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1 (1966) Le grain magique
, comme je te relaie, et que tu appelais en berbère, quand elle était enfant : ‹ Petit monceau de fleurs ›, ou encore : ‹ Peti
ers : Ils sont en fleur, leur joie est pleine. Il y en a qui en leurs enfants vivent : Ils espèrent qu’en tous lèvera le bien.
hant de méditation Une des fidèles du Prophète Pleurait l'aîné de ses enfants . La voix de Dieu lui répondit : — Ne pleure plus
ai des dents et une autre jeunesse. Tu pourras enfanter sept nouveaux enfants , Tous à l'image de Tifas. Mais si tu choisis l’Au
ous passera en beauté. Et la jeune femme se lamentait et maudissait l’ enfant qui était dans son sein. Pendant des mois, elle s
jalousie la transpercer. Elle se dit dans son cœur : — Lorsque cette enfant sera devenue adolescente, nul ne me regardera plu
ue cette enfant sera devenue adolescente, nul ne me regardera plus. L’ enfant avait huit ans. Elle était pleine de vie et de gr
t atteignirent une colline. Elles s’arrêtèrent. La mère dit alors à l’ enfant : — Nous allons enfoncer les montants dans la ter
ui dit sa mère. La pelote était lourde. Elle s'échappa des mains de l’ enfant et se mit à rouler. — Cours et rattrape-la ! cria
l’enfant et se mit à rouler. — Cours et rattrape-la ! cria la mère. L’ enfant s’élança. La mère coupa le fil et la pelote roula
lle eut fait quelques pas et qu'elle se fut habituée à la pénombre, l' enfant vit, enroulé sur lui-même comme un énorme bracele
nt de grâce et de faiblesse l'émut. Il remercia Dieu dans son cœur. L’ enfant tremblait. Il lui dit : — Ne crains rien, je ne t
petits membres fatigués, le cœur du serpent se fondit de tendresse. L’ enfant s’était endormie. Il sortit, tua deux perdrix, cu
ue Dieu t’ouvre un chemin. J'épouse ta faim et ta soif : tu seras mon enfant . Mais tu devras m'obéir et ne jamais dépasser le
it. A la grande joie de toute la famille royale, elle mit au monde un enfant aux cheveux d’or, un enfant à sa ressemblance. El
e la famille royale, elle mit au monde un enfant aux cheveux d’or, un enfant à sa ressemblance. Elle garda le lit quarante jou
se leva pour se mêler à la vie de la cour. Lorsqu'elle revint vers l' enfant , il avait disparu. On le chercha, on le chercha e
chercha, on le chercha en vain. L’année suivante, elle eut un nouvel enfant , un enfant comme le premier, à la belle chevelure
n le chercha en vain. L’année suivante, elle eut un nouvel enfant, un enfant comme le premier, à la belle chevelure d’or. Au b
ine et au roi : — J’ai choisi Jedjigha pour elle-même et non pour les enfants qu’elle me donnerait. La jeune princesse eut succ
urs après leur naissance. Elle fut surnommée : ‹ celle qui croque ses enfants ›. Mais le prince l’aimait toujours. Huit ans s’é
nt de façon charmante. Un vieillard élevait dans ses bras le septième enfant aux cheveux d’or. La princesse cherchait des yeux
urna vers le prince : — C’est moi, prince, qui suis venu chercher tes enfants les uns après les autres pour punir ma fille. Je
é ma fille. Tu l'as aimée au contraire et tu l’as protégée. Voici tes enfants ... Je te les rends. Et il poussa vers lui les six
. Voici tes enfants... Je te les rends. Et il poussa vers lui les six enfants aux cheveux d’or. Mon conte est comme un ruisseau
raconte qu’aux temps anciens, il existait une veuve entourée de sept enfants , de sept enfants qui se suivaient de près. Elle é
emps anciens, il existait une veuve entourée de sept enfants, de sept enfants qui se suivaient de près. Elle était très pauvre
huile en échange. Elle parvenait ainsi à nourrir et à élever ses sept enfants . Quelques-uns la secondaient et venaient parfois
ir comme l’odeur des olives et de la neige. Elle avait fait dîner ses enfants et leur avait étendu des couches près du foyer. E
la nuit, préoccupée de ne pas se laisser surprendre par l’hiver. Les enfants dormaient. La hutte était plongée dans la pénombr
