/ 1
1 (1966) Le grain magique
beau et se déroule comme un long fil I L'on raconte qu’en hiver deux jeunes hommes partirent, sous la neige, chasser dans la montagn
nc comme neige et vermeil comme sang. — J'ai perdu mon chemin, dit le jeune homme , et je ne sais où aller. Ne pourrais-tu me donner
is posé à l’envers. A peine Loundja venait-elle de mettre à l’abri le jeune homme qu’elle entendit venir sa mère. Tseriel, l’ogress
l’âne braire et les poules caqueter. Elle en profita pour délivrer le jeune homme et lui dire : — Vite, elle dort. Prends tes jambe
us passer ! Les eaux de la rivière se retirèrent devant Loundja et le jeune homme . Et elles se refermèrent, une fois qu’ils eurent
ière fois : — Que Dieu te trahisse comme tu m’as trahie, Loundja I Le jeune homme et la jeune fille blanche comme neige et vermeill
Us arrivaient en vue d’une hauteur. — Mon village est là-bas, dit le jeune homme en étendant le bras. Nous y serons à la tombée de
aient dans un col, ils aperçurent deux aigles qui se querellaient. Le jeune homme les sépara à l'aide d’un bâton. Mais le plus gran
n. Mais le plus grand des aigles se vengea : il prit sous son aile le jeune homme et l'éleva dans les airs. Loundja s'écria : — Oh,
a : — Oh, j’ai trahi ma mère, et me voici trahie à mon tour I Mais le jeune homme eut le temps de lui crier : — Va devant toi. Tu r
r la tuer et revêtir sa peau. Les ânes la conduisirent à la maison du jeune homme . Elle dit au père en arrivant : — Ton fils, un ai
lait essayer de s'envoler, le père lui frappa l'aile d'un roseau : le Jeune homme tomba. Il était aussi chétif et faible dans l’her
e fruits. Et il redevint bientôt tel qu’il était auparavant. Alors le jeune homme alla trouver son père et lui déclara : — Je veux
en face nos voisins? s’indigna le père. Tu veux notre honte. Mais le jeune homme dit encore : — Je l’épouserai ou je mourrai. Il l
es sortes de riches présents et une nouvelle servante fut engagée. Le jeune homme attendit la nuit pour dépouiller sa femme de la p
u'elle atteigne le Sahara et nous dise Le métier du bel adolescent. — Jeune homme , prends soin de toi : Le soleil d'été est piquant
trou par où le soleil et la lumière entrèrent à profusion. Ebloui, le jeune homme s’approcha. Alors il vit ce que jamais encore il
femme Soumi- cha fille de Hitine pour être si fier et me piétiner? Le jeune homme s’en revint songeur au palais. Il entra dans la p
a, chercha le poisson et ne le vit pas. C'est alors qu’il remarqua un jeune homme beau comme un clair de lune. L'inconnu était de n
des jours, des mois, des années passèrent ainsi. Mehend était un beau jeune homme aux yeux limpides, aux cheveux couleur de maïs. S
illit et puis il ajouta : — Le malheur est sur notre ville I Alors le jeune homme à la taille imposante et aux yeux de faucon décla
e saurais trouver celle que je cherche. — Ne crains rien, répondit le jeune homme aux yeux de faucon. Je suis sous la protection de
émissait sous la lune comme une forme féminine. D’un coup de hache le jeune homme le trancha. Et il se mit à le sculpter, 'à lui do
eau qui n’était qu’une méchante fée. Et la femme-arbrisseau pleura le jeune homme qu’elle aimait et le bonheur qui l’avait fuie. Ma
yaume. Elle jura de se venger sur la plus belle fille du monde. Et le jeune homme aux yeux de faucon reprit de sa voix la plus impé
ains blanches chargées de bagues. Ce fut Mehend qui apparut, suivi du jeune homme aux yeux de faucon. Alors, se tournant vers la pr
ébattis vainement. Déjà un couteau se levait sur moi quand survint ce jeune homme que tu vois. Il offrit son cheval au pêcheur et m
tourné vers l’Orient. C’est lui ton époux : il est fils de roi. Et le jeune homme aux yeux de faucon disparut, laissant en face de
end, lève-toi et suis-moi. » O roi, le poisson avait disparu, mais le jeune homme aux yeux de faucon qui devait sauver ta fille éta
. Cette nuit nous le guetterons. — Je veillerai avec vous, déclara le jeune homme . — Si tu nous en délivres, reprirent les chevrier
r d’un tigre monstrueux qui, chaque nuit, dévore une de nos bêtes. Le jeune homme vint à bout du tigre. Les bouviers lui donnèrent
qui, non seulement la nuit, mais le jour, nous enlève nos juments. Le jeune homme se cacha derrière un arbre et guetta le lion. Il
pprocher et le visa au front, entre les yeux. Le lion s’écroula et le jeune homme reçut une noble jument. Mais il dit à ceux qui la
