tions La Découverte, Paris, 1996 A Marguerite Fadhma Aïth Mansour, ma
mère
, dernier maillon d’une chaine d’aèdes. Pour toi,
ai prétendu faire : je me dois de signaler que c’est la version de ma
mère
— Marguerite Fadhma Aïth Mansour — que je me suis
le en Marguerite Fadhma Aïth Mansour. Il se peut qu’inconsciemment ma
mère
ait apporté sa contribution aux récits qu'elle m’
Grimaud. Que sa modestie et son désintéressement nous permettent à ma
mère
et à moi, de lui exprimer ici notre gratitude pou
t sept frères. Ils se réunirent et se dirent : — Cette fois, si notre
mère
met au monde un garçon, nous nous exilerons. Nous
exilerons. Nous nous enfuirons. Le jour où devait être délivrée leur
mère
, ils s’éloignèrent du village et ils attendirent,
ères. La famille s'était augmentée non d'un fils mais d’une fille. La
mère
veilla sur elle. Devenue grande, cette fille, all
revint à la maison avec son outre vide. La fièvre s’empara d’elle. Sa
mère
en larmes s’approcha pour demander : — Qu’as-tu,
de malveillant? La jeune fille alors se confia mais elle exigea de sa
mère
qu’elle lui expliquât les paroles de Settoute. —
e qu’elle lui expliquât les paroles de Settoute. — Ma fille, avoua la
mère
, tes sept frères se sont dit : ‹Si un huitième ga
lle déclara : — Je vais me mettre à leur recherche et les ramener. La
mère
essaya de la retenir : — A quoi bon, nous avons t
u’ils ne me connaissent pas, ils ne fuiront pas devant moi. Alors, la
mère
lui donna un cheval, des provisions et une négres
e, suivie de la négresse. De colline en colline, d’étape en étape, la
mère
appelait sa fille. La jeune fille qui l’entendait
était tombé, 1« jeune fille entendait de moins en moins la voix de sa
mère
. Il arriva même un moment où elle ne l’entendit p
— Descends de cheval, te dis-je ! La jeune fille appela vainement sa
mère
. Comme le Grain ne répondait plus, la négresse co
mi vous ou m'accompagnerez-vous à la maison de notre père et de notre
mère
? Ils lui répondirent : — Repose-toi quelques jou
sept frères se sont exilés le jour de ta naissance ? › t’ai dit à ma
mère
: ‹ Explique-moi les paroles de Settoute. › Elle
e. › Elle me les a expliquées et je suis partie à votre recherche. Ma
mère
m’a donné un cheval, un Grain Magique et une négr
ignée dans l’eau des noires et j’ai perdu le Grain qui me refait à ma
mère
. La négresse qui, elle, s’est baignée dans l’eau
ondit : — Moi, je suis la fille de Tseriel. La fille de l’ogresse. Ma
mère
est allée à la chasse ; elle ne reviendra qu'au c
nait-elle de mettre à l’abri le jeune homme qu’elle entendit venir sa
mère
. Tseriel, l’ogresse, marchait pesamment : Tseriel
lle épiait le moment où elle entendrait crier toutes les bêtes que sa
mère
avait avalées dans la journée. Ce n’est que vers
homme et l'éleva dans les airs. Loundja s'écria : — Oh, j’ai trahi ma
mère
, et me voici trahie à mon tour I Mais le jeune ho
ant tes yeux. Qui a chanté tes louanges, ô jeune épousée ? — C’est ma
mère
, en présence de ma tante. Jette-moi un de tes pet
: Fleur. Chaque jour augmentait sa beauté. Les voisines disaient à sa