tremblait et pensait : ‹ Ma mère I ma mère I elle va nous avaler, mes enfants et moi I › Elles tissèrent, tissèrent toutes deux
ans un certain village, il était un homme qui avait une femme et deux enfants . L’aînée était une fillette : elle s’appelait Aic
etits orphelins I Il le lui promit solennellement et elle mourut. les enfants n'avaient plus que leur père. Ils se serrèrent co
eviens me dire ce qu’ils auront mangé dans les champs. Elle remit à l' enfant deux œufs durs et une galette de blé. Elle donna
e prendrai ma fille par la main et je te laisserai à ta maison, à tes enfants et à ta vache. Il la pria, la supplia en vain. Il
élevèrent de la tombe. L’un donnait du beurre et l'autre du miel. Les enfants se penchèrent et se mirent à les sucer alternativ
à galette I Settoute répondit : — Je ne sais comment m’y prendre, mon enfant . Je n’y vois goutte. La jeune fille regarda prude
pas à apprendre dans le royaume que Aïcha allait donner le jour à un enfant . Le sultan était au comble de la joie car, s’il a
mît au monde le fils du sultan. La fée soigna tendrement la mère et l' enfant . Mais le souci de Aïcha demeurait son frère-gazel
le puits et regarda : il vit une jeune femme élevant dans ses bras un enfant , un enfant si beau qu’il répandait autour de lui
regarda : il vit une jeune femme élevant dans ses bras un enfant, un enfant si beau qu’il répandait autour de lui de la lumiè
t un roi (bien qu’il n’y ait de roi que Dieu) et ce roi n’avait qu’un enfant auquel il donna le nom de Mehend. Dès sa naissanc
r jalousement sur lui. Il leur recommanda surtout de ne présenter à l’ enfant , dès qu’il serait en mesure d'y goûter, que des v
reconnurent impuissants. Alors, désespéré, notre seigneur promit son enfant au premier venu qui la guérirait, fût-il un mendi
ne connut plus de bornes. Mehend choisit le jour de la naissance de l’ enfant pour se rendre auprès du sultan et lui parler en
fruits, ton fils se mariera. Quand il en aura trois, ton fils aura un enfant . Et chaque fois que s'augmentera la famille, tu v
. L’année suivante, une troisième grenade apparut : — Notre fils a un enfant , dit la mère d’un air triomphant au sultan, notre
ntassant contre portes et fenêtres de lourdes brassées de neige. Et l’ enfant , ainsi bercé, s’endormait doucement, sous l’œil m
emps, les étés et les automnes tournoyèrent et le temps s’écoula. Les enfants étaient maintenant des adolescents qui menaient p
leurs yeux. La maison qui reflétait la bonne humeur et la clarté de l' enfant s'endeuilla pour toujours. La mère fut malade d'u
gnie. Son visage tranchant et blême comme une pierre faisait peur aux enfants qui sc sauvaient, comme des oiseaux effarouchés,
'il le lui offre. Comme une mouche sur une plaie. Chant du .berceau L’ enfant que j'ai élevé avec peine Dort sur le chemin. Sa
ur le chemin. Sa couverture glisse, Veillez à ce qu’elle ne traîne. L’ enfant pour qui j’ai bu du fiel Dort, abandonné. Sa couv
t, abandonné. Sa couverture glisse, Veillez à ce qu’elle ne traîne. L’ enfant qui m’a valu tant de larmes Dort, offert aux étoi
nde. Leur père leur avait laissé des biens. Dès qu'ils le purent, les enfants allèrent aux champs et gardèrent les troupeaux. U
en paix. Nous vivions heureux. Ma fille allait bientôt nous donner un enfant . Et nous espérions voir mon palais se peupler de
leur arrivée se répandit vite d'une rue à l’autre. Des hommes et des enfants les acclamèrent et les accompagnèrent jusqu'au pa
ne princesse, montée sur une jument bleue aussi vive que le vent, son enfant dans les bras, sortit du palais. Les jumeaux la s
eux ne pouvaient plus travailler la terre. Ils dirent un jour à leurs enfants : — Maintenant, c’est vous qui travaillerez pour
rez d’abord et puis vous le fumerez et puis vous l’ensemencerez. ■Les enfants se mirent en route. Ils jouèrent, jouèrent tout l
, et nous descendrons tous les jours un peu plus vers la rivière. Les enfants se rendirent au champ plusieurs matins en suivant
