eron rouge La Barbe bleüe Le Maistre Chat, ou le Chat botté Les
Fées
Cendrillon, ou la Petite Pantoufle de verre R
a Barbe bleüe, conte. Le Maistre Chat, ou le Chat botté, conte. Les
Fées
, conte. Cendrillon, ou la Petite Pantoufle de ve
ur rendre vrai-semblable Ce que la Fable a d’incroyable ? Et jamais
Fée
, au tems jadis, Fit-elle à jeune Créature Plus
au baptesme ; on donna pour maraines à la petite princesse toutes les
fées
qu’on pust trouver dans le pays (il s’en trouva s
e, chacune d’elles luy faisant un don, comme c’estoit la coustume des
fées
en ce temps-là, la princesse eust, par ce moyen,
agnie revint au palais du roi, où il y avoit un grand festin pour les
fées
. On mit devant chacune d’elles un couvert magnifi
ais, comme chacun prenoit sa place à table, on vit entrer une vieille
fée
, qu’on n’avait point priée, parce qu’il y avait p
autres, parce que l’on n’en avoit fait faire que sept, pour les sept
fées
. La vieille crût qu’on la méprisait, et grommela
prisait, et grommela quelques menaces entre ses dents. Une des jeunes
fées
, qui se trouva auprés d’elle, l’entendit, et, jug
luy seroit possible, le mal que la vieille aurait fait. Cependant les
fées
commencerent à faire leurs dons à la princesse. L
ortes d’instrumens dans la derniere perfection. Le rang de la vieille
fée
estant venu, elle dit, en branlant la teste, enco
gnie, et il n’y eut personne qui ne pleurât. Dans ce moment, la jeune
fée
sortit de derriere la tapisserie, et dit tout hau
le estoit fort vive, un peu estourdie, et que d’ailleurs l’arrest des
fées
l’ordonnoit ainsi, elle s’en perça la main et tom
rs le roy, qui estoit monté au bruit, se souvint de la prédiction des
fées
, et, jugeant bien qu’il falloit que cela arrivast
s fées, et, jugeant bien qu’il falloit que cela arrivast, puisque les
fées
l’avoient dit, fit mettre la princesse dans le pl
repos, jusqu’à ce que son heure de se réveiller fust venue. La bonne
fée
qui luy avoit sauvé la vie en la condamnant à dor
ttes avec lesquelles on faisoit sept lieues d’une seule enjambée). La
fée
partit aussi tost, et on la vit, au bout d’une he
, s’endormirent, et le feu aussi. Tout cela se fit en un moment : les
fées
n’estoient pas longues à leur besogne. Alors le r
asteau, encore n’estoit-ce que de bien loin. On ne douta point que la
fée
n’eust encore fait là un tour de son métier, afin
car il y a apparence (l’histoire n’en dit pourtant rien)que la bonne
fée
, pendant un si long sommeil, lui avoit procuré le
n et avec du grais, il y demeura toûjours du sang, car la clef estoit
fée
, et il n’y avait pas moyen de la nettoyer tout à
, N’en sont pas des moyens toûjours indifferens. LES
FÉES
Il estoit une fois une veuve qui avoit deux fil
ste, que je ne puis m’empêcher de vous faire un don (car c’estoit une
fée
qui avoit pris la forme d’une pauvre femme de vil
nnesteté de cette jeune fille). Je vous donne pour don, poursuivit la
fée
, qu’à chaque parole que vous direz, il vous sorti
agnifiquement vestuë, qui vint luy demander à boire. C’estoit la même
fée
qui avoit apparu à sa sœur, mais qui avoit pris l
euvez à même si vous voulez. — Vous n’estes guere honneste, reprit la
fée
sans se mettre en colere. Et bien ! puisque vous
elle pleuroit ſi fort qu’elle ne put achever : ſa Maraine, qui eſtoit
Fée
, luy dit, tu voudrois bien aller au Bal, n’eſt-ce
Cendrillon lui apporta la ratiere, où il y avoit trois gros rats. La
fée
en prit un d’entre les trois, à cauſe de ſa maîtr
ttachez, comme s’ils n’euſſent fait autre choſe de toute leur vie. La
Fée
dit alors à Cendrillon : Hé bien ? voilà de quoy
er un cœur, pour en venir à bout, La bonne grace eſt le vrai don des
Fées
; Sans elle on ne peut rien, avec elle on peut t
id et si mal fait qu’on douta longtemps s’il avoit forme humaine. Une
fée
, qui se trouva à sa naissance, asseura qu’il ne l
enda que la trop grande joye qu’elle en avoit ne luy fit mal. La même
fée
qui avoit assisté à la naissance du petit Riquet
extrémement laide. « Ne vous affligez point tant, Madame, luy dit la
fée
, vostre fille sera recompensée d’ailleurs, et ell
— Je ne puis rien pour elle, Madame, du costé de l’esprit, luy dit la
fée
; mais je puis tout du costé de la beauté ; et co
it ; et, afin, Madame, que vous n’en doutiez pas, sçachez que la même
fée
qui, au jour de ma naissance, me fit le don de po
s vû. Quelques-uns asseurent que ce ne furent point les charmes de la
fée
qui opererent, mais que l’amour seul fit cette me
ttes estoient fort grandes et fort larges ; mais comme elles estoient
Fées
, elles avoient le don de s’agrandir et de s’apeti