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1 (1697) Histoires ou Contes du temps passé
ainsi), monte ; je te prie, sur le haut de la tour, pour voir si mes freres ne viennent point : ils m’ont promis qu’ils me vi
ur Anne, une grosse poussiere qui vient de ce costé-cy… — Sont-ce mes freres ? — Hélas ! non, ma sœur : c’est un troupeau de m
re. » « Dieu soit loué ! s’ écria-t-elle un moment aprés, ce sont mes freres . Je leur fais signe tant que je puis de se haster
a main, coururent droit à la Barbe-Bleuë. Il reconnut que c’étoit les freres de sa femme, l’un dragon et l’autre mousquetaire,
re, de sorte qu’il s’enfuit aussi tost pour se sauver ; mais les deux freres le poursuivirent de si prés qu’ils l’attraperent
que son mari, et n’avoit pas la force de se lever pour embrasser ses freres . Il se trouva que la Barbe-Bleuë n’avoit point d’
temps, une autre partie à acheter des charges de capitaine à ses deux freres , et le reste à se marier elle-mesme à un fort hon
t. Ce dernier ne pouvoit se consoler d’avoir un si pauvre lot : « Mes freres , disoit-il, pourront gagner leur vie honnestement
le tort. Cependant il estoit le plus fin et le plus avisé de tous ses freres , et, s’il parloit peu, il écoûtoit beaucoup. Il v
, et le petit Poucet ne découvrit rien de tout ce qu’il sçavoit à ses freres . Ils allerent dans une forest fort épaisse, où à
rien ; cela le desola. Cependant ayant marché quelque temps avec ses freres du costé qu’il avoit veu la lumiere, il la revit
t le petit Poucet, qui trembloit de toute sa force aussi bien que ses freres , que ferons-nous ? Il est bien seur que les Loups
ême, se leva vers le milieu de la nuit, et prenant les bonnets de ses freres et le sien, il alla tout doucement les mettre sur
és leur avoir osté leurs Couronnes d’or qu’il mit sur la teste de ses freres et sur la sienne affin que l’Ogre les prit pour s
Ogre qui luy tastoit la teste, comme il avoit tasté celle de tous ses freres . L’Ogre, qui sentit les Couronnes d’or ; vraymen
ssi-tost que le petit Poucet entendit ronfler l’Ogre, il reveilla ses freres , et leur dit de s’habiller promptement et de le s
r couper la gorge. Le petit Poucet en eut moins de peur, et dit à ses freres de s’enfuir promptement à la maison pendant que l
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