er, l’oiseau à chanter ; c’était la saison des fèves. Le père dit aux enfants : — Nos fèves doivent être mûres. Allez au champ
seriel. Elle leur dit d’une voix joyeuse : — Soyez les bienvenus, mes enfants , soyez les bienvenus I Restez ici cette nuit, au
toile du matin, je t’en prie, Parcours les deux A la recherche de mon enfant Et rejoins-le où il repose. Tu le trouveras encor
femme. Mais alors l’oiseau chanta à nouveau, avec la douce voix de l’ enfant : Garde-toi bien de la tuer, tuer... Car ma sœur
aïeul aimait beaucoup à la voir venir. Mais un jour, l’Ogre aperçut l’ enfant . Il la suivit en cachette jusqu’à la masure et l’
l’a emporté. Il s’est éloigné, s’est éloigné Il n’était encore qu’un enfant . C’est l’injuste peine infligée par Dieu , Il s'e
une lointaine contrée, il était un homme et une femme qui avaient un enfant . Ils étaient déjà vieux lorsque Dieu les dota de
un enfant. Ils étaient déjà vieux lorsque Dieu les dota de cet unique enfant . Ils l’appelèrent Mehend et vécurent les yeux fix
nd et vécurent les yeux fixés sur lui. Dieu régnait dans le ciel et l' enfant sur la terre : Mehend se plaignait-il du moindre
Chant de méditation Je suis semblable, ma mère, A une veuve chargée d' enfants . Eux, comme des grappes, sont pendus à son cou ;
le jeune roi rendait la justice, deux femmes se présentèrent avec un enfant qu’elles se disputaient. L’une disait : — Il est
près d'un serviteur. Celui-ci lui dit : — Deux femmes sont là avec un enfant que toutes deux revendiquent. Chacune avait un bé
bébés est mort et le roi ne parvient pas & découvrir la mère de l' enfant vivant. La reine réfléchit un instant. Et puis el
— ‹}ue le roi dise simplement aux deux femmes : ‹ Je vais partager l’ enfant en deux et chacune de vous en emportera la moitié
son ministre et dit : — Apporte une lame pour que nous partagions cet enfant . — Non, Seigneur I s’écria l’une des femmes, il m
eur I s’écria l’une des femmes, il mourra 1 Alors le roi lui tendit l’ enfant et dit : — Tu es sa mère puisque tu n’as pas voul
hèrent jusqu'au soir. La pauvre femme était sur le point de mettre un enfant au monde : elle se sentait bien lasse et la petit
pipi. — Retiens-toi ! supplia la mère. — Je ne peux pas ! répondit l’ enfant . Alors, la mère, lui tendit l’une après l’autre s
querai rien de la mère. Si tu le veux bien, je ne te demanderai que l’ enfant qu’elle porte en elle. Prends-le délicatement, ne
Le lion ouvrit avec soin le ventre de la mère, en retira doucement l’ enfant et le remit à la lapine. Les fauves se partagèren
raversa la forêt, toute la forêt. Elle en sortait, lorsqu'elle posa l’ enfant sur le bord d’un talus et dit : — O joie, mon frè
es portes d'un village. Elle mit un peu de moelle sur les lèvres de l’ enfant et s’écria : — O joie, mon frère met un pied en a
l, elle repartit droit devant elle. Près d’un ruisseau, elle déposa l’ enfant pour s'écrier : — O joie, mon frère marche ! Et e
un peu ce que je puis y avoir. › Et tu poseras, comme si tu étais un enfant , la tête sur ses genoux, et tu écouteras attentiv
vait de revoir son frère ne fit qu'augmenter. Et le temps s’écoula. L’ enfant avait maintenant sept ans. Sa mère lui dit un mat
rouva son fils en larmes. Or il l’aimait d’une tendresse infinie. Cet enfant était sa vie. Il lui demanda : — Vouïedhmim, mon
père, tu n’as pas d’oncle. J’ai trouvé ta mère dans les bois. Mais l’ enfant poursuivit : — J’ai mon oncle Ali, laisse-moi all
ovisions de l’autre et sortit sans bruit. C’était l'été. La mère et l’ enfant marchèrent comme des mendiants. Ils marchèrent du
ser. Le village de l’oncle était tout proche, lorsque la mère dit à l’ enfant : — Nous voici bien fatigués. Nous frapperons à l
prit en pleine forêt. La pauvre femme était sur le point de mettre un enfant au monde : elle était très lasse. Les fauves se r
fauves se rassemblèrent et se la partagèrent. Mais le lion épargna l’ enfant qu’elle portait en elle et le donna à la lapine.