mère
: — Certes, belle tu l’es. Mais la beauté de ta f
us. L’enfant avait huit ans. Elle était pleine de vie et de grâce. Sa
mère
lui dit un soir : — Demain, nous mettrons sur le
in derrière elles et atteignirent une colline. Elles s’arrêtèrent. La
mère
dit alors à l’enfant : — Nous allons enfoncer les
ine entre nous. Te voici grande, tu pourras bien tenir la pelote ? La
mère
savait bien ce qu’elle faisait. La fillette se mi
se mit à faire courir la laine : — Plus vite I plus vite ! lui dit sa
mère
. La pelote était lourde. Elle s'échappa des mains
ains de l’enfant et se mit à rouler. — Cours et rattrape-la ! cria la
mère
. L’enfant s’élança. La mère coupa le fil et la pe
rouler. — Cours et rattrape-la ! cria la mère. L’enfant s’élança. La
mère
coupa le fil et la pelote roula plus vite, encore
turais. Le serpent l’éleva. Il fut pour elle à la fois un père et une
mère
. Il lui apprit à préparer les repas et à aimer l’
unir ma fille. Je les ai élevés avec tendresse, comme j'ai élevé leur
mère
. Sept fois, prince, tu t’es trouvé devant un berc
f peut-il être brave ? Son père, un rat l'a tué. Il en est de moi, ma
mère
, Comme d'Ali aux multiples peines. Passe une pein
sur lui ! Ronde de la jeune fille abandonnée le jour de ses noces Ma
mère
, ô ma mère Ah / la la Me voici toute parée Et l'o
r I Ma fille, ô ma tille Ah I la la Sont-ils venus ? Ai-je refusé? Ma
mère
, 6 ma mère Ah I la la Je me suis préparée Me voic
, ô ma tille Ah I la la Se sont-ils présentés? Me suis-je sauvée ? Ma
mère
, ô ma mère Ah I la la Tu dois me secourir Ah ! la
la Un jouvenceau viendra Ah ! la la Il révéra de toi. Ah ! la la. Ma
mère
, ô ma mère Ah I la la J'ai déjà prié Dieu Ah ! la
de la maison. Comme qui danserait devant un aveugle. Chant d’exil Ma
mère
, je rêve de te revoir Mais l'océan est entre nous
Proverbe La tête que tu ne peux trancher : baise-la. Danse sacrée Ma
mère
, j’ai mangé de la braise J’ai avalé du feu En ple
Le tabac de Cheikh Amar Réveille et cingle Et sauve qui le prise. Ma
mère
j’ai mâché de la braise J'ai avalé du feu En plei
que la faim et le froid. i Chant de méditation Me voici semblable, ma
mère
, A celui qu'emporte la rivière- Un courant m’aban
illette : elle s’appelait Aicha. Le petit garçon s’appelait Ali. Leur
mère
possédait une vache. Mais voici qu’un jour la mèr
appelait Ali. Leur mère possédait une vache. Mais voici qu’un jour la
mère
tomba malade d’un grand mal. Lorsqu’elle se vit p
s petits de l’âne qui ne progressent pas en beauté. On eût dit que sa
mère
la nourrissait de poison. Djohra poussa tant bien
boire de son lait. Djohra observa mais n’approcha pas. Elle dit à sa
mère
en rentrant : — Maman, je sais maintenant pourquo
: ils boivent le lait de la vache ! — Tu feras comme eux, répondit la
mère
. Tout ce que tu les verras faire, fais-le pour en
p de sabot. Djohra s’en revint une bosse au front et se plaignit à sa
mère
en pleurant : — La vache m'a frappée comme j’alla
vendre la vache des orphelins? Qui me l’achèterait? J’ai juré à leur
mère
, sur son lit de mort, de ne jamais m’en défaire.
