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1 (1966) Le grain magique
ébris tombent sur mon dîner. — C’est ton seigneur le Lion, le roi des fauves . Viens, suis- moi, retourne vers ton mari. — Toi,
, retourne vers ton mari. — Toi, mon seigneur? Si tu étais le roi des fauves , un Arabe ne te traînerait pas au bout d’une cord
Il tua des serpents dans les champs, des oiseaux en plein ciel et des fauves dans les forêts. A tous les passants il demandait
eçut pour mission d’allumer le grand feu qui tiendrait en respect les fauves et de l'entretenir tandis que dormiraient ses aîn
ouesses ; tu as tué un tigre, un lion. Mais nous, nous ne savons quel fauve (tigre, lion ou panthère) nous décime notre troup
triomphes, nous te donnerons ce que tu voudras. Le jeune homme tua le fauve (c’était une panthère), choisit une chamelle et d
a chèvre que Mehend emmena dans la forêt se mit à bêler, à bêler. Les fauves l'entendirent et s’avancèrent en rugissant. Le je
cha un dans le capuchon de son burnous, tua l’autre et l’écorcha. Les fauves ne laissèrent rien de la pauvre chèvre et revinre
de son tronc et se cachèrent entre ses branches. A la nuit noire, les fauves se rassemblèrent et se massèrent au pied de l’arb
a mère à la jambe. Mais la fourmi en mourut car elle fut écrasée. Les fauves attendirent vainement son retour. Alors le serpen
e long de l’arbre et mordit la pauvre femme qui tomba lourdement. Les fauves allaient se ruer sur elle et la démembrer, lorsqu
de la mère, en retira doucement l’enfant et le remit à la lapine. Les fauves se partagèrent la pauvre femme. D’elle, il ne res
ans lesquels la lapine enveloppa le nouveau-né. Au point du jour, les fauves se dispersèrent et la lapine demeura seule. Alors
avait laissé derrière elle la forêt et qu’elle ne craignait plus les fauves . Elle ne consentit à se reposer qu’au crépuscule,
ur le point de mettre un enfant au monde : elle était très lasse. Les fauves se rassemblèrent et se la partagèrent. Mais le li
e. Près de ce feu, sur une peau de panthère, un énorme chat au pelage fauve était couché. Il avait ramené son beau panache en
chargeât sur un mulet et qu’on le menât en pleine forêt pour que les fauves le dévorent. Dès qu’il fut arrivé au cœur de la f
ur des princes et l’a conduit dans la forêt pour servir de pâture aux fauves I — Cheikh Smaïn a ses yeux dans ses poches, répo
ais et les femmes de son fils. Car d’avoir donné en pâtura aux grands fauves de la forêt notre beau prince, après lui avoir fa
merci et tu m’as fait arracher les yeux. Tu m'as livré en pâture aux fauves , moi ton fils aveugle et désarmé. Mais cela encor
il s’est retiré au cœur de la forêt, Ses fidèles se sont dit : ‹ Les fauves l'ont mangé. › (Il n’est pas d'autre Dieu qu’Alla
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