que nous sommes ! Il a commencé par être adulte, Ayant oublié d'être enfant . Il vaut mieux que tu dormes avec l’inquiétude Qu
, n’osant regarder vers le pauvre homme qui les menait à la mort. Les enfants marchèrent d’un bon pas. Mais vers midi elles se
espoir de découvrir une issue : la grotte lui parut spacieuse. Mais l’ enfant ne fit aucune autre découverte. Les fillettes se
nt à manquer, en dépit de l’économie de Aïcha. Les aînées cernèrent l’ enfant et lui dirent : — Arrange-toi pour nous donner à
la lumière du jour apparut entre ses doigts par un trou minuscule. L’ enfant y colla vivement son œil et vit un feu qui brûlai
que tous les habitants ont fui devant lui qui détruisait troupeaux et enfants ? — Moche est mort ! annoncèrent les sept filles
t les asservirait, il exigea des femmes qu’elles missent au monde des enfants sans répit. Or Dieu seul octroie les enfants, les
les missent au monde des enfants sans répit. Or Dieu seul octroie les enfants , les octroie comme il l’entend et fixe leur desti
ans le feu des noyaux d’olives, par poignées, comme lorsqu'elle était enfant et que la cendre poudrait ses cheveux. Qu’était d
lles m'assaillent par milliers. Comme la cafarde qui dit : « Vois mon enfant sur le mur, On dirait une perle sur un fil. › Cha
g fil ! Jadis, il était un sultan qui se désespérait de n’avoir pas d’ enfant . En dépit de sa puissance et de ses richesses, il
je n’apparaisse. Neuf mois s’écoulèrent et la sultane mit au monde un enfant que l’on appela seulement : ‹ Prince. › Quand il
. C’est alors qu’apparut l’ange, parmi la foule médusée. Il dit : — L’ enfant s’appellera « Cheikh Smaïn ›. Et l’ange disparut.
e d’elles : Ta galette ne cuira jamais I — Je suis aveugle, ma pauvre enfant , répondit Settoute. Ne pourrai-tu me venir en aid
inter les lourds anneaux qui ornaient ses chevilles. — Qui es-tu, mon enfant ? demanda Settoute du ton le plus engageant. Si j’
ses poches. Le prince sans regard était là, debout, plus faible qu’un enfant , les poignets sciés et ensanglantés par la mince
ne sorte de plainte : c’était un aigle tout déplumé qui suppliait ses enfants de le couvrir de leurs ailes car il tremblait de
le prince son regard transparent et sourit : — Sois le bienvenu, mon enfant ! lui dit-elle en lui prenant la tête entre ses m
savoir ce qui pourrait me rendre aussi impuissant et inoffensif qu’un enfant , et j’ai été assez naïf pour me remettre entre te
nt de procession Le Cheikh Mohand Quel Houssine Etait pieux déjà tout enfant . (U n’est pas d’autre Dieu qu’Allah.) Quand il s’
able conteuse, je ne comprenais pas pourquoi les mères aimaient leurs enfants plus et mieux que leurs enfants ne les aimaient.
