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1 (1966) Le grain magique
é vain, que l’élève n’ait pas été trop indigne du maître, et que soit entendue enfin cette parole que tu ne cesses de psalmodier
fixer. J'avais la chance d’avoir en elle une admirable narratrice. J' entends encore sa voix inspirée prononcer sur le ton de l
ne, d’étape en étape, la mère appelait sa fille. La jeune fille qui l’ entendait grâce au Grain Magique, lui répondait alors pour
re qu’elle s’éloignait de l’endroit où il était tombé, 1« jeune fille entendait de moins en moins la voix de sa mère. Il arriva m
ns en moins la voix de sa mère. Il arriva même un moment où elle ne l’ entendit plus du tout. Et sa peau s'assombrissait tandis q
n’avait pas mangées et qui formaient une pile sur une pierre. Et il l' entendit chanter d’une voix plaintive : ‹ Elève-toi, élève
A peine Loundja venait-elle de mettre à l’abri le jeune homme qu’elle entendit venir sa mère. Tseriel, l’ogresse, marchait pesam
Loundja fit mine de dormir. En réalité, elle épiait le moment où elle entendrait crier toutes les bêtes que sa mère avait avalées
alées dans la journée. Ce n’est que vers le milieu de la nuit qu’elle entendit les vaches meugler, les brebis et les chèvres bêl
sparut. De retour au village, il raconta son aventure à qui voulait l’ entendre : — J’allais couper du bois dans la forêt lorsque
à leur mère, sur son lit de mort, de ne jamais m’en défaire. — Tu as entendu ? Tu vendras la vache, tu la vendras ou je prendr
ant. Mais le souci de Aïcha demeurait son frère-gazelle : Dès qu’elle entendait sa voix plaintive, elle levait la tête et lui rép
it avec elle et avec toi l › Le Cheikh de la Mosquée pouvait seul les entendre , car lui seul passait près du puits avant le leve
tte heure où la gazelle avait l’usage de la parole. C’est ainsi qu’il entendit plusieurs fois la gazelle dire au puits : ‹ Ils a
O Aïcha, ma sœur, fille de ma mère, Délivre-moi I › C’est ainsi qu'il entendit le puits répondre à la gazelle : ‹ Aïcha, ta sœur
puits est hanté. Demain, à l'aube, viens avec moi et tu verras et tu entendras . Le lendemain, le sultan se leva au point du jour
lle-le-pauvre O Aïcha, ma sœur, fille de ma mère. Délivre-moi ! › Ils entendirent le puits répondre à la gazelle : ‹ Aïcha, ta sœur
n sommeil, il sentit une main se poser doucement sur son épaule et il entendit une voix lui dire : — Lève-toi, Mehend et partons
ans un murmure : «Je suis celle qui t'aime. › Le plus jeune et l'aîné entendirent ces mots. Ils se dressèrent et se jetèrent sur le
cha, fille de Hitinc, ô Mehend, pour être si fier et me piétiner?» (j' entends encore sa voix sifflante). M’ayant planté cette é
énorme jarre, un svelte grenadier s’épanouissait au soleil. La reine entendit une voix lui murmurer à l’oreille : — Tant que ce
mangé ». Celui qui arrive à la fin d'un discours qu’il dise : « J’ai entendu » Ne vous moquez pas, c’est contagieux I Chanson
ée A recouvert mon corps. » Le berger se rendit au village pour faire entendre sur la place publique la voix merveilleuse de la
ts. Le jeune homme se cacha derrière un arbre et guetta le lion. Il l' entendit de loin s’avancer en rugissant. Il le laissa appr
Il en traversa la zone la plus épaisse. A peine en émergeait-il qu’il entendit le bruit de l'eau. Ce bruit le guida vers la rivi
nimaux aussi se font du mal les uns aux autres I Mais le lézard qui l’ entendit lui répondit avec ironie : — Pleure sur toi, pleu
et parle quelquefois la nuit à mon insu. Elle répondit : — Lorsque tu entendras l’âne braire dans mon ventre, les veaux beugler,
ntre, les veaux beugler, les chèvres et les brebis bêler ; lorsque tu entendras les vaches meugler, les poules caqueter et toutes
le avait mangées pour se sauver. Ce n’est que tard dans la nuit qu’il entendit l’âne braire, la brebis et la chèvre bêler, la va
