? Et jamais Fée, au tems jadis, Fit-elle à jeune Créature Plus de
dons
, & de dons exquis, Que vous en a fait la Nat
ée, au tems jadis, Fit-elle à jeune Créature Plus de dons, & de
dons
exquis, Que vous en a fait la Nature ? Je s
pays (il s’en trouva sept), afin que, chacune d’elles luy faisant un
don
, comme c’estoit la coustume des fées en ce temps-
elle, l’entendit, et, jugeant qu’elle pourroit donner quelque fâcheux
don
à la petite princesse, alla, dés qu’on fut sorti
la vieille aurait fait. Cependant les fées commencerent à faire leurs
dons
à la princesse. La plus jeune luy donna pour don
erent à faire leurs dons à la princesse. La plus jeune luy donna pour
don
qu’elle seroit la plus belle personne du monde ;
se perceroit la main d’un fuseau et qu’elle en mourroit. Ce terrible
don
fit fremir toute la compagnie, et il n’y eut pers
e, et le fit reposer. « On m’a assuré, dit le Chat, que vous aviez le
don
de vous changer en toutes sortes d’animaux ; que
, si bonne et si honneste, que je ne puis m’empêcher de vous faire un
don
(car c’estoit une fée qui avoit pris la forme d’u
jusqu’où iroit l’honnesteté de cette jeune fille). Je vous donne pour
don
, poursuivit la fée, qu’à chaque parole que vous d
sœur quand elle parle ; ne seriez-vous pas bien aise d’avoir le mesme
don
? Vous n’avez qu’à aller puiser de l’eau à la fon
e. Et bien ! puisque vous estes si peu obligeante, je vous donne pour
don
qu’à chaque parole que vous direz, il vous sortir
vanture. Le fils du roi en devint amoureux, et, considerant qu’un tel
don
valoit mieux que tout ce qu’on pouvoit donner en
une Reine : (Car ainſi ſur ce conte on va moraliſant.) Belles, ce
don
vaut mieux que d’eſtre bien coëffées, Pour en
ur engager un cœur, pour en venir à bout, La bonne grace eſt le vrai
don
des Fées ; Sans elle on ne peut rien, avec elle
roit beaucoup d’esprit : elle ajoûta même qu’il pourroit, en vertu du
don
qu’elle venoit de luy faire, donner autant d’espr
je ne veüille faire pour vôtre satisfaction, je vais luy donner pour
don
de pouvoir rendre beau ou belle la personne qui l
pas, sçachez que la même fée qui, au jour de ma naissance, me fit le
don
de pouvoir rendre spirituelle la personne qui me
rendre spirituelle la personne qui me plairoit, vous a aussi fait le
don
de pouvoir rendre beau celuy que vous aimerez, et
rince du monde le plus beau et le plus aimable, et je vous en fais le
don
, autant qu’il est en moy. » La princesse n’eut pa
ive peinture D’un teint où jamais l’art ne sçauroit arriver, Tous ces
dons
pourront moins pour rendre un cœur sensible Qu’un
des et fort larges ; mais comme elles estoient Fées, elles avoient le
don
de s’agrandir et de s’apetisser selon la jambe de