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1 (1966) Le grain magique
est un seigneur. (Il n’est pas d’autre Dieu qu'Allah.) Nous, c’est la mort qui nous attend. Les tombes seront notre refuge.
e fausse. Celui qui a de la beauté est prestigieux : Même le Dieu des morts en a peur. Sois la bienvenue, fine beauté Qui te
garde. Il s’est vengé car il m’a rendu serpent comme lui. Mais il est mort et son pouvoir sur moi est mort. Il dit encore :
rendu serpent comme lui. Mais il est mort et son pouvoir sur moi est mort . Il dit encore : — Le jour où tu m’as quitté pour
orphelins? Qui me l’achèterait? J’ai juré à leur mère, sur son lit de mort , de ne jamais m’en défaire. — Tu as entendu ? Tu
conta par le commencement son histoire au sultan. Elle lui raconta la mort de sa mère, la mort de la vache. Et elle lui dit
ement son histoire au sultan. Elle lui raconta la mort de sa mère, la mort de la vache. Et elle lui dit : — C’est à cause de
l apportait à ses parents et à son peuple. «Sans doute me croient-ils mort , se disait-il par moment avec quelle tristesse, e
terions. 76 ‹ Pour rien », signifie dans longtemps. La vie sépare, La mort sépare, Qu'il est avisé l'homme de bien ! Frappe
ste destin. Mais le pays tout entier, informé par la flûte, chanta la mort tragique d’Hacène, l’adolescent que Dieu s'était
ramassèrent avant la nuit de l’herbe pour leur âne et un peu de bois mort . Et ils s’en revinrent chez eux tout contents ave
iens il était un pauvre vieux qui s’entêtait à vivre et à attendre la mort tout seul dans sa masure. Il habitait en dehors d
mme un ruisseau, je l’ai conté à des Seigneurs. Chant des pèlerins La mort est inévitable, mes frères ; Que chacun s’apitoie
tre Dieu qu’Allah.) Comme l'affamé, le repu Verra venir l'heure de sa mort . (Il n'est pas d'autre Dieu qu'Allah.) Quand nous
i battent le henné. J’allais mourir, et il y avait un remède I Il est mort de soif près de l’eau ! Entre ombre et soleil. Co
ccablé. — Ne comprends-tu pas, malheureux, qu’elle veut trois fois ta mort et qu’ils sont deux à la vouloir? Jusqu’où ira to
bandonné père et mère ; pour toi je me suis maintes fois exposé à une mort certaine et tu m’as préféré un Ogre ! Que Dieu te
er? Et puis tu as dit : « J’ai refusé ce que voulait Dieu ». C’est la mort que tu refusais? Dieu veut que nous mourions, mai
outes deux revendiquent. Chacune avait un bébé. L’un de ces bébés est mort et le roi ne parvient pas & découvrir la mère
tendit l’enfant et dit : — Tu es sa mère puisque tu n’as pas voulu sa mort . Et puis le roi s’en alla trouver la reine. Il lu
e comprirent. Ils revinrent au palais pour y vivre heureux jusqu’à la mort . 'Mon conte est comme un ruisseau, je l’ai conté
i ne se lève de grand matin, N’a pas sa part des richesses. Chant des morts La mort a pris les talons Ses lèvres se dessèchen
ève de grand matin, N’a pas sa part des richesses. Chant des morts La mort a pris les talons Ses lèvres se dessèchent, Nous
ans la Maison de la Balance. (Il n’est pas d’autre Dieu qu’Allah.) La mort a touché les orteils Ses membres se dissocient, N
ons dans la Maison Inconnue. (Il n’est pas d’autre Dieu qu'Allah.) La mort a pris les genoux Et se propage Comme le feu dans
e feu dans un four à tuiles. (Il n’est pas d'autre Dieu qu’Allah.) La mort arrive à la cuisse Recueillez-vous, ô foules, Nou
ueillez-vous, ô foules, Nous pénétrerons dans la Maison Eternelle. La mort atteint les reins. Sa mère se lamente, Revets le
le deuil, poutre maîtresse. (11 n’est pas d'autre Dieu qu'Allah.) La mort a touché les mains On repousse les meubles, Les v
nt allés tailler le linceul. (Il n’est pas d’autre Dieu qu’Allah.) La mort a pris les doigts Que la famille l'entoure Et lui
ure Et lui fasse ses adieux. (Il n’est pas d’autre Dieu qu'Allah.) La mort atteint les épaules Sa maison est pleine et regor
Que ses mérites le sauvent. (Il n’est pas d’autre Dieu qu’Allah.) La mort arrive à la gorge, La parole s’étrangle, Il ne s'
s'exprime qu’avec les cils. (Il n’est pas d’autre Dieu qu’Allah.) La mort atteint le menton La vie le fuit, Il passera la n
passera la nuit au tombeau. (Il n’est pas d’autre Dieu qu’Allah.) La mort est montée jusqu’aux lèvres Ses amis entrent et s
