de la chair fraische), et je la veux manger à la sausse Robert. » Ce
pauvre
homme, voyant bien qu’il ne falloit pas se joüer
nger la reine à la mesme sausse que ses enfans. » Ce fut alors que le
pauvre
maistre d’hôtel desespera de la pouvoir encore tr
; executez l’ordre qu’on vous a donné ; j’irai revoir mes enfans, mes
pauvres
enfans, que j’ay tant aimez ! » Car elle les croy
avoit enlevez sans luy rien dire. « Non, non, Madame, lui répondit le
pauvre
maistre d’hôtel tout attendri, vous ne mourrez po
herons qui estoient dans la forest. Il luy demanda où elle alloit. La
pauvre
enfant, qui ne sçavoit pas qu’il estoit dangereux
y y a-t-il du sang sur cette clef ? — Je n’en sçais rien, répondit la
pauvre
femme, plus pasle que la mort. — Vous n’en sçavez
igne de se hâter. » La sœur Anne monta sur le haut de la tour ; et la
pauvre
affligée luy crioit de temps en temps : « Anne, m
Barbe-Bleuë se mit à crier si fort que toute la maison en trembla. La
pauvre
femme descendit, et alla se jetter à ses pieds to
autre levant le coutelas en l’air, il alloit luy abattre la teste. La
pauvre
femme, se tournant vers luy, et le regardant avec
uy passerent leur épée au travers du corps, et le laisserent mort. La
pauvre
femme estoit presque aussi morte que son mari, et
ur n’y furent point appellés. Ils auroient eu bien-tost mangé tout le
pauvre
patrimoine. L’aisné eut le moulin, le second eut
ne n’eut que le chat. Ce dernier ne pouvoit se consoler d’avoir un si
pauvre
lot : « Mes freres, disoit-il, pourront gagner le
secours de monsieur le marquis de Carabas. Pendant qu’on retiroit le
pauvre
marquis de la riviere, le Chat s’approcha du caro
ne et travailler sans cesse. Il falloit, entre autre-chose, que cette
pauvre
enfant allast, deux fois le jour, puiser de l’eau
e cruche. Un jour qu’elle estoit à cette fontaine, il vint à elle une
pauvre
femme qui la pria de luy donner à boire. « Ouy da
vous faire un don (car c’estoit une fée qui avoit pris la forme d’une
pauvre
femme de village, pour voir jusqu’où iroit l’honn
si tard de la fontaine. « Je vous demande pardon, ma mere, dit cette
pauvre
fille, d’avoir tardé si long-temps » ; et, en dis
fille ? » (Ce fut là la premiere fois qu’elle l’appela sa fille.) La
pauvre
enfant luy raconta naïvement tout ce qui luy esto
? Vous n’avez qu’à aller puiser de l’eau à la fontaine, et, quand une
pauvre
femme vous demandera à boire, luy en donner bien
e : elle me le payera. » Et aussi tost elle courut pour la battre. La
pauvre
enfant s’enfuit et alla se sauver dans la forest
s miroirs où elles ſe voyoient depuis les pieds juſqu’à la teſte ; la
pauvre
fille ſouffroit tout avec patience et n’oſoit s’e
it à la personne qu’il aimeroit le mieux. Tout cela consola un peu la
pauvre
reine, qui estoit bien affligée d’avoir mis au mo
lusieurs fois sa bestise : ce qui pensa faire mourir de douleur cette
pauvre
princesse. Un jour qu’elle s’estoit retirée dans
ogne, et n’en faisait pas moins que deux à la fois. Ils estoient fort
pauvres
, et leurs sept enfans les incommodoient beaucoup,
gros que le pouce, ce qui fit que l’on l’appella le petit Poucet. Ce
pauvre
enfant estoit le souffre douleurs de la maison, e
Il vint une année très fâcheuse, et la famine fut si grande, que ces
pauvres
gens resolurent de se deffaire de leurs enfans. U
enter leur grande pauvreté, elle ne pouvoit y consentir ; elle estoit
pauvre
, mais elle estoit leur mere. Cependant, ayant con
et dont ils n’esperoient plus rien: Cela leur redonna la vie, car les
pauvres
gens mouroient de faim. Le Bucheron envoya sur l’
ls furent rassasiez; la Bucheronne dit, helas, où sont maintenant nos
pauvres
enfants, ils feroient bonne chere de ce qui nous
nne estoit tout en pleurs. Helas ! où sont maintenant mes enfans, mes
pauvres
enfans ? Elle le dit une fois si haut que les enf
manda ce qu’ils vouloient, Le petit Poucet luy dit, qu’ils étoient de
pauvres
enfans qui s’estoient perdus dans la Forest, et q
les voyant tous si jolis se mit à pleurer, et leur dit , helas ! mes
pauvres
enfans, où estes-vous venus ? sçavez-vous bien qu
ces jours icy. Il les tira de dessous le lit l’un aprés l’autre. Ces
pauvres
enfans se mirent à genoux en luy demandant pardon
nne sausse. Il alla prendre un grand Couteau, et en approchant de ces
pauvres
enfans, il l’aiguisoit sur une longue pierre qu’i
loin de tous costés, enfin il entra dans le chemin où marchoient ces
pauvres
enfans qui n’étoient plus qu’à cent pas du logis
tre reposé quelque temps, et vint à ronfler si effroyablement que les
pauvres
enfans n’eurent pas moins de peur que quand il te