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1 (1697) Histoires ou Contes du temps passé
roy, et luy dit : « Voylà, sire, un lapin de garenne que monsieur le marquis de Carabas (c’estoit le nom qu’il lui prit en gré
ier de toute sa force : « Au secours ! au secours ! voilà monsieur le marquis de Carabas qui se noye ! » A ce cry, le roy mit l
, il ordonna à ses gardes qu’on allast vite au secours de monsieur le marquis de Carabas. Pendant qu’on retiroit le pauvre marq
s de monsieur le marquis de Carabas. Pendant qu’on retiroit le pauvre marquis de la riviere, le Chat s’approcha du carosse, et
rde robbe d’aller querir un de ses plus beaux habits pour monsieur le marquis de Carabas. Le roy luy fit mille caresses, et, co
ne dites au roy que le pré que vous fauchez appartient à monsieur le marquis de Carabas, vous serez tous hachez menu comme cha
ucheurs à qui estoit ce pré qu’ils fauchoient : « C’est à monsieur le marquis de Carabas », dirent-ils tous ensemble : car la m
ge, dit le roy au marquis de Carabas. — Vous voyez, Sire, répondit le marquis : c’est un pré qui ne manque point de rapporter a
onnez, si vous ne dites que tous ces blez appartiennent à monsieur le marquis de Carabas, vous serez tous hachez menu comme cha
à qui appartenoient tous les blés qu’il voyoit. « C’est à monsieur le marquis de Carabas », répondirent les moissonneurs. Et le
, répondirent les moissonneurs. Et le roy s’en réjoüit encore avec le marquis . Le Chat, qui alloit devant le carosse, disoit to
rencontroit, et le roy estoit estonné des grands biens de monsieur le marquis de Carabas. Le maistre Chat arriva enfin dans un
: « Vostre Majesté soit la bien venuë dans le chasteau de monsieur le marquis de Carabas ! — Comment, monsieur le marquis, s’éc
e chasteau de monsieur le marquis de Carabas ! — Comment, monsieur le marquis , s’écria le roy, ce chasteau est encore à vous ?
stimens qui l’environnent ; voyons les dedans, s’il vous plaist. » Le marquis donna la main à la jeune princesse, et, suivant l
ue le roy y estoit. Le roy, charmé des bonnes qualitez de monsieur le marquis de Carabas, de même que sa fille, qui en estoit f
avoir beu cinq ou six coups : « Il ne tiendra qu’à vous, monsieur le marquis , que vous ne soyez mon gendre. » Le marquis, fais
ra qu’à vous, monsieur le marquis, que vous ne soyez mon gendre. » Le marquis , faisant de grandes réverences, accepta l’honneur
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