pas pourquoi les mères aimaient leurs enfants plus et mieux que leurs enfants ne les aimaient. Comme je me tournais un jour ver
t d'autant plus fort que cette mère a souffert et bu du fiel pour son enfant , et par son enfant ?... Mais écoute cette légende
t que cette mère a souffert et bu du fiel pour son enfant, et par son enfant ?... Mais écoute cette légende que je tiens de mo
e reculé, il y a fort longtemps, vivaient au milieu de leurs nombreux enfants un homme et une femme. Dieu avait octroyé plus de
pelé : ‹ L’hôte de Dieu ›. A peine entendait-on sa voix, que l’un des enfants se levait pour aller à son devant. A peine entend
rande plainte : ‹ Le pain de Dieu, ô hommes de bonne volonté ›, qu’un enfant courait porter à l’envoyé de Dieu sa part de gale
û hommes de bonne volonté I implorait cette voix. La mère regarda ses enfants et son mari assis autour du haut plat de bois ple
n’est que vers la fin de la nuit qu’il suspendit son vol et déposa l’ enfant . Il la fît asseoir et manger dans l’obscurité et
où je serai délivré du sort qu’un esprit méchant m’a jeté. Jusque-là, enfant , tu ne verras mon visage ni mes yeux. Je couchera
sur toi et je te garderai toujours près de moi. Yamina qui était une enfant ne pouvait pas comprendre. Elle dit : — Je m’appe
, y a-t-il une chose que tu désires dans le secret de ton cœur ? Et l’ enfant , à demi endormie, répondait en se tournant vers l
plus ?... — Je voudrais revoir ma famille, gémit Yamina. J'étais une enfant lorsque j’ai quitté mes parents et je suis une fe
Je suis comme l’aigle blessé L'aigle blessé entre les ailes. Tous ses enfants se sont envolés Et lui ne cesse de pleurer. Pitié
e prie Dieu et les amis de Dieu Pour que lui apparaissent en rêve Les enfants qui s’en sont allés, Pour qu'il les voie dans l'a
e, il connaîtra la paix. Génies de l'Occident, soyez favorables A mon enfant qui vient vers vous Etendez sur elle votre protec
t y voir l’eau courir. Ses mains sont toutes menues Comme celles d'un enfant , Elles ont la douceur de la soie. Le Seigneur l’a
nous mêlant aux oiseaux, Nous nous élèverions en plein ciel Vers mes enfants bien-aimés. Qu’on aimerait suivre les âmes Au pay
A la bouche chantante. Mohand était l'aigle Couvrant de ses ailes Les enfants qui m’avaient quittée. Oh ! ce jour où ils eurent
2 (1697) Histoires ou Contes du temps passé
  A MADEMOISELLE   MADEMOISELLE,   On ne trouvera pas étrange qu’un enfant ait pris plaisir à composer les Contes de ce Recu
aites-vous là, ma bonne femme ? dit la princesse. — Je file, ma belle enfant , luy répondit la vieille, qui ne la connoissoit p
leur besogne. Alors le roi et la reine, aprés avoir baisé leur chere enfant sans qu’elle s’éveillast, sortirent du chasteau,
qui estoient dans la forest. Il luy demanda où elle alloit. La pauvre enfant , qui ne sçavoit pas qu’il estoit dangereux de s’a
and, que vous avez de grandes jambes ! — C’est pour mieux courir, mon enfant ! — Ma mere-grand, que vous avez de grandes oreil
, que vous avez de grandes oreilles ! — C’est pour mieux écouter, mon enfant ! — Ma mere-grand, que vous avez de grands yeux !
re-grand, que vous avez de grands yeux ! — C’est pour mieux voir, mon enfant ! — Ma mere-grand, que vous avez de grandes dens
ravailler sans cesse. Il falloit, entre autre-chose, que cette pauvre enfant allast, deux fois le jour, puiser de l’eau à une
? » (Ce fut là la premiere fois qu’elle l’appela sa fille.) La pauvre enfant luy raconta naïvement tout ce qui luy estoit arri
e me le payera. » Et aussi tost elle courut pour la battre. La pauvre enfant s’enfuit et alla se sauver dans la forest prochai
aiſe humeur : elle ne put ſouffrir les bonnes qualitez de cette jeune enfant , qui rendoient ſes filles encore plus haïſſables.
ffligée d’avoir mis au monde un si vilain marmot. Il est vray que cet enfant ne commença pas plutost à parler qu’il dit mille
ue le pouce, ce qui fit que l’on l’appella le petit Poucet. Ce pauvre enfant estoit le souffre douleurs de la maison, et on lu
t rassasiez; la Bucheronne dit, helas, où sont maintenant nos pauvres enfants , ils feroient bonne chere de ce qui nous reste là
nt peut être déjà mangez; tu es bien inhumain d’avoir perdu ainsi tes enfants . Le Bucheron s’impatienta à la fin, car elle redi
leur dit en les embrassant, que je suis aise de vous revoir mes chers enfants , vous estes bien las, et vous avez bien faim ; et
avez-vous bien que c’est icy la maison d’un Ogre qui mange les petits enfants . Helas ! Madame, luy répondit le petit Poucet, qu
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