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1 (1697) Histoires ou Contes du temps passé
e roy fut mort, ce qui arriva au bout de deux ans, et qu’il se vit le maistre , il declara publiquement son mariage, et alla en
orrible envie. Elle y alla quelques jours aprés, et dit un soir à son maistre d’hôtel : « Je veux manger demain à mon dîner la
eux manger demain à mon dîner la petite Aurore. — Ah ! Madame, dit le maistre d’hôtel… — Je le veux, dit la reine (et elle le d
fond de la basse-cour. Huit jours après, la méchante reine dit à son maistre d’hôtel : « Je veux manger à mon soupé le petit J
fort bien allé jusque là ; mais, un soir, cette méchante reine dit au maistre d’hôtel : « Je veux manger la reine à la mesme sa
reine à la mesme sausse que ses enfans. » Ce fut alors que le pauvre maistre d’hôtel desespera de la pouvoir encore tromper. L
nlevez sans luy rien dire. « Non, non, Madame, lui répondit le pauvre maistre d’hôtel tout attendri, vous ne mourrez point, et
leuvres et de serpens, pour y faire jetter la reine et ses enfans, le maistre d’hotel, sa femme et sa servante ; elle avoit don
es ; enfin tout alla si bien que la cadette commença à trouver que le maistre du logis n’avoit plus la barbe si bleuë et que c’
eur que sa barbe puisse estre, On a peine à juger qui des deux est le maistre .       LE MAISTRE CHAT   Un meusnier ne
ant, luy dit d’un air posé et serieux : « Ne vous affligés point, mon maistre ; vous n’avez qu’à me donner un sac et me faire f
erez que vous n’êtes pas si mal partagé que vous croyez. » Quoique le maistre du Chat ne fist pas grand fond là-dessus, il lui
ut contentement : un jeune étourdi de lapin entra dans son sac, et le maistre Chat, tirant aussi tost les cordons, le prit et l
uis de Carabas (c’estoit le nom qu’il lui prit en gré de donner à son maistre ) m’a chargé de vous presenter de sa part. — Dis à
r à son maistre) m’a chargé de vous presenter de sa part. — Dis à ton maistre , répondit le roy, que je le remercie et qu’il me
mois, à porter de temps en temps au roy du gibier de la chasse de son maistre . Un jour qu’il sceut que le roy devoit aller à la
iviere, avec sa fille, la plus belle princesse du monde, il dit à son maistre : « Si vous voulez suivre mon conseil, vostre for
Chat s’approcha du carosse, et dit au roy que, dans le temps que son maistre se baignoit, il estoit venu des voleurs qui avoie
é qui ne manque point de rapporter abondament toutes les années. » Le maistre Chat, qui alloit toûjours devant, rencontra des m
estoit estonné des grands biens de monsieur le marquis de Carabas. Le maistre Chat arriva enfin dans un beau château, dont le m
e Carabas. Le maistre Chat arriva enfin dans un beau château, dont le maistre étoit un ogre, le plus riche qu’on ait jamais veu
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