mis entrent et sortent, Que les amis de Dieu intercèdent pour lui. ta mort a touché la langue Toi, son fils, penche-toi vers
mande sa maison et ses biens. (U n’est pas d’autre Dieu qu’Allah.) La mort atteint tes narines Il râle de longs râles, Qu'il
a de chance l’homme de bien. (Il n’est pas d’autre Dieu qu’Allah.) La mort a touché les cils Son regard ne nous connaît plus
era dans la Maison Dernière. (Il n'est pas d’autre Dieu qu’Allah.) La mort a gagné la tête Psalmodiez pour lui les chants ri
sa mère lui terme les yeux. (Il n’est pas d'autre Dieu qu’Allah.) La mort a franchi le seuil et emporte son âme, Que ses bo
descends maintenant toi qui n’as plus de mère, toi qui es cause de sa mort I 'Reskia descendit. La lapine rassembla les os é
me un ruisseau, je l’ai conté à des Seigneurs. Chant de méditation La mort s'aborde avec courage Et se regarde avec orgueil,
nous prendrons la voie des champs ! Proverbes L’exil est frère de la mort . C'est maintenant l’oisillon qui donne la becquée
uvé l’agilité de ta jeunesse I Le lion se garda de répondre et fit le mort . Le chacal s’approcha au point de le frôler. Alor
rait un piège. Ne le manque surtout pas, car c'est lui qui a voulu ta mort ! Le lion remercia le Vieux Sage et se mit immédi
n peau de chèvre et rapportaient même de la forêt des charges de bois mort . Les plus jeunes trottinaient par la maison et se
s, s’encourageant mutuellement, ramassèrent à qui mieux mieux du bois mort . Elles se trouvaient à l’endroit de la forêt le p
s son cœur, n’osant regarder vers le pauvre homme qui les menait à la mort . Les enfants marchèrent d’un bon pas. Mais vers m
sespérément, mais le vent seul lui répondit, un vent qui hurlait à la mort . Alors, le père roula une énorme pierre jusqu'à l
revint honteux et craintif. Il venait de livrer ses sept filles à la mort et de les enterrer vives. Mais il comptait sans l
ont fui devant lui qui détruisait troupeaux et enfants ? — Moche est mort ! annoncèrent les sept filles d'une voix forte. M
ans son repaire I — Loué soit Dieu I s’écria le vieillard. Il a eu la mort qui depuis toujours l'attendait I Et une joie sur
’habitèrent et firent savoir à tout le pays que Moche-le-Maudit était mort et mort dans les flammes. Et tous ceux qui avaien
ent et firent savoir à tout le pays que Moche-le-Maudit était mort et mort dans les flammes. Et tous ceux qui avaient fui de
la cendre poudrait ses cheveux. Qu’était devenu son père?... Etait-il mort ? Avait-il pu échapper à son mauvais génie de femm
duire mes pas et dans quelle eau laver ma honte ? Car je vous croyais mortes , mes filles f Un autre était-il plus misérable qu
us voulez des joues ? En voici chez le chien, sauf votre respect ! La mort est une mendiante qui va de porte en porte. Si ce
ccompagner Le long de la rivière ? Nous irions mangeant des figues La mort met (in aux misères. Ma mère, le (leuve m'a empor
ccompagner De montagne en montagne ? Nous irions cueillant la joie La mort est le vrai refuge. Ma mère, le fleuve m'a emport
plaine à la plaine ? Nous verrions la gloire du monde Tu le sais, la mort est là. Ma mère, le fleuve m'a emportée. Veux-tu
ne barque, Glissons comme des poissons, Puisque vers nous s'avance la mort . Ma mère, le fleuve m'a emportée. Proverbes I! a
as de meilleur gardien que moi, car je me battrai pour toi jusqu’à la mort . Cheikh Smaïn prit le nègre par la main et s'éloi
us battons contre une armée. Mais nous nous battrons ainsi jusqu’à la mort , car rien ne nous est plus cher au monde que notr
ui tentent de l’aborder, elle lance des pierres. Certains en seraient morts , dit-on. — Ne voudrais-tu pas la voir de notre pa
t’a envoyée ! Aujourd'hui nul ne sortira dans la ville, sous peine de mort . Ni même demain. Alors, la vieille femme courut c
enant sur eux dans un nuage de poussière, il ne resta bientôt que des morts , des blessés et quelques pauvres fuyards. Cheikh
ra un plat nouveau. Grâce au précieux anneau, le prince échappa à une mort affreuse. Le sultan qui s’attendait à ce qu’il to
on !... Pour avoir goûté à un reste de viande, un pauvre mendiant est mort sur le champ : nous l’avons vu devenir tout noir
