réparer les repas et tenir la maison. Le père se remaria. D’abord, la
marâtre
ne fit aucun mal aux orphelins. Mais elle vint à
d’eux s’emparait d’une mamelle. Aussi étaient-ils bien portants et la
marâtre
s’en étonnait et se disait : ‹ Comment peuvent-il
roses : leurs joues étaient comme des grenades. Et chaque fois que la
marâtre
posait sur eux ses yeux, elle se sentait mourir d
procher pour prendre sa mamelle I Le soir, lorsque le père rentra, la
marâtre
s'avança vers lui et déclara : — La vache qui a f
x, les orphelins qui avaient dépéri redevinrent blancs et roses. Leur
marâtre
se dit à nouveau : ‹ Les voici encore avec des jo
e, Veillez à ce qu’elle ne traîne. Proverbes Comme qui se plaint à sa
marâtre
. La motte de beurre de la vieille est tombée dans
tait gauche et la tâche était lourde. Il se remaria. Comme toutes les
marâtres
, la marâtre ne tarda pas à détester les orpheline
t la tâche était lourde. Il se remaria. Comme toutes les marâtres, la
marâtre
ne tarda pas à détester les orphelines, à exiger
tiles. Les pauvrettes espéraient désarmer ainsi la malveillance de la
marâtre
, car elles se souvenaient du proverbe qui dit : ‹
nnait de la voir silencieuse et douce, immobile durant des heures. La
marâtre
et le père, la ;ugeant trop jeune pour comprendre
inette était fine et ne perdait pas un mot des reproches amers que la
marâtre
déversait jour après jour sur la tête de son pauv
se mais ce fut ‹ comme s'il dansait devant un aveugle ›. Un matin, la
marâtre
aborda résolument le père : — Homme, cette fois m
creusait sous lui, car il aimait cette femme. Sûre de son pouvoir, la
marâtre
reprit : — Demain, dis à tes filles de se lever m
te à sa défaite. Comment ruiner, elle si petite, le vilain plan de la
marâtre
?... Elle y réfléchit tout le jour et une partie d
se leva dès l’aube et se prépara comme ses sœurs. Mais tandis que la
marâtre
distribuait les provisions de route — galette et
it : — Ne pleurez pas. Notre père nous a abandonnées à cause de notre
marâtre
. Mais j’ai marqué le chemin de noyaux d’olives. A
s filles frappaient à la porte de leur père, au grand déplaisir de la
marâtre
qui se dit : ‹ Quelle ruse me faudra-t-il encore
vant que fleurît en elle l’idée maléfique qu’elle poursuivait, car la
marâtre
au cœur noir n’avait pas désarmé. Un matin, elle
que les fillettes devaient porter en offrande à la jeune épousée. La
marâtre
donna par surcroît des paniers d’œufs durs, de no
es pomponna, les parfuma. Les pauvrettes ne reconnaissaient plus leur
marâtre
et s’accusaient naïvement dans leur cœur de l’avo
it seule à savoir ce que signifiaient ce voyage et l’allégresse de la
marâtre
. Car elle avait surpris, près du feu, de sombres
liabules, et entendu le père parler d’une mystérieuse crevasse, et la
marâtre
exiger qu’il y précipitât, une à une, les sept pe
ure, plus le pauvre homme tremblait et appréhendait le courroux de la
marâtre
. En le voyant sans la mule, les mains vides et le