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1 (1966) Le grain magique
jument bleue, partageait leur joie. Le soleil baissait. Des champs de figuiers et d’oliviers bordaient le chemin qu’ils suivaien
plaine et en montagne. Ils firent une ■courte halte dans un champ de figuiers ; une source y coulait : ils s’en approchèrent po
sé tout ce qu'elle possédait : sa maison, ses champs d’oliviers et de figuiers , sa portion de forêt et ses bêtes. Un soir, Reski
sa. Il était riche ; il possédait de nombreux champs d’oliviers et de figuiers , des bois, des vignobles, plusieurs maisons et un
une centaine de ses frères et leur annonça joyeusement : — Je sais un figuier couvert de figues mûres à point, de figues aussi
t chaud, le père leur étendit son burnous sur l’herbe, à l’ombre d’un figuier . Elles s’y assirent en rond comme de petites femm
où chantaient les flûtes et battaient les tambours. Que de vergers de figuiers elles traversèrent et que de champs d’oliviers !
devant la première maison : elle était rustique mais propre ; un beau figuier l’ombrageait et la rendait accueillante. — Dieu n
qui amuse et mystifie ses semblables. Un beau jour, il grimpa sur le figuier qui poussait en bordure du chemin et se mit à cla
e mit à clamer : — Qui veut manger des figues, qui veut en manger? Le figuier de Velâjoudh est lourd de fruits mûrs à point. Qu
ent : le paradis de Dieu est descendu sur la terre ! Bien entendu, le figuier ne portait pas une seule figue. A l'heure chaude,
Tseriel, l’ogresse, allait boire au ruisseau qui arrosait le pied du figuier . Elle entendit Velâjoudh crier : ‹ Qui veut mange
ignons sauvages. Elle s’en servit pour lier l’outre qu’elle adossa au figuier . Et puis elle se disposa à faire sa prière d’aprè
e Velâjoudh, l’ogresse ne manquait pas de revenir chaque jour près du figuier . Un beau matin, Velâjoudh retourna au figuier. Il
nir chaque jour près du figuier. Un beau matin, Velâjoudh retourna au figuier . Il s’éleva jusqu'à la plus haute branche et, reg
e mit à clamer : — Qui veut manger des figues, qui veut en manger? Le figuier de Velâjoudh est lourd de figues mûres à point. Q
lla, un goûter l’attendait, servi sur des feuilles de bananiers et de figuiers . Devant le fromage blanc, les galettes, les beign
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