couvrir de somptueux tapis. Nui ne se serait douté qu’à chaque pas la mort avait été semée dans cette noble pièce. Et le sul
i comme un feu dévorant. C’est ainsi que Cheikh Smain échappa à cette mort qui paraissait si sûre. Mais plus le sultan se se
t moi. Nos champs sont vastes, tu les cultiveras pour nous et à notre mort , tout ce que nous possédons sera pour toi. Cheik
un nègre terrible les défend farouchement et les défendra jusqu’à la mort . Malheur aux imprudents qui s’en approcheront ! —
— Non, mon fils. Ma vie, à moi, est finie mais la tienne commence. La mort peut bien me prendre, ce ne sera pas une grande p
ître I — Va, lui répondirent-elles avec tristesse, le maître est bien mort . Aussi, dès que tu sentiras ta force faiblir, ne
de mon sabre. Le sang se répandra sur ton corps : alors, toi, fais le mort et laisse-toi tomber. Le nègre fidèle égorgea dan
ltan donna au guerrier le cheval et le sabre de ce fils qu’il croyait mort depuis longtemps. Cheikh Smaïn, monté sur le chev
plaçant devant la victime, il dit d’une grande voix : — Cet homme est mort et son corps me revient. Que personne n'en approc
it aussi prestigieux que la foudre, aussi redoutable que l’Ange de la Mort . — Descends de ce trône ! jeta-t-il à son père, d
1 travers les hautes flammes, s’éloigna, déchiré et triste jusqu’à la mort . Dans son merveilleux palais l’attendait le nègre
be de soie Qui s'épanouit et retombe. Je pleure la jeune fille Que la mort a couchée Dans sa beauté en fleur. Ronde de la ne
’est réjouie 7 Celui qui jouit qu'il se hâte, La vie ne dure pas : La mort avance la main. Chant de méditation Je me suis pr
fatigué, Ce sont mes genoux qui me font mal ! Comme qui pleurerait un mort : Le ramener, ii ne le peut Mais il accumule les
in, demande-lui de t’accompagner à la forêt : vous ramasserez du bois mort . Lorsque tu la verras se baisser, alors donne-lui
velir, de lui arracher le foie et de me l’apporter comme preuve de sa mort . Le lendemain, dès l’aube, le fils dit à sa meic
n, dès l’aube, le fils dit à sa meic . — J’ai laissé beaucoup de bois mort à la forêt et l’hiver approche. Prends une corde
misère O mon frère, anneau d'argent clair. Proverbe Tu parles : tu es mort ; Tu te tais : tu es une fille. L’OISEAU DE L’
t les outres, qui rapportaient de la forêt de petites charges de bois mort , qui lavaient les écuelles et préparaient le plus
. Alors, elle entendit une voix bien connue, une voix sombre comme la mort lui dire : — Tu as manqué à ton serment. Tu as ca
Seghir l’arbre de douceur), Noël (Sâdi le petit oiseau), qui par leur mort ont fait chanter ma mère, Marguerite Fadhma Aith
ures. Mais il leur a dit : Vous devrez travailler, il leur a donné la mort , La vieillesse et l'exil, Les maladies et les ple
vue s'est tant obscurcie Que je ne puis même distinguer une épine. La mort de mes fils bien-aimés A laissé mon cœur meurtri.
2 (1697) Histoires ou Contes du temps passé
de le glacer de crainte. C’estoit un silence affreux : l’image de la mort s’y presentoit par tout, et ce n’estoit que des c
n’estoit que des corps étendus d’hommes et d’animaux qui paroissoient morts . Il reconnut pourtant bien, au nez bourgeonné et
insi le prince ne lui voulut jamais rien dire. Mais, quand le roy fut mort , ce qui arriva au bout de deux ans, et qu’il se v
ans, mes pauvres enfans, que j’ay tant aimez ! » Car elle les croyoit morts , depuis qu’on les avoit enlevez sans luy rien dir
caillé, et que dans ce sang se miroient les corps de plusieurs femmes mortes et attachées le long des murs (c’étoit toutes les
f ? — Je n’en sçais rien, répondit la pauvre femme, plus pasle que la mort . — Vous n’en sçavez rien ! reprit la Barbe-Bleuë.
on. Ils luy passerent leur épée au travers du corps, et le laisserent mort . La pauvre femme estoit presque aussi morte que s
endoit par les pieds ou qu’il se cachoit dans la farine pour faire le mort , qu’il ne desespéra pas d’en estre secouru dans s
on et des lasserons dans son sac, et, s’estendant comme s’il eut esté mort , il attendit que quelque jeune lapin, peu instrui
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