er toutes les bêtes que l’Ogresse avait avalées dans la journée. J’ai entendu à la fois l’âne braire dans son ventre, la chèvre
x de son frère et se mit à trembler. ‹ Que va faire mon père quand il entendra ? › se dit-elle. Car chaque jour le père demandai
gre aperçut l’enfant. Il la suivit en cachette jusqu’à la masure et l’ entendit chantonner : — Ouvre-moi la porte, ô mon père Ino
r : — Ouvre-moi la porte, ô mon père Inoubba, ô mon père Inoubba I Il entendit le vieillard répondre : — Fais sonner tes petits
Mais un jour que Mehend était allé chasser de grand matin, son épouse entendit comme un faible gémissement. Elle prêta l’oreille
put en contenir son panier et reprit le chemin de sa demeure. A peine entendit -elle son pas que sa femme referma la trappe sur l
d s’en revint en toute hâte chez lui. A la tombée de la nuit sa femme entendit son pas. Elle qui tout le jour avait ri et folâtr
e tarda pas à rentrer. Elle se mit à gémir et à pleurer dès qu'elle l’ entendit . Il devint blême et dit : — Qu’as-tu, mon Dieu, m
elle chèvre et conduis-la dans la forêt. Attache-la à un arbre : tu l’ entendras bientôt bêler et tu verras le lion et la lionne a
que Mehend emmena dans la forêt se mit à bêler, à bêler. Les fauves l' entendirent et s’avancèrent en rugissant. Le jeune homme atte
l’enfant en deux et chacune de vous en emportera la moitié.» Alors il entendra la vraie mère s’écrier: «Seigneur, ne le tue pas,
rie-toi : ‹ O joie, mon frère gazouille, mon frère sourit I › Et tu l’ entendras gazouiller, et tu le verras sourire... ‹ O joie,
: — O joie, mon frère gazouille et sourit ! Elle le vit sourire et l’ entendit gazouiller. Alors elle cessa de pleurer et se rem
t, la tête sur ses genoux, et tu écouteras attentivement. Et alors tu entendras ... Peu de temps après, Ali vit sa sœur assise dan
s un cavalier vint & passer qui revenait d’un marché voisin. Il l' entendit pleurer. Il descendit de cheval et chercha d’où p
Pleure et supplie-moi jusqu’à ce que je t’en raconte une. Tu as bien entendu ? Reskia guetta son frère. Elle le vit revenir de
mment de l’outre les serpents séchés et, les montrant à son fils, fit entendre cette plainte : O Vouîedhmim, mon fils, Que m’a f
er, de maison en maison, les riches vêtements et les bijoux dont elle entendait parer les orphelines. Elle leur teignit au henné
re. Car elle avait surpris, près du feu, de sombres conciliabules, et entendu le père parler d’une mystérieuse crevasse, et la
ssait, se roulait, se tordait dans les flammes et rebondissait. Nul n’ entendit ses hurlements lugubres. Il mourut dans de pitoya
sans répit. Or Dieu seul octroie les enfants, les octroie comme il l’ entend et fixe leur destin. Mais notre prince maudit n’a
ter pour époux. Laisse-moi essayer de la convaincre. — Dieu veuille t’ entendre et te venir en aide I soupira le sultan. Et il lu
e jour, car je désire la traverser en voiture dans tous les sens et n' entends être vue par personne. Et recommande à Cheikh Sma
r devant eux le palais magique au milieu d'un parc profond, et qu’ils entendirent le murmure des multiples fontaines mêlé au chant
rassa. Elle le cajola et apprit ainsi de lui tout ce qu'elle espérait entendre . Puis elle se sépara de lui et courut comme le fe
iscours du vieil aigle et pria Dieu que se réalisât ce qu’il venait d’ entendre . Il tendit le bras et cueillit une poignée de feu
s enlaidissent, C’est la joie qui fait fleurir. Chant de méditation J' entendais s'élever l'appel à la prière Quand un sommeil per
anger accourent : le paradis de Dieu est descendu sur la terre ! Bien entendu , le figuier ne portait pas une seule figue. A l'h
resse, allait boire au ruisseau qui arrosait le pied du figuier. Elle entendit Velâjoudh crier : ‹ Qui veut manger des figues?..