troupeau. Si tu en triomphes, nous te donnerons ce que tu voudras. Le jeune homme tua le fauve (c’était une panthère), choisit une
s et la queue du dragon et, en un éclair, il ne reste rien de lui. Le jeune homme réfléchit et, à nouveau demanda : — Parmi toutes
fontaine se mit à écumer et le dragon montra l'une de ses têtes : le jeune homme la coupa : — Celle-là n'est pas ma tête ! dit le
: — Celui-là n’est pas mon coup 1 Le dragon montra une autre tête. Le jeune homme la trancha. Le dragon dit encore : — Celle-là n’e
trancha. Le dragon dit encore : — Celle-là n’est pas ma tête I Et le jeune homme répondit : — Celui-là n’est pas mon coup I Par si
agon montra enfin la septième tête, de toutes la plus monstrueuse. Le jeune homme alors prit son sabre à deux mains et la fit voler
une parole. — Ce que je te demanderai, tu me l’accorderas? insista le jeune homme . — Je te l'accorderai, reprit le sultan. Parle I
e l’une apparaissait, le sultan demandait : — Est-ce celle-là ? Et le jeune homme répondait : — Non I Elles défilèrent lentement de
ceux qui ont suivi cette direction ne sont pas revenus I Un temps, le jeune homme respecta cette recommandation. Il partait dès l’a
ré du dragon. Le lévrier ralentit son allure. Le cheval l’imita et le jeune homme vit s’avancer vers lui une foule énorme. — Te voi
lerions Et nous atteindrions le ciel. — Quant à moi, je pars avec tôt Jeune homme à la taille tie roseau, Quant à moi, je vais avec
chasse les chiens, Une barrière qui arrête les voleurs. Complainte du jeune homme assassiné I Venez, amis, et pleurons Laounis, le
rent l’ermitage entouré de prairies qu’habitait un vieux Sage, ami du jeune homme . L’ami souhaita la bienvenue aux visiteurs et leu
ne fille se reposer dans une chambre. Et l’aîné des frères déclara au jeune homme : — Nous allons toi et moi nous mesurer et lutter
i-potager : la forêt était là, tout près, et le gibier y abondait. Le jeune homme se sentit profondément heureux. Il se rendit aupr
ir, donne-moi la pomme enchantée qui confère l’éternelle jeunesse. le jeune homme ne put s’endormir tant il était inquiet. Il se re
en train de moudre du blé, tout en chantant de mornes complaintes. Le jeune homme bondit et referma la bouche sur l’un de ses seins
bienheureux qui les goûtent une éternelle jeunesse. L’Ogresse mena le jeune homme vers un bel arbre constelle de fruits. Mehend cue
auteurs inaccessibles où les aigles le dévoreront. Une fois encore le jeune homme trouva son épouse frison- nant et claquant des de
plus âgé te viendra en aide. Va, et que Dieu te rende la raison I Le jeune homme se mit en quête de la génisse la plus grasse. Il
e tous le plus majestueux et le plus près du ciel. Il attendit que le jeune homme eût rempli son outre et le ramena au pied de l’ar
ton aveuglement? Crois-moi, quelqu’un l'inspire et la guide ! Mais le jeune homme l’interrompit par ces mots : — Je veux une derniè
r, à bêler. Les fauves l'entendirent et s’avancèrent en rugissant. Le jeune homme attendit de les voir s’attaquer à leur proie avan
it à rugir plaintivement. Quand elle eut pleuré et appelé en vain, le jeune homme se montra, tenant à la main une outre de chevreau
ement du lion pour arracher deux poils à sa noble moustache. Alors le jeune homme découvrit le lionceau qu’il tenait caché dans le
u lion. Cependant, au lieu de s’en retourner directement chez lui, le jeune homme fit une halte auprès de son ami. Le Sage qui le s
t de fruits et leur prépara deux lits. Ils dormirent profondément. Le jeune homme s’éveilla le premier. H alla vers la vieille femm
Us partirent et gagnèrent la forêt. Un trou profond s’y trouvait : le jeune homme y conduisit sa sœur et l’y précipita sans un mot.
danse Branche de laurier-rose. Toi qui te nourris d'ombre, Demande au jeune homme Si je suis oubliée. Haut palmier-dattier Sois cou
is oubliée. Haut palmier-dattier Sois couvert de fruits I Dis-moi, le jeune homme S'est-il embarqué? Mûrier chargé de mûres Que mon
Qu’est-il devenu? Bracelet de corail Au temps des olives, Va dire au jeune homme Que je suis délaissée. Proverbes Celui qui a levé
je donnerai ce qu’il demandera. ■C’est alors que se présenta un tout jeune homme : — Qu'on m'apporte un kilo de bougies, dit-il. J
’avoir donné un fils à deux vieillards solitaires et des parents à un jeune homme odieusement trahi par son propre père. Une vie no
à la foule : — Si vous voulez que ce nègre soit terrassé, donnez à ce jeune homme valeureux l’armure et le cheval de Cheik Smaïn, c
/ 1