e laine. Elle appela sa voisine et toutes deux partirent, emmenant la
fillette
. Elles laissèrent le village loin derrière elles
ras bien tenir la pelote ? La mère savait bien ce qu’elle faisait. La
fillette
se mit à faire courir la laine : — Plus vite I pl
nt 'Jedjigha vers le ravin. Puis, brusquement, la pelote disparut. La
fillette
la chercha vainement dans les ronces et les buiss
ngtemps il n’avait vu l’ombre d’un être humain lorsque lui apparut la
fillette
. C'est pourquoi, à la vue de son visage de rose e
rentra. Il alluma le feu, mit tn train le repas et alla réveiller la
fillette
. Il lui demanda avec douceur : — Quel est ton nom
aux champs. Les autres, elle les laissait à la garde de l'aînée, une
fillette
que la misère et les soucis avaient mûrie. La veu
était un homme qui avait une femme et deux enfants. L’aînée était une
fillette
: elle s’appelait Aicha. Le petit garçon s’appela
nt contre lui. Mais lui ne savait pas prendre soin d’eux et Aïcha, la
fillette
, était trop jeune pour préparer les repas et teni
rphelins. Elle les battait. Elle les laissait souffrir de la faim. La
fillette
et le petit garçon emmenaient la vache au pâturag
t se pencher sur les roseaux qui en avaient jailli pour les sucer. La
fillette
s’en retourna vers sa mère pour lui rapporter ce
raître les dernières traces de son crime, lorsque rentra l’aînée, une
fillette
silencieuse et douce. Zaïna comprit mais ne dit m
deur engageante. Tous mangèrent de grand appétit, à l’exception de la
fillette
. L’homme s’étonna bien de ne pas voir le petit ga
traînaient au fond : c’était là tout ce qui restait de son frère. La
fillette
les ramassa soigneusement, les essuya et les éten
et les cacha dans sa couchette. Dès que s’éloignaient ses parents, la
fillette
prenait le linge sur ses genoux et pleurait, pleu
eline. L’oiseau ne revint plus sur le toit. La mère fut pardonnée. La
fillette
cessa de trembler. Mais l’homme perdit à jamais l
ses parents qui ne pouvaient eux-mêmes prendre soin du vieillard. La
fillette
, portant une galette et un plat de couscous, chan
répondait : — Fais sonner tes petits bracelets, ô Aïcha ma fille I La
fillette
heurtait l'un contre l’autre ses bracelets et il
ouvrira et je le mangerai l › Le lendemain, peu avant que n’arrive la
fillette
, l’Ogre se présenta devant la masure et dit de sa
quatrième jour, sa voix fut aussi fine, aussi claire que celle de la
fillette
. L'Ogre se rendit alors chez le vieillard et chan
et claire : — Fais sonner tes petits bracelets, ô Aïcha ma fille I La
fillette
qui ne reconnut pas dans cette voix celle de son
: — Je sens l’odeur de l’homme ! annonça le lion. A l’instant même la
fillette
murmura : — Maman, je veux faire pipi. — Retiens-
oelle. Elle remplit de moelle i’os posé près d'elle et le tendit à la
fillette
. Et puis elle lui confia son frère. Elle le lui m
çait à travers les arbres en pleurant. Une clairière lui apparut ; la
fillette
s'arrêta, mit un peu de moelle entre les lèvres d
de la forêt. Ils s’arrêtèrent pour déjeuner près d’une source. Et les
fillettes
se reposèrent un peu. Aïcha se tenait à l’écart,
comme l’exigeait la coutume — la pleine corbeille de beignets que les
fillettes
devaient porter en offrande à la jeune épousée. L
ui parut spacieuse. Mais l’enfant ne fit aucune autre découverte. Les
fillettes
se nourrirent durant quelques jours de friandises
lle en trouva deux autres qu'elle partagea encore entre ses sœurs. La
fillette
avait mis la main sur une mine de fèves. Et le te
de, filait et tissait tout le jour et même une partie de la nuit. Les
fillettes
se rendaient utiles et trottaient par la maison :
lle encore chaude qu’il posa sur le seuil, chargea sur ses épaules la
fillette
et s’envola avec elle comme un oiseau sous l’orag
er? — Je suis, dit-il, l’Oiseau de l’Orage. — Alors j’accepte, dit la
fillette
. Et elle s'endormit du sommeil de l’enfance. Elle
ttes, les beignets, le miel, les amandes, les dattes, et les noix, la
fillette
soupira : — Quelle joie serait la mienne si mon p