est descendu sur la terre I A l’heure chaude, survint l’ogresse. Elle entendit Velâjoudh crier : ‹ Qui veut des figues ? »... El
ats qui se rencontraient se disaient les uns aux autres : — Avez-vous entendu ? Le chat est revenu de pèlerinage ! Il se marie
cette famille, le mendiant était appelé : ‹ L’hôte de Dieu ›. A peine entendait -on sa voix, que l’un des enfants se levait pour a
voix, que l’un des enfants se levait pour aller à son devant. A peine entendait -on monter au crépuscule la grande plainte : ‹ Le
a nourriture profitait à chacun. Un soir d’hiver, un soir d’orage, on entendit couvrant le bruit de la pluie et du vent, la voix
ù ne m’a manqué que votre présence. Ce besoin de vous voir et de vous entendre est devenu si cruel que j’ai fini par obtenir de
et même l’âne — se mirent alors à chuchoter pour que seule Yamina les entende : — Tes parents feront ton malheur. Tes parents f
ta, semblable à celui qui avait emmené la petite Yamina autrefois. On entendit au plus fort de la tourmente une grande voix clam
ette qu’un vent furieux renversa le vase, éteignant la bougie. Y-mina entendit comme un rugissement. Il faisait très froid autou
mina était dans une forêt, offerte à l’orage et au froid. Alors, elle entendit une voix bien connue, une voix sombre comme la mo
é à ton serment. Tu as cassé ta joie. Tu ne me reverras jamais. Tu as entendu comme moi les bêtes te mettre en garde contre les
mettre en garde contre les conseils funestes de tes sœurs. Tu les as entendues te dire : «Tes parents feront ton malheur. Tes pa
es le retour de l’époux. Mais bien des orages éclatèrent sans qu’elle entendît jamais, dominant la tourmente, la grande voix cla
2 (1697) Histoires ou Contes du temps passé
entre ses dents. Une des jeunes fées, qui se trouva auprés d’elle, l’ entendit , et, jugeant qu’elle pourroit donner quelque fâch
res comme du corail ; elle avoit seulement les yeux fermez, mais on l’ entendoit respirer doucement : ce qui faisoit voir qu’elle
asses-cours du chasteau, pour y halener quelque viande fraische, elle entendit , dans une salle basse, le petit Jour, qui pleuroi
le vouloit faire foüetter, à cause qu’il avoit esté méchant ; et elle entendit aussi la petite Aurore, qui demandoit pardon pour
i dormist si tranquillement. La fable semble encor vouloir nous faire entendre Que souvent de l’hymen les agreables nœuds, Pour
à la porte : toc, toc. « Qui est là ? » Le petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du Loup, eut peur d’abord, mais, c
un manchon de sa peau, il faudra que je meure de faim. » Le Chat, qui entendoit ce discours, mais qui n’en fit pas semblant, luy
assant le beau chasteau de l’ogre, voulut entrer dedans. Le Chat, qui entendit le bruit du carosse qui passoit sur le pont levis
toit attentif à contempler les grandes beautez de cet inconnuë : on n’ entendoit qu’un bruit confus, ha, qu’elle eſt belle ! Le Ro
s ne la connoiſſoient point. Lorſqu’elles cauſoient ainſi, Cendrillon entendit ſonner onze heures trois quarts ; elle fit auſſi-
amp; oublia ce que ſa Maraine luy avoit recommandé ; de ſorte qu’elle entendit ſonner le premier coup de minuit, lorſqu’elle ne
bien tost aprés on alloit à celle qui avoit le plus d’esprit pour luy entendre dire mille choses agreables, et on estoit estonné
utant qu’on luy avoit oüy dire d’impertinences auparavant, autant luy entendoit -on dire des choses bien sensées et infiniment spi
à faire. Dans le tems qu’elle se promenoit, rêvant profondement, elle entendit un bruit sourd sous ses pieds, comme de plusieurs
arle est l’homme du monde qui a le plus d’esprit, je suis seure qu’il entendra raison. Vous sçavez que, quand je n’estois qu’une
r en pleurant. Le petit Poucet oüit tout ce qu’ils dirent, car, ayant entendu de dedans son lit qu’ils parloient d’affaires, il
e dit une fois si haut que les enfans, qui étoient à la porte l’ayant entendu se mirent à crier tous ensemble, nous voyla, nous
fois. Ils ne purent parler de cela si secrettement qu’ils ne fussent entendus par le petit Poucet, qui fit son compte de sortir
un grand vent qui leur faisoit des peurs épouventables. Ils croyent n’ entendre de tous côtés que des heurlemens de Loups qui ven
che pour le soupé de l’Ogre. Comme ils commençoient à se chauffer ils entendirent heurter trois ou quatre grands coups à la porte ,
alla se recoucher auprés de sa femme. Aussi-tost que le petit Poucet entendit ronfler l’Ogre, il reveilla ses freres, et leur d
nnée de la bonté de son mary, ne se doutant point de la maniere qu’il entendoit qu’elle les habillast, et croyant qu’il lui ordon
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