ins se rendirent alors au cimetière pour pleurer sur la tombe de leur
mère
. Mais voici que deux roseaux s’élevèrent de la to
uivit donc au cimetière. Elle les vit s’approcher de la tombe de leur
mère
et se pencher sur les roseaux qui en avaient jail
i en avaient jailli pour les sucer. La fillette s’en retourna vers sa
mère
pour lui rapporter ce qu’elle avait surpris. La m
retourna vers sa mère pour lui rapporter ce qu’elle avait surpris. La
mère
lui dit : — Ne t’ai-je pas recommandé de faire to
et de sang. Elle s’en revint en vomissant par les chemins. Alors, sa
mère
furieuse prit un vieux plat ébréché qu’elle rempl
le dit à son jeune frère • — Puisqu’on nous a brûlé la tombe de notre
mère
, il ne nous reste plus que l’exil. Elle glissa da
te. Aïcha, du haut de l’arbre lui parla : — Ce n’est pas ainsi, bonne
mère
, que l’on pose le plat à galette I Settoute répon
e commencement son histoire au sultan. Elle lui raconta la mort de sa
mère
, la mort de la vache. Et elle lui dit : — C’est à
qu’elle y mît au monde le fils du sultan. La fée soigna tendrement la
mère
et l'enfant. Mais le souci de Aïcha demeurait son
nt des lames Pour Ali-gazelle-le-pauvre O Aïcha, ma sœur, fille de ma
mère
, Délivre-moi I › C’est ainsi qu'il entendit le pu
nt des lames Pour Ali-gazelle-le-pauvre O Aïcha, ma sœur, fille de ma
mère
. Délivre-moi ! › Ils entendirent le puits répondr
me ne se manque jamais. Chant du berceau Bône, ville des treilles, ma
mère
, Gardienne de la mer, Quatre-vingt-dix-neuf génie
s’en revint songeur au palais. Il entra dans la pièce où se tenait sa
mère
et se jeta sur un lit en frissonnant. La reine in
res ouvraient sur le plein ciel). Nul ne devait m'approcher hormis ma
mère
et nos serviteurs les plus fidèles qui avaient po
indre, sinon par ruse? Alors, feignant une forte fièvre, j’assurai ma
mère
que si la sorcière préparait sous mes yeux de la
le vers ce père dont le crime est de m’avoir trop aimé, et vers cette
mère
qui me pleure depuis tant d’années? Garde près de
on héritier. Et laisse-nous aller ta fille et moi vers mon père et ma
mère
. — Mon fils, répondit gravement le sultan, tout c
e, et il est des surprises trop fortes qui peuvent briser un coeur de
mère
usé par le chagrin et l’attente... › Car il ignor
r de mère usé par le chagrin et l’attente... › Car il ignorait que sa
mère
fût prévenue de son retour. (Mais pouvait-il devi
e son retour. (Mais pouvait-il deviner que par une faveur du ciel, sa
mère
l’avait suivi d’étape en étape, en dépit de l’élo
les hiver comme été. Pendant sept ans, il ne donna que des fleurs. La
mère
confiante se dit : «Mon fils est florissant.) Et
l’arbre. Au bout de la huitième année, deux grenades se formèrent. La
mère
courut annoncer la nouvelle au sultan : — Notre f
nte, une troisième grenade apparut : — Notre fils a un enfant, dit la
mère
d’un air triomphant au sultan, notre fils va nous
pleurait Son fils la consolait. Il lui disait : ‹ Ne pleure plus, ma
mère
. Tourne tes regards vers ces cavaliers. En est-il
village reculé de Kabylie, vivait une famille composée du père, de la
mère
et de deux garçons. L’aîné, Abderahman, avait dix
ue dormaient les bêtes sous le même toit, tout contre les humains, la
mère
assise devant le feu, attirait la tête charmante
’endormait doucement, sous l’œil malveillant de son frère. Non que la
mère
n’aimât pas le fils aîné qu’elle soignait tout au
re, elle n’était pas émerveillée par lui. Or, voici qu’à l’insu de la
mère
, la jalousie germa dans le cœur de l’aîné et gran
ni la couleur car il était éternellement d'humeur sombre. Parfois la
mère
s’approchait pour lui dire : — Ton front est auss
noueux qu’une racine d’arbre, mon fils. Tu as pourtant ton père et ta
mère
, et tu ne manques de rien. Ne pourrais-tu imiter
âce : ‹ sa beauté se rit des parures, elle illumine les chemins. » La
mère
dans son aveuglement ne se doutait pas qu'elle je
es cheveux que l’aîné abhorrait, les cheveux doux et brillants que la
mère
se plaisait encore à caresser devant le feu. Tant
a bonne humeur et la clarté de l'enfant s'endeuilla pour toujours. La
mère
fut malade d'un grand mal qui, s'il ne l’emporta
place publique la voix merveilleuse de la flûte. Depuis longtemps la
mère
était morte de chagrin. Le père aveugle ne sortai
int blanc, même taille. L’un s’appelait Ahmed et l’autre Mehend. Leur
mère
, pour les distinguer, avait percé à l'un l’oreill
Je veux découvrir le monde. — Oh I mon frère, répondit l’autre, notre
mère
n’a que nous... Mais le premier, Mehend, reprit :
ue nous... Mais le premier, Mehend, reprit : — Tu veilleras sur notre
mère
, sur notre maison et sur nos biens. Et je partira
ut aussitôt. H pensa : ‹ Mon frère est en danger. › Il courut vers sa
mère
et lui dit : — Un malheur est arrivé à mon frère,
e fêtèrent le retour des jumeaux. Mais le lendemain, Ahmed dit : — Ma
mère
m’appelle. Je la sens dans la peine et nos champs
. — Moi aussi j’ai le mal du pays, répondit Mehend. Je veux revoir ma
mère
et lui amener ma femme et mon fils. Le sultan ess
t d'bxil Le train parcourt la plaine, Chargé de vin et de salades. Ma
mère
, ma mère, je suis un exilé, Laisse-moi m'en retou
Le train parcourt la plaine, Chargé de vin et de salades. Ma mère, ma
mère
, je suis un exilé, Laisse-moi m'en retourner. Le
se-moi m'en retourner. Le train monte le vallon, Alourdi de henné- Ma
mère
, ma mère, je suis un exilé, Laisse-moi m’en retou
en retourner. Le train monte le vallon, Alourdi de henné- Ma mère, ma
mère
, je suis un exilé, Laisse-moi m’en retourner. Le
retourner. Le train longe la rivière, Chargé de vin et de pavots. Ma
mère
, ma mère, je suis un exilé, Laisse-moi m’en retou
r. Le train longe la rivière, Chargé de vin et de pavots. Ma mère, ma
mère
, je suis un exilé, Laisse-moi m’en retourner. Tro
enfanté quatre-vingt-dix-neuf ; Elle regarde en arrière, disant : Ma
mère
, ma mère ! Moi qui mourrai sans postérité ! Chant
quatre-vingt-dix-neuf ; Elle regarde en arrière, disant : Ma mère, ma
mère
! Moi qui mourrai sans postérité ! Chant d’amour
re place et vous sèmerez des petits pois et des fèves. Un matin, leur
mère
leur donna une galette de blé, des œufs durs, des
us punir comme' Dieu vient de vous punir. Allons vite retrouver votre
mère
: elle n’a cessé de pleurer toute la nuit. Lorsqu
leurer toute la nuit. Lorsqu'ils lui eurent raconté leur aventure, la
mère
s’écria : — Que m'importe l'âne, que m’importent
l'ont égorgé. Toi, son père, rai dis toi dans ta douleur. Et toi, sa
mère
, épouse à jamais le deuil. n Le jour de son dépar
oile, il resplendissait Dans ses vêtements blancs du Djérid. Comme sa
mère
pleurait en le voyant partir, Il lui dit : — Same
échappa du linge, un matin, pour se poser sur le toit et chanter : Ma
mère
m’a égorgé, égorgé... Mon père m’a mangé, mangé..
elle se sentit acculée : — Je ne sais ce que le petit est devenu. Ma
mère
m’a dit qu'il a disparu. La femme venait juste d’
C'est alors que l'oiseau se posa sur le toit et se mit à chanter : Ma
mère
m’a égorgé, égorgé... Mon père m’a mangé, mangé..
erait... Et serait orpheline. L’oiseau ne revint plus sur le toit. La
mère
fut pardonnée. La fillette cessa de trembler. Mai
offre ! Chant des olives Aoulêlam t La petite aile de l'oisillon ! Ma
mère
. J'ai mal au pied I Aoulêlam Pousse et berce I La
t Ogres, aux ossements humains qui jonchaient le sol. H se dit : ‹ Ma
mère
, ma mère I avant qu'ils ne me tuent, il faut que
on, repu, s'allongea commodément et s’endormit. Mais la lionne, bonne
mère
, chercha ses petits. Ne les découvrant pas, elle
u qu’il tenait caché dans le capuchon de son burnous et le remit à sa
mère
. Mehend s’éloigna rapidement. Il ne s’arrêta que
me et lui dit d’une voix terrible : — Pour toi j’ai abandonné père et
mère
; pour toi je me suis maintes fois exposé à une m
la femme si même elle prie. Chant de méditation Je suis semblable, ma
mère
, A une veuve chargée d'enfants. Eux, comme des gr
d’intuition) leur ouvrit. Elle ■leur dit : — Soyez les bienvenus : ma
mère
est allée voir un être qu’elle n’a jamais vu. Mes
s aux jeunes filles ; les cuisses aux deux garçons ; la poitrine à la
mère
. Et il se réserva les pattes. Tous mangèrent et s
ille pleine d’esprit et lui déclara : — Pour que tu m’aies dit : « Ma
mère
est allée voir un être qu'elle n'a jamais vu ›, i
t. A mon père tu as donné la tête : il est la tête de la maison. A ma
mère
, tu as donné la poitrine : elle est le cœur de la
un de ces bébés est mort et le roi ne parvient pas & découvrir la
mère
de l'enfant vivant. La reine réfléchit un instant
t chacune de vous en emportera la moitié.» Alors il entendra la vraie
mère
s’écrier: «Seigneur, ne le tue pas, au nom de Die
mes, il mourra 1 Alors le roi lui tendit l’enfant et dit : — Tu es sa
mère
puisque tu n’as pas voulu sa mort. Et puis le roi
s pénétrerons dans la Maison Eternelle. La mort atteint les reins. Sa
mère
se lamente, Revets le deuil, poutre maîtresse. (1
a mort a gagné la tête Psalmodiez pour lui les chants rituels, Que sa
mère
lui terme les yeux. (Il n’est pas d'autre Dieu qu
ui désirait depuis longtemps voir la perdrix. Un matin, elle dit à sa
mère
: — Je t’en prie, laisse-moi l’entrevoir, seuleme
l’oiseau s'envola. — Il ne nous reste plus qu’à nous en aller, dit la
mère
, car si ton père nous retrouvait ici, il nous tue
it la mère, car si ton père nous retrouvait ici, il nous tuerait I La
mère
remplit un panier de provisions, prit sa fille pa
tte murmura : — Maman, je veux faire pipi. — Retiens-toi ! supplia la
mère
. — Je ne peux pas ! répondit l’enfant. Alors, la
oi ! supplia la mère. — Je ne peux pas ! répondit l’enfant. Alors, la
mère
, lui tendit l’une après l’autre ses oreilles en m
ouvrir ? — Moi, seigneur I déclara la fourmi. Elle grimpa et piqua la
mère
à la jambe. Mais la fourmi en mourut car elle fut
ui adressa cette requête : — Seigneur, je ne revendiquerai rien de la
mère
. Si tu le veux bien, je ne te demanderai que l’en
aucun mal. Et donne-le moi. Le lion ouvrit avec soin le ventre de la
mère
, en retira doucement l’enfant et le remit à la la
a petite fille : — Descends, descends maintenant toi qui n’as plus de
mère
, toi qui es cause de sa mort I 'Reskia descendit.
Ecoute, écoute-moi bien, Reskia, et suis toutes mes prescriptions. Ta
mère
est morte, mais voici ton frère Ali. Emporte-le :
ait à quelques pas d’eux. Ils la rejoignirent et lui dirent : — Notre
mère
, abrite-nous au nom de Dieu 1 Elle leur ouvrit sa
gmenter. Et le temps s’écoula. L’enfant avait maintenant sept ans. Sa
mère
lui dit un matin : — Ecoute, Vouïedhmim, quand to
cle. — Mon petit, reprit le père, tu n’as pas d’oncle. J’ai trouvé ta
mère
dans les bois. Mais l’enfant poursuivit : — J’ai
ivit : — J’ai mon oncle Ali, laisse-moi aller vers lui avec maman. La
mère
à son tour parla. Elle dit : — Il y a huit ans qu
nier de provisions de l’autre et sortit sans bruit. C’était l'été. La
mère
et l’enfant marchèrent comme des mendiants. Ils m
re et se reposer. Le village de l’oncle était tout proche, lorsque la
mère
dit à l’enfant : — Nous voici bien fatigués. Nous
é et que nous nous apprêterons à veiller, n’oublie pas de me dire : ‹
Mère
, je veux une histoire avant de m'endormir ›. Pleu
se produirait si la perdrix s’échappait. La perdrix s’échappa. Et la
mère
et la petite fille s’enfuirent de terreur. Elles
e nourrit de la moelle que la lapine avait retirée des os mêmes de la
mère
et en fit un homme. Une nuit, à l’entrée d’un vil
et la sœur rencontrèrent une vieille femme. Ils lui dirent : ‹ Notre
mère
, abrite-nous, au nom de Dieu I » Elle les accueil
mmaient : Aïcha- Cendrinette. Ces petites, hélas, n’avaient plus leur
mère
. Le père, tout d’abord, tenta de prendre soin d'e
Dieu veuille te raisonner ! Que ferais-je de mes petites filles? Leur
mère
mourante me les a confiées. N'aurais-tu pas d’ent
e reposées, tant elles avaient de hâte à atteindre ce village de leur
mère
, derrière la montagne, où chantaient les flûtes e
t par là qu’il nous faut descendre pour atteindre le village de votre
mère
, si nous ne voulons pas manquer le couscous et le
ère ? Nous irions mangeant des figues La mort met (in aux misères. Ma
mère
, le (leuve m'a emportée. Jeune fille, veux-tu m'a
ntagne ? Nous irions cueillant la joie La mort est le vrai refuge. Ma
mère
, le fleuve m'a emportée. Jeune fille, veux-tu m'a
ine ? Nous verrions la gloire du monde Tu le sais, la mort est là. Ma
mère
, le fleuve m'a emportée. Veux-tu que nous partion
, Glissons comme des poissons, Puisque vers nous s'avance la mort. Ma
mère
, le fleuve m'a emportée. Proverbes I! a nourri un
lles. La blessure fait souffrir qui la porte. 178 Chant db méditation
Mère
, ma douce mère, Dans quelle mésaventure Me suis-j
re fait souffrir qui la porte. 178 Chant db méditation Mère, ma douce
mère
, Dans quelle mésaventure Me suis-je fourvoyé I Mè
on Mère, ma douce mère, Dans quelle mésaventure Me suis-je fourvoyé I
Mère
, ma solitude Est celle de l'ascète Retranché sur
rissent, Les injures creusent et creusent encore. Chant du berceau Ma
mère
, ma douce mère, Que celui qui s'apitoie sur moi P
jures creusent et creusent encore. Chant du berceau Ma mère, ma douce
mère
, Que celui qui s'apitoie sur moi Pleure avec moi.
e, ma douce mère, Que celui qui s'apitoie sur moi Pleure avec moi. Ma
mère
, ma tendre mère, Si j’ai par le monde un ami Qu'i
, Que celui qui s'apitoie sur moi Pleure avec moi. Ma mère, ma tendre
mère
, Si j’ai par le monde un ami Qu'il pleure avec mo
u à retrouver Rondja plus belle que lune et que rose, ou à mourir. Sa
mère
essaya vainement de le retenir par ses larmes. 11
ra. Cheikh Smaïn lui parla doucement, du haut de sa monture : — Notre
mère
, lui dit-il, nous venons de bien loin et nous som
illée, le prince se tournant vers la vieille femme, demanda : — Notre
mère
, sais-tu si des étrangers sont venus ici s’ins ta
e ogrillonne en mangeant trouva l’œil blanc de Vetellis. Elle tira sa
mère
par le bras et lui chuchota : — Maman, l’œil de c
: — Maman, l’œil de cousine Vetellis ! — Mange donc ! lui répliqua sa
mère
. Mais l’ogrillonne reprit en élevant la voix : —
ue j’ai vu Jusqu’aux poulets tituber d'ivresse I Proverbes Puisque ma
mère
est morte Toutes les femmes peuvent disparaître !
onne pas, Depuis que m’a trahie la voisine Que j'aimais comme père et
mère
. Négligeant de me méfier, Je lui avais tout remis
nesse, me dit l’admirable conteuse, je ne comprenais pas pourquoi les
mères
aimaient leurs enfants plus et mieux que leurs en
it : « Ma fille, ignores-tu (mais tu es si jeune I) que l'amour d'une
mère
est d'autant plus fort que cette mère a souffert
s si jeune I) que l'amour d'une mère est d'autant plus fort que cette
mère
a souffert et bu du fiel pour son enfant, et par
aux temps très anciens, il était un homme qui vivait entre sa vieille
mère
et sa jeune femme. Comme dans l’Arche de Noé, bel
e sentir et le moindre incident allumait d’interminables disputes. La
mère
disait-elle blanc, immédiatement la bru disait no
x furies, le pauvre homme était malheureux. Prenait-il le parti de sa
mère
, l'épouse rassemblait en un éclair son trousseau
femme, une grêle de malédictions et d'injures s'abattait sur lui : sa
mère
, prenant à témoin le ciel, l’accablait, le railla
l, l’accablait, le raillait d’une voix inexorable comme le destin. Sa
mère
le piquait dans son orgueil d’homme, l’accusant d
rant dans un coin, l'épouse finit par lui dire : — Homme, tant que ta
mère
vivra, nous ne serons jamais en paix et nous ne c
nne charge et demain ce sera au tour de la femme de m'accompagner. La
mère
sans méfiance prit une corde et suivit son fils.
grand matin. Ils ramassèrent du bois et firent deux fagots. Comme la
mère
se baissait pour en charger un sur son dos, le fi
au fond du capuchon de son burnous, il ne lui resta qu’à ensevelir sa
mère
, ce qu’il fit en grande hâte. Mais voici qu’en ch
t. Intrigués par l’aspect du capuchon, ils avaient pris le foie de la
mère
pour une bourse pleine d’or. Les malfaiteurs leva
e foie qui m’a défendu, ce foie qui m’a sauvé, c’est celui même de ma
mère
que je viens de tuer et d’ensevelir dans la forêt
plaignait d'un mal : Un plus grand mal fond sur lui. Chant d'exil Ma
mère
, ma douce mère, Moi je souffrais, le feu était ét
mal : Un plus grand mal fond sur lui. Chant d'exil Ma mère, ma douce
mère
, Moi je souffrais, le feu était éteint. Mère, je
d'exil Ma mère, ma douce mère, Moi je souffrais, le feu était éteint.
Mère
, je préparais à tâtons le souper Entre le crépusc
n étaient pas plaints. Le père travaillait ses champs avec ardeur. La
mère
, pour habiller son monde, filait et tissait tout
Le pain de Dieu, û hommes de bonne volonté I implorait cette voix. La
mère
regarda ses enfants et son mari assis autour du h
la fillette soupira : — Quelle joie serait la mienne si mon père, ma
mère
, mes frères et mes sœurs étaient là pour jouir av
à regretter les jours d’autrefois : la présence de son père et de sa
mère
, les jeux avec ses frères et sœurs sur la place d
’Oiseau de l’Orage. Je te donne un mois pour jouir de ton père, de ta
mère
et de tes frères et sœurs ; pour retrouver la sav
sur le seuil de la maison familiale. Yamina savait que son père et sa
mère
ne manquaient jamais la prière de l’aube. Aussi a
sur l'épaule. Elle mangea la nourriture frugale mais savoureuse de sa
mère
, but l’eau de l’outre en peau de chèvre et coucha
la maison de son père et s’éloigna. Yamina vit mourir son père et sa
mère
. Yamina se sépara de ses frères et sœurs mais ne
), Noël (Sâdi le petit oiseau), qui par leur mort ont fait chanter ma
mère
, Marguerite Fadhma Aith Mansour, lui donnant ains
e l’aigle qui n’est plus : Je ne me résignerai jamais. Il m'a dit : «
Mère
, ne crains rien, Tu peux me confier mes frères, A
x d’éclairs et de vent 85 'Le subtil et l’innocent 99 Ma
mère
m’a égorgé, mon père m’a mangé, ma sœur a rassemb