconta naïvement tout ce qui luy esto
? Vous n’avez qu’à aller puiser de l’eau à la fontaine, et, quand une pauvre femme vous demandera à boire, luy en donner bien
e : elle me le payera. » Et aussi tost elle courut pour la battre. La pauvre enfant s’enfuit et alla se sauver dans la forest
s miroirs où elles ſe voyoient depuis les pieds juſqu’à la teſte ; la pauvre fille ſouffroit tout avec patience et n’oſoit s’e
it à la personne qu’il aimeroit le mieux. Tout cela consola un peu la pauvre reine, qui estoit bien affligée d’avoir mis au mo
lusieurs fois sa bestise : ce qui pensa faire mourir de douleur cette pauvre princesse. Un jour qu’elle s’estoit retirée dans
ogne, et n’en faisait pas moins que deux à la fois. Ils estoient fort pauvres , et leurs sept enfans les incommodoient beaucoup,
gros que le pouce, ce qui fit que l’on l’appella le petit Poucet. Ce pauvre enfant estoit le souffre douleurs de la maison, e
Il vint une année très fâcheuse, et la famine fut si grande, que ces pauvres gens resolurent de se deffaire de leurs enfans. U
enter leur grande pauvreté, elle ne pouvoit y consentir ; elle estoit pauvre , mais elle estoit leur mere. Cependant, ayant con
et dont ils n’esperoient plus rien: Cela leur redonna la vie, car les pauvres gens mouroient de faim. Le Bucheron envoya sur l’
ls furent rassasiez; la Bucheronne dit, helas, où sont maintenant nos pauvres enfants, ils feroient bonne chere de ce qui nous
nne estoit tout en pleurs. Helas ! où sont maintenant mes enfans, mes pauvres enfans ? Elle le dit une fois si haut que les enf
manda ce qu’ils vouloient, Le petit Poucet luy dit, qu’ils étoient de pauvres enfans qui s’estoient perdus dans la Forest, et q
les voyant tous si jolis se mit à pleurer, et leur dit , helas ! mes pauvres enfans, où estes-vous venus ? sçavez-vous bien qu
ces jours icy. Il les tira de dessous le lit l’un aprés l’autre. Ces pauvres enfans se mirent à genoux en luy demandant pardon
nne sausse. Il alla prendre un grand Couteau, et en approchant de ces pauvres enfans, il l’aiguisoit sur une longue pierre qu’i
loin de tous costés, enfin il entra dans le chemin où marchoient ces pauvres enfans qui n’étoient plus qu’à cent pas du logis
tre reposé quelque temps, et vint à ronfler si effroyablement que les pauvres enfans n’eurent pas moins de peur que quand il te
2 (1966) Le grain magique
ur s’en habiller. Puis elle monta à cheval et prit une pose digne. La pauvre jeune fille dut suivre à pied. Les voyageuses att
pt enfants, de sept enfants qui se suivaient de près. Elle était très pauvre et sa tâche était rude. Le jour, elle travaillait
nt des rivières, parcoururent des contrées tour à tour verdoyantes ou pauvres et pénétrèrent dans bien des villes et villages.
uits, les mains du sultan furent comme des fontaines d’abondance. Les pauvres prirent part au festin et se crurent les égaux de
tre au monde n’avait pouvoir de la sauver, que mon seul mérite, à moi pauvre prince, était de l'aimer plus que le haut-ciel et
e, à travers huit années d’absence aussi longues que des siècles?) La pauvre reine avait versé des torrents de larmes après le
comme un ruisseau, je l’ai conté à des Seigneurs. Va, fumée, vers ma pauvre grand-mère aveugle ! Celui qui arrive à la fin d’
de beauté et de grâce offensait Abderahman et le faisait souffrir. Le pauvre Hacène, lui, ne remarquait rien. Son frère avait
rosses pierres, au fond d’un ravin. Abderahman descendit recouvrir le pauvre corps de terre et attendit la fin de l’orage pour
poli, subtil, et l’autre toute candeur : c’était un innocent. Or ces pauvres vieux ne pouvaient plus travailler la terre. Ils
ule comme un long fil I L’on raconte qu’aux temps anciens il était un pauvre vieux qui s’entêtait à vivre et à attendre la mor
aîne : il la fit tinter. La porte s’ouvrit. L’Ogre entra et dévora le pauvre vieux. Et puis il revêtit ses habits, prit sa pla
urnous, tua l’autre et l’écorcha. Les fauves ne laissèrent rien de la pauvre chèvre et revinrent chez eux satisfaits. Le lion,
hommes rassemblés se trouvait le surveillant du marché. Il était très pauvre et avait deux filles : l’une fort belle et l’autr
sœur est belle en effet, elle est vertueuse, mais elle est fille d’un pauvre homme. Et puis tu as partagé le poulet. A mon pèr
it sa fille par la main et sortit. Elles marchèrent jusqu'au soir. La pauvre femme était sur le point de mettre un enfant au m
C’est à mon tour de monter. Il rampa le long de l’arbre et mordit la pauvre femme qui tomba lourdement. Les fauves allaient s
cement l’enfant et le remit à la lapine. Les fauves se partagèrent la pauvre femme. D’elle, il ne resta bientôt que quelques o
lle-sœur ces œufs de serpent : ils éclorent dans les entrailles de la pauvre jeune fille qui vit au bout de quelques jours son
et finit par découvrir le trou et par y apercevoir, tout au fond, la pauvre pleureuse. Alors, il défît sa longue ceinture de
e fille, que le Vieux Sage annonça : — Ce sont des serpents que cette pauvre petite a dans le ventre. Quelqu'un lui aura fait
is, ne voyant pas d'autre serpent apparaître, il s'arrêta. H délia la pauvre jeune fille et l’étendit sur un lit. Comme il se
hèrent, marchèrent longtemps. La nuit les surprit en pleine forêt. La pauvre femme était sur le point de mettre un enfant au m
hes amers que la marâtre déversait jour après jour sur la tête de son pauvre homme. — La maison est pleine de tes filles, lui
maintenant. Il se présentera bien un passant pour les recueillir I Le pauvre homme lutta, pria, supplia et finit par céder. Re
danger, Aïcha tenait à deux mains son cœur, n’osant regarder vers le pauvre homme qui les menait à la mort. Les enfants march
sseins profonds de Dieu. Et plus il avançait vers sa demeure, plus le pauvre homme tremblait et appréhendait le courroux de la
que la veillée serait paisible et que le chat ne tourmenterait pas sa pauvre queue. Mais brus- «quement l’humeur de Moche deve
Car son cœur lui disait qu'il cheminait vers elle. Un soir d'été, un pauvre homme blanc de poussière et vêtu comme un mendian
ses richesses, il était malheureux. Un jour qu’il se sentait le plus pauvre des hommes, il partit dès l'aube en pèlerinage. L
poussière, il ne resta bientôt que des morts, des blessés et quelques pauvres fuyards. Cheikh Smaïn put remonter paisiblement a
ia l’une d’elles : Ta galette ne cuira jamais I — Je suis aveugle, ma pauvre enfant, répondit Settoute. Ne pourrai-tu me venir
is être fort belle et bonne par surcroît, puisque tu te soucies de la pauvre maladroite que je suis. — Je suis la femme de Che
poison et quel poison !... Pour avoir goûté à un reste de viande, un pauvre mendiant est mort sur le champ : nous l’avons vu
e des êtres ? Le serviteur le délivra et se retira tout penaud. Et le pauvre prince s'assit au pied d’un arbre et se mit à méd
médiatement la bru disait noir et, tiraillé entre ces deux furies, le pauvre homme était malheureux. Prenait-il le parti de sa
mariant avec lui, & ne jamais chercher à le surprendre. — Et toi, pauvre naïve, s'écrièrent ses sœurs indignées, tu